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´
SPE MP, MP*
Ann´ee2004/2005
Option Informatique
Polycopie´ducours
Chapitre 0
Logique des propositions
2
Logique des propositions
I Syntaxe du calcul des propositions
I.1 Variables propositionnelles
Danstoutvechapitre,onsupposedonne´unensembleP={p0, p1, . . .}de variables
index´eesparlesentiersnaturels.Les´el´ementsdePtnosse´leppavariables propositionnelles.
Poure´viterd’alourdirlesnotations,onnoteralaplupartdutempscesvariablesparune
lettre unique, telle quep, q, r, . . ..
I.2 Connecteurs
Onsefixee´galementuncertainnombredesymboles,4pourˆetrepre´cis:NOT(¬),AND
(∧),OR(∨) etIMPL(⇒). OnnoteC={¬,∧,∨,⇒}s´Le´eelntmeesd.Ctnoseppase´lsed
connecteursmerialctnortıˆar,lteuiasslantdenuodrP.appasquiisonesrauercenoentc¬est
ditunaire; les autres connecteurs sont ditsbinaires. D’autreschoix de connecteurs auraient
´ete´possibles.Nousenreparleronsplusloin.
I.3 Formules logiques
Les variables propositionnelles et les connecteurs sont des objets abstraits.Aucun sens
neleurestattribu´e.Introduisonsdeuxnouveauxsymbolestoutaussiabstraits,not´es)
et(,quenousappelleronsparenth`esefermanteetparenth`eseouvrante.Noussupposerons
bienentenduquetouslesobjetsd´efinisjusqu’`apre´sentsontdistincts.Parexemple,aucune
variablepropositionnellen’est´egale`alaparenthe`sefermante.Soitalors
[ [
A={P C(,)}.
L’ensembleAestl’alphabet de la logique des propositions´seLe´le.mentsdeAsont donc
leslettrespselge`rselrennoade`streIle.agngceetodselmsuqreabritdefttanerme’dnual
langage.
Unmotsur l’alphabetAest une suite finie de lettres deA,´eventuelldivtnemenU.e
mots’e´critenjuxtaposantseslettres.Ainsi,((p0⇒p1)∧ ¬p2Par ailleurs,) est un mot.
(()p0p0⇒ ∨(p2etderencepotepr´ef´ei:r’cseruelrpmei.ssauunstneeitepenusnovasuoN
celaqu’ils’agitdanstoutelapremie`repartiedecechapitre.
∗
.
On noteAl’ensemble des mots sur l’alphabetA..
∗
Th´eor`eme1Il existe une plus petite partieLdeAifiertan´v
• P⊂ L.
•SiG∈ L, alors¬G∈ L.
•SiGetHsont dansL, et siαest un connecteur binaire, alors le mot(GαH)est encore
dansLpselnera(eth`esesd(GαH)font partie du mot).
∗
à
L’ensembleArenuosiaˆ’dnertes,maessuaaucisn’ire´rppoicd-´tsev´ertieneselifiertuot
minimal.Enrevanche,consid´eronsl’intersectionLde tous les langages surA(’cse-ta`d-rie
∗
toutes les parties deA´v)fiireltna`rme´hoettie.eeCoispestrsdutointefictseerntri´envio
encore clairement les points en question, et est bien entendu minimale au sens de l’inclusion.à
De´finition1On appelleformule logiqueoupropositiontout mot deL.
1
Syntaxe du calcul des propositions3
I.4Uned´efinitionparlebasdesformules
Lapr´ec´edented´efinitiondesformuleslogiquesn’estpasdutoutpratique.Ilestp´enible
de l’utiliser pour fabriquer des formules.C’est cependant faisable :par exemple, comme
P ⊂ L, on ap0etp1dansLparl.Etdesp’uneedt´libiete´irporatsedse´L, le mot (p0∧p1)
estuneformulelogique.Ilyamieux`afaire.Introduisonspourcelaquelquesnotations.
On poseL0=Ppour tout entier naturel. Puis,n´tdifine,no
[ [
Ln+1=Ln{¬G, G∈ Ln} {GαH, G∈ Ln, H∈ Ln, α∈ C \ {¬}}.
Onpose´egalement
[
′
L=Ln.
n≥0
′
The´ore`me2On aL=L.
à
On aL0=P ⊂ L. Ilest clair que siLn⊂ Ldsetie´abildesttp´reosp,rlie´seLentraˆınent que
′ ′
Ln+1⊂ Lne.Oeuqtiude´dnL ⊂L. Inversement,siGetHeinnne`tpaaptraL, alors ils
sonttouslesdeuxdansunmeˆmeLnpour un certain entiern(. Donc,GαH)∈ Ln+1donc
′ ′
(GαH)∈ L, ceci pour tout connecteur binaireα.Demˆeme,Lategn.ioseatstpelb´nra
′
Ainsi,parminimalit´edeL, on aL ⊂ L.à
+
Les lettrespetqigned´esserpailbvsratnedelnns.leosopioitomeLtF= (p⇒(p∨q)) est
une formule logique.En effet,petqsont dansL0, doncpet (p⇒q) sont dansL1etFest
finalement dansL2.+
-
Montrer queF= (((p⇒q)∧(q⇒r))⇒(p⇒r)) est dansL3.-
De´finition2On appelle hauteur d’une formuleFle plus petit entierntel queF∈ Ln.1
Ainsi, une variable propositionnelle est une formule de hauteur 0.Les formules de l’exemple
ci-dessussontdehauteursrespectivesinfe´rieuresou´egalesa`2et3.Onparieraitsurl’´egalit´e
maisquisait?N’yaurait-ilpasunesubtilede´compositiondecesformulesplusastu-
cieusequelade´composition´evidente?Nousde´montreronsunpeuplusloinlethe´ore`mede
lectureuniquequiassure,lorsqu’onatrouve´unede´compositiond’uneformule,quecette
de´compositionestlaseulepossible.
I.5 Inductions structurelles
Dufaitmˆemequel’ensembledesformulesest´etag´e(c’est-a`-diresepre´sentecommeune
r´eunioncroissanted’ensembles),onpeuteffectuerdesde´monstrationsparre´currencesurla
hauteurdesformules.Onpeutfaireencorepluse´le´gant,eneffectuantdesd´emonstrations
par“inductionstructurelle”.Lethe´ore`meci-dessousdonneleprincipe.
Proposition 3SoitP[F]orsflemuOns.ppsue´tetropstnaelruunpri´eproso:e
•eifierv´lelepropositionnelTuoetavirbaP.
•Pour toute formuleGiuqifiev´erPla formule¬Gocerefinee´irvP.
•SiGetHe´vsafiirrofxelumonseutdntPetαest un connecteur binaire, alors(GαH)
ve´rifieencoreP. Alors,P[F]est vraie pour toute formule logiqueF.
Avantded´emontrercettepropri´ete´,donnonsunexemple.
Proposition 4bredunomeparpadentreesh`ouesnarvesete´tsalagDanstouteformuleoliguq,eelonbmer
enth`esesfermantes.
4Logique des propositions
à
Notonso[F] etf[Fmorbdeperanehte`sesouvrantesetdeen]l`htnerapmrefseseelsdteana
formuleF.
•SiF∈ P, alorso[F] =f[F] = 0.
•SiGest une formule telle queo[G] =f[G], alorso[¬G] =o[G] etf[¬G] =f[G]. Donc
o[¬G] =f[¬G].
•SoientGetHsont deux formules, et soitαSupposonsun connecteur binaire.o[G] =
f[G] eto[H] =f[H]. Alorso[(GαH)] =o[G] +o[H1e]+adnvletimeeˆemopru
f[(GαH)].à
à
Leth´eor`emed’inductionseprouveparr´ecurrencesurlahauteurhdes formules.Par hy-
pothe`se,laproprie´te´estvraiepourhSoit maintenant un= 0 (variables propositionnelles).
entierhrSp.alospnpous´te´irpoePvraie pour toutes les formules deLh. SoitF∈ Lh+1.
Onatroispossibilite´s:
•F∈ Lha bien: onP[F].
•F=¬G,`ouG∈ Lha alors: OnP[Geredesh`otyp’hrl,cnoD.ecnerruce´ona]paP[F].
•F= (GαH)o,u`G, H∈ LhetαOn a alorsest un connecteur binaire :P[G] etP[H]
parl’hypoth`esedere´currence.Donc,onaP[F].à
I.6Leth´eor`emedelectureunique
The´ore`me5SoitFune formule logique.On est dans un, et un seul, des trois cas suivants :
•Fest une variable propositionnelle.
•Il existe une unique formule logiqueGtelle queF=¬G.
•Il existe une unique formule logiqueG, une unique formule logiqueHet un unique
connecteur binaireαtels queF= (GαH).
à
Une formule est un mot dont les lettres sont dans l’alphabetAbetuua´dfiein´dre.apitduch
Lapremi`erelettredecemotestunevariablepropositionnelleou bieneeshu`enapertnou
bien’exccasstmutluanmeneeullamqr.teRonncu,ruetcensiortsecsmelecsmooropcapeeu`r
parenth`esessontimportantes.Onpourraitavoirl’impressionqu’ilyapleindeparenthe`ses
inutiles,maisellessontenfaitfondamentalesa`lade´monstrationduthe´ore`medelecture
unique. Celadit, nous ferons plus tard quelques conventions qui nous permettront de ne
pase´crireexplicitementcertainesparenthe`ses.
Onestforc´ementdansundestroiscasduthe´ore`me(unlecteurconsciencieuxleprou-
veraitparinductionstructurelle).Lepointcrucialquireste`amontrerestl’uncit´edans
chacun des cas.
′ ′
Si l’on est dans le premier cas, c’est facile.SiF=p=p`uopetpsont des variables
′
propositionnelles, alorsp=p(on vient de le dire, suivez un peu. . .).
′ ′
Danslesecondcas,c’estaussitr`esfacile.SiF=¬G=¬G, alorsG=G: onrappelle
qu’uneformulen’estqu’unesuitedelettresetquedeuxmotssonte´gauxsietseulementsi
ilsontlesmˆemeslettres.
Letroisi`emecasestmoinstrivial,ilnecessitequelqueslemmes.
Lemme 6SoientFune formule etGe´xfinurpdeeF. Alorso[G]≥f[G].
à
Le motGnutsedexfie´rpmutoFlorsqu’il existe un motHtel qu