Cours d analyse 1 Licence 1er semestre
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Cours d'analyse 1 Licence 1er semestre

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Langue Français

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Cours Licence
d’analyse 1 1er semestre
Guy Laffaille Christian Pauly
janvier
2006
2
Tabledesmatie`res
1
2
3
4
5
Lesnombresr´eelsetcomplexes 1.1 Nombres rationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.2Nombresre´els...................................... 1.3Densite´desrationnelsetirrationnels......................... 1.4 Nombres complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Logique et langage des ensembles 2.1Propositionsetop´erateurslogiques.......................... 2.2 Quantificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.3Techniquesded´emonstration............................. 2.3.1R´ecurrence................................... 2.3.2Contrapos´ee................................... 2.3.3D´emonstrationparlabsurde.......................... 2.4 Langage des ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2.5 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Suitesr´eellesetcomplexes 3.1 Limite d’une suite ´ ll ree e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.2Propri´et´esdelalimite................................. 3.3 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.4 Comparaison de suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.5 Suites complexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Fonctionsdunevariablere´elle 4.1 Limite et continuite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ´ 4.2Proprie´te´sdelalimitedunefonction......................... 4.3Proprie´te´sdesfonctionscontinues........................... 4.4Fonctionsd´erivables.................................. 4.5Proprie´t´esdesfonctionsde´rivables........................... 4.6Applicationauxsuitesr´eelles............................. 4.7 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
D´eveloppementslimite´s 5.1 Comparaison de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.2 Formules de Taylor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5.3Calculdede´veloppementslimite´s........................... 5.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3
5 5 7 11 11 13
15 15 16 17 17 17 18 18 19
21 21 23 28 29 33 34
39 39 41 42 44 47 48 50
55 55 55 59 61
4
TABLEDESMATI`ERES
6 Fonctions classiques 63 6.1 Fonctions bijectives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 6.2 Logarithme et exponentielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 6.3D´eveloppementslimit´es.................................65 6.4Fonctionstrigonom´etriques...............................66
7Corrig´edesexercices
Remerciements.
69
Mercia`ThierryMignon,VladimirVerchinin,JulienMunier,DenisTrotabasetDanielMaerten pour les exercices de TD.
Merci`aMicheleBolognesipourlar´edactiondequelquescorrige´sdexercices.
Mercia`IvanBabenkopourlapreuvedelirrationnalit´edunombredEuler.
Chapitre 1
Lesnombresre´elsetcomplexes
1.1 Nombres rationnels Onde´signeparNl’ensemble des entiers naturels
N={0,1,2,3, . . .}.
Comme chaque entier naturelnadmet un successeurn+ 1, on se convainc sans peine queNest un ensemble infini. On noteNl’ensembleN\ {0},escelemesna`-trid-tiersnatbledesenrulensno nuls. ´ Etantdonne´deuxentiersnaturelsxetyrleseniitd´onsaersonbm x x+y, xy, xyet,siy6= 0. y Onremarquequeladditionetlamultiplicationsontdesope´rationsquiontleurr´esultatdansN. Parcontrelere´sultatdunesoustractionoudunedivisionnestpastoujoursunentiernaturel. Oncre´eainsidenouveauxnombres
Z={. . . ,3,2,1,0,1,2,3, . . .},
l’ensemble des entiers relatifs — on noteraZ=Z\ {0}— et Q=nba|aZetbZo, l’ensemble des nombres rationnels dans lequel on identifie la fractionbaavecabnnpour toutaZ etb, nZ. On a bien entendu les inclusions suivantes
NZQ
etlesquatreop´erations´el´ementaires+,,et/ts´etenpeuvensnmelberd`elaeQdes nombres rationnels.
LesGrecsclassiquesontcrulongtempsquetouteslesquantite´ssexprimaientpardesnombres rationnels.Ilssesontaper¸cuquecenestpastoujourslecas.Eneetonpeutconstruiredes nombresquinesontpasrationnels.Consid´eronsparexempleuntriangleABCrectangle enA
5
6CHAPIRTE1.LESONMBRESR´EELSETCOMPELEXS
Si on noteala longueur du segmentBC,bcelle deCAetccelle deAB,alorse`emedelhte´ro Pythagore dit qu’on a la relation 2 a2=b2+c . Ainsionobtientquelalongueurdeladiagonaleduncarre´decˆote´b=cse1=ge´t`elaaa=2. Proposition 1.1.1Le nombre2n’est pas un nombre rationnel. De´monstration.fsnollasuoNe.usdrlbapnrataoinstr´emounedaire1 Supposons que2 est rationnel. Il existe alors deux entiers positifsa, btels que2 =a/b. Si aetbsont pairs, on peut simplifier la fractiona/bpar 2. En simplifiant par 2 autant que possible, onarriveaucaso`uaumoinsundesdeuxentiersaoubestimpair. En´elevantaucarr´el´egalite´2 =a/btehcnentleassaomind´en,rnotaueeva`rair 2b2=a2. Donca2est pair. Siarce´eriinaop,mrtiutesepa= 2a0 alors+ 1,a2= 4a02+ 4a0+ 1 qui est impair.Onend´eduitdoncqueaestpairriect´eunpcoon,dera= 2a0, ce qui donne 2b2= 4a02et en simplifiant par 2, on obtient b2= 2a02. Cestlamˆeme´equationqueci-dessusaveca0al`decelaapbetbala`edecalpa. Le meme ˆ raisonnement montre alors quebest aussipair. On a donc une contradiction et2 ne peut pas ˆetrerationnel.
Voici d’autres exemples de nombres irrationnels. 1. Le nombreπ= 3,1415. . .´endmelaicomno´ficcrecdrenelercceun`eamdide.1ert 2. Le nombre d’Eulere= 2,718. . .l,basadeleepxnotienleel´e,dicnemmommosnieein2 1 1 1 1 ∙ ∙ ∙ e+!3+!2+!1+1=∙ ∙ ∙+k!+ 3.Lesracinescarre´snsin-d`aeqirce,t-escnus´rraeniaptssaediunsepterquentistune la formen=k2aveckN.
Proposition 1.1.2Le nombre d’Euleren’est pas un nombre rationnel. 1voir section 2.3.3 2inenoitPd´arn! = 123∙ ∙ ∙n
´ 1.2. NOMBRES REELS7 D´emonstration.Comme pourtsarmenoen´driuensfaallonous2snosoppuS.deurbsarlpaonti donc queeest rationnel. Il existe alors deux entiersa, bNtels que a1 1 1 1 e=b++!13=++!!21∙ ∙ ∙+n+!∙ ∙ ∙ Multiplions parbolsr!A.itnenoboegaltl´it´e ab!b! +b 2! +b!!3+b!+!∙ ∙ ∙+bb!!b 1 1 1 1 =b+(+1b+ 1)(b+)2+(b+ 1)(b+ 2)(b ++ 3)∙ ∙(+b+ 1)(b+ 2)∙ ∙ ∙(b+n+)∙ ∙ ∙ Ilestclairquetouslestermesdelasommea`gauchesontdesnombresentiers,donclasomme, qu’on noteras, est aussi un entier. En utilisant la minoration (b+ 1)(b+ 2)∙ ∙ ∙(b+n)>(b+ 1)n on obtient un l’encadrement suivant des 1 1 1 1 . 0 b< s <+1+(b+ 1)2(+b+ 1)3+∙ ∙ ∙(+b+ 1)n+∙ ∙ ∙ ´ Cettederni`eresommeinnievautb11+11b+11=b1lse`rofaelumnnoddpraeeirasomantlunesmedge´ome´trique(voir(1.1)).Ainsionobtientlencadrement 1 0< s < b1, ce qui contreditsentier. Lapreuvedelirrationalite´deπrsneN.uouosrcecernspavoyolessape´dteeddrcalentmegear exemple au livre “Autour du nombreπ” de Pierre Eymard et Jean-Pierre Lafon. Parcontrelirrationalite´denemeflamˆnquea¸codeeecllesedertnom2 (exercice). 1.2Nombresre´els La proposition 1.1.1 dit queecrireceutpassd-rinepecse-ta`emmol,neontiraastpesn2 ´ quotient de deux entiers. Cependant nous savons que le nombretus2epnudesircr´emeorsfou de´veloppementd´ecimalinfini 2 = 1,41421356. . . Danscecoursnousprenonscetterepre´sentationde´cimalecommed´enitiondunnombrere´el. D´enition1.2.1(nombrere´el)nnUeselnetubrom´eernoedhciocllceitres{c0, . . . , cm}et {d1, d2, . . .}compris entre0et9. Les chiffrescisont en nombre fini et les chiffresdjeeupntvetrˆe ennombreinni.Onfaitcorrespondre`acettecollectionlenombredonn´eparlede´veloppement d´ecimal x=cmcm1. . . c1c0, d1d2d3. . . dn. . . . Exemples.
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