Fiche de révision : analyse financière
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Ecole de Commerce Solvay Université Libre de Bruxelles
1. Le bilan
Eléments d'analyse financière André Farber
Révision Janvier 2002
1
Le bilan est l'inventaire, à une date donnée, des ressources de l'entreprise (passifs) et de leurs affectations (actifs). Selon les législations, les postes d'actif sont classés par ordre croissant ou décroissant de liquidité et les postes de passif par exigibilité croissante ou décroissante. Le bilan est donné après affectation du bénéfice entre distribution et mise en réserve. La structure du patrimoine de l'entreprise apparaît plus clairement si un certain nombre de rubriques sont regroupées. Cette présentation se base sur la nature des différents postes plutôt que sur leur degré de liquidité ou d'exigibilité : éléments liés à l'exploitation de l'entreprise (immobilisés, stocks, réalisable et dettes à court terme d'exploitation), financement (fonds propres, dettes à moyen et long terme, dettes à court terme financières), disponible Ce regroupement diffère de ceux présentés ailleurs afin de faire apparaitre la distinction entre besoin en fonds de roulement, trésorerie nette et fonds de roulement net qui constitue l'une des clefs de l'analyse moderne de la structure financière. La figure 1.1 présente la structure du bilan. Lesimmobilisations nettes regroupentl'ensemble des frais d'établissement, immobilisations incorporelles, corporelles et financières de l'entreprise et les créances à plus d'un an . Lesstocksreprennent l'ensemble des stocks de produits finis, travaux en cours et marchandises. Dans la rubriqueréalisable, sontinclus les créances à un an au plus, et les comptes de régularisation d'actif. Les placements de trésorerie sont regroupés avec les liquidités dans une rubrique disponible .Ce choix a été fait pour établir la distinction entre le réalisable d'exploitation (réalisable ci-dessus) et la partie positive de la trésorerie qui comprend les liquidités proprement dites et les placements de trésorerie. Au passif, lesfonds propres incluent le capital, les primes d'émission, les plus-values de réévaluation, les réserves, le résultat reporté et les subsides en capital, ainsi que les écarts de conversion (pour les bilans consolidés). Ce regroupement, assez classique, n'appelle pas de commentaire particulier.
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Immobilisations nettes
Stocks
Réalisable
Disponible
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Figure 1.1 Structure du bilan
Fonds propres
Provisions Dettes à moyen et long terme
Dettes à court terme d'exploitation
Dettes à court terme financières
Capitaux permanents
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3
Lesprovisionsrisques et charges représentent des dépenses futures pour probables dont le montant ou l'échéance n'est pas connu avec précision au moment de l'établissement du bilan. On peut discuter s'il faut les assimiler aux fonds propres ou aux dettes. Les provisions sont, de fait, une forme de mise en réserve et devraient, à ce titre, être assimilées aux fonds propres. Mais, pour certaines d'entre elles la probabilité de dépense future étant élevée, cette assimilation peut paraître excessive. Il ne s'agit cependant pas de dettes puisque ces provisions ne résultent pas d'un apport de capitaux par des tiers. Elles apparaissent donc séparément. Lesdettes à moyen et long terme comprennentles emprunts à long terme contractés par l'entreprise y compris ceux échéant dans l'année. Les dettes à plus d'un an échéant dans l'année sont incorporées dans les dettes à moyen et long terme car elles diffèrent fondamentalement des autres dettes à court terme. Elles sont le résultat de décisions d'endettement passées, ne sont liées en rien à l'exploitation de l'entreprise (elles ne peuvent donc être regroupées avec les dettes à court terme d'exploitation) mais n'ont pas non plus été contractées comme dettes à court terme (et doivent donc être distinguées des dettes à court terme financières). On appellecapitaux permanentsle total des fonds propres, des provisions et des dettes à moyen et long terme. Nous appeleronsdettes à court terme d'exploitationdes dettes à l'ensemble court terme résultant de l'activité d'exploitation de l'entreprise à l'exclusion des dettes financières qui reflètent les décisions d'emprunt à court terme: dettes commerciales, acomptes reçus sur commandes, dettes fiscales , sociales et salariales ainsi que les comptes de régularisation. l Lesdettes à court terme financières comprennentles emprunts à court terme contractés par l'entreprise. Lesautres dettes à court termen'ont pas la même nature dans la mesure où ces dettes ne dépendent pas de l'exploitation. On y retrouve, par exemple, les dividendes à distribuer qui résultent de l'affectation du bénéfice de l'exercice. Enfin, il peut être judicieux de regrouper lensemble desdettes financières (dettes à moyen et long terme et dettes à court terme financières).
Le besoin en fonds de roulement, la trésorerienette et le fonds de roulement net Plusieurs présentations résumées du bilan peuvent être réalisées. Nous en avons retenues deux qui permettent lune et lautre daméliorer rapidement la compréhension de la structure financière de lentreprise. Nous les développerons au travers déquations en utilisant les notations suivantes :
Notations IMN S R DISP
Immobilisés nets Stocks Réalisable Disponible
FP Fondspropres PROV Provisions DMLT Dettes à moyen et long terme DCTexpDettes à court terme dexploitation DCTfinDettes à court terme financières DCTaAutres dettes à court terme
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CAPperCapitaux permanents ( =FP+PROV+DMLT) DfinDettes financières (=DMLT+DCTfin)
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Moyennant ces définitions, l'égalité bilantaire, telle quelle ressort des bilans publiés, s'écrit de manière algébrique :
IMN+S+R+DISP = FP+PROV+DMLT+DCTexp+DCTfin+DCTa[1.1]
Une version simplifiée du bilan est obtenue en regroupant en un agrégat les actifs et les passifs d'exploitation. Cet agrégat est appelébesoin en fonds de roulement(BFR) et aussi, parfois, besoin de financement à court terme (en anglais:working capital requirement). Formellement, le besoin en fonds de roulement est défini par l'équation
BFR = S + R - DCTexp
[1.2]
Le besoin en fonds de roulement donne la masse de fonds liée à l'exploitation qui doit, si elle est positive, être financée. Ce besoin de financement résulte du cycle d'exploitation de l'entreprise. Il est lié au décalage entre les recettes de l'entreprise et les dépenses nécessaires pour réaliser son activité. Le besoin en fonds de roulement est déterminé par les caractéristiques de lexploitation de lentreprise : durée du cycle de production, durée découlement des stocks, délais de paiement des fournisseurs et des clients. L'identité bilantaire simplifiée s'écrit alors :
IMN + BFR + DISP = FP + PROV + Dfin+ DCTa
[1.3]
On notera que le total bilantaire auquel correspond cette identité bilantaire est différent du total bilantaire tel quil apparait dans le bilan publié.
Au-delà de cette première simplification, il peut être utile de résumer plus encore le bilan pour mettre en évidence la structure de financement de lentreprise. Ceci nous amènera à introduire deux nouveaux concepts : la trésorerie nette et le fonds de roulement net Latrésorerienette (T en anglais:net liquid balance) est définie comme la différence entre le disponible et les dettes à court terme financières :
T = DISP - DCTfin
[1.4]
La trésorerie nette peut être positive ou négative.Lidentité bilantaire devient alors :
IMN + BFR + T = FP + PROV + DMLT + DCTa
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[1.5]
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Lefonds de roulement net en anglais: (FRNnet working capital) est, par définition, égal à la différence entre les capitaux permanents et les immobilisations. Il s'agit d'un concept de financement à long terme: il indique le montant de capitaux permanents investis dans l'entreprise pour financer les actifs autres que les immobilisés. Un fonds de roulement net positif signifie que les capitaux permanents sont supérieurs aux immobilisés nets et que des capitaux permanents sont disponibles pour financer les besoins d'exploitation. Un fonds de roulement net négatif est le signe d'une insuffisance de financement en capitaux permanents par rapport aux immobilisés. Formellement, la définition du fonds de roulement net s'écrit :
FRN = FP + PROV + DMLT + DCTa- IMN
L'identité bilantaire résumée s'écrit alors :
FRN = BFR + T
[1.6]
[1.7]
Ceci nous donne donc une forme résumée de présentation du bilan puisquelle se ramène à trois postes. Cette forme a effectivement lintérêt de faire apparaitre immédiatement la structure de financement de lentreprise et son affectation entre dune part la trésorerie et dautre part les actifs et les passifs dexploitation. Notons que le total bilantaire résultant de cette forme résumée est, bien évidemment différent du total du bilan publié mais aussi du total du bilan simplifié tel quil résulte de léquation [1.3. Notons enfin que de l'égalité entre actif et passif ([1.1), il résulte que le fonds de roulement net peut également être calculé par le "bas du bilan" comme la différence entre actifs et passifs circulants.
FRN = (S + R + DISP) - (DCTexp+ DCTfin)
[1.8]
Cette approche, parfois utilisée, n'est toutefois guère fructueuse car elle masque la nature profonde du concept de fonds de roulement net qui est de donner des informations sur le financement de l'entreprise. Lidentité bilantaire résumée[1.7] permetde dégager de premières indications sur les règles de gestion à adopter pourassurer l'équilibre financier de l'entreprise. La première règle de gestion est que le fonds de roulement net doit être positif. En effet, le fonds de roulement net étant le solde des capitaux permanents par rapport aux immobilisés, un fonds de roulement net négatif signifierait qu'une partie des immobilisés est financée par des dettes à court terme. Or, les immobilisés sont, par essence même, très peu liquides alors que les dettes à court terme sont exigibles dans des délais rapprochés. En conséquence, l'entreprise dont le fonds de roulement net serait négatif aurait une grannde vulnérabilité. Mais la même relation[1.7]le fonds de roulement net et le besoin en fondsentre de roulement indique clairement qu'un fonds de roulement net positif n'est pas une condition suffisante d'équilibre financier.
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Si le fonds de roulement net est inférieur au besoin en fonds de roulement, il s'en suivra que la trésorerie sera négative c'est-à-dire que l'entreprise devra avoir recours au crédit bancaire à court terme pour couvrir la différence entre le besoin en fonds de roulement et le fonds de roulement net. Or, le besoin en fonds de roulement est un besoin permanent au même titre que les immobilisés. En conséquence, l'entreprise qui connaitrait un écart trop considérable entre son besoin en fonds de roulement et son fonds de roulement net serait susceptible également de devoir faire face à des problèmes de liquidité. Notons qu'un fonds de roulement net supérieur au besoin en fonds de roulement (et donc une trésorerie nette positive) constitue une structure financière confortable c'est-à-dire sans problème de liquidité mais peut provoquer un autre type de problème : celui de la rentabilité. En effet, une trésorerie nette positive risque de constituer un actif non investi dans des emplois rentables.
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2. Le compte de résultat
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Le bénéfice (ou la perte) de l'entreprise au cours d'un exercice donne une mesure comptable de l'enrichissement ou de l'appauvrissement des propriétaires de l'entreprise. Il est réparti entre distribution (dividendes et tantièmes) et mise en réserve. Dans cette section, nous présentons les principaux éléments qui sous-tendent la détermination du bénéfice. Il n'existe pas de présentation standardisée du compte de résultats valable dans tous les pays. En outre, les présentations prévues par certaines législations comptables ne sont pas satisfaisante d'un point de vue d'analyse financière. Enfin, la terminologie française n'est pas encore stabilisée et des confusions peuvent apparaîtrent entre des concepts comptables et financiers. Nous baserons donc notre analyse du compte de résultats sur une présentation adaptable à différents environnements comptables et législatifs. Au niveau le plus résumé, le compte de résultats peut être présenté comme suit :
Structure du compte de résultats Résultat avant charges financières et impôts - Chargesdes dettes - Impôts = Bénéfice
RACFI Cfin IMP BEN
Formellement, l'expression menant au bénéfice s'écrit donc :
BEN = RACFI - Cfin- IMP
[2.1]
Le résultat avant charges financières et impôts RACFI (le "earnings before interests and taxes" - EBIT - anglo-saxon ) a trois composantes : - le résultat d'exploitation (ou opérationnel) (Rexp) - le résultat financier (Rfin) - le résultat exceptionnel (Rx).
RACFI = Rexp+ Rfin+ Rx
[2.2]
Notons que, contrairement à la pratique comptable de certains pays (la Belgique notamment), le résultat financier repris ci-dessus ne tient pas comptes des charges des dettes. Lescharges des dettes résultent, en effet, des dettes contractées par l'entreprise pour financer l'ensemble de son actif. Le rapprochement entre produits financiers et charges des dettesn'est donc pas pertinent et les charges des dettes apparaissent dans notre présentation restructurée du compte de résultats en déduction du résultat total de l'entreprise avant charges des dettes et impôts. Une caractéristique fondamentale de la logique comptable est d'aboutir au résultat en prenant le solde des produits et des charges. Or, une charge ne correspond pas nécessairement à un décaissement. Lanalyste financier souhaite donc redresser les chiffres de résultats (comptables) pour y distinguer l'ensemble des charges non décaissées (non-cash expenses). Ce redressement nous amène à regrouper, au sein
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de chacune des rubriques, les amortissements, dotations aux provisions et réductions de valeur. Le résultat avant amortissements, dotations aux provisions et réductions de valeur est appeléexcédent brut total(en anglais,earnings before interests, taxes, depreciations and amortizations EBITDA°. La raison dêtre de cette présentation est disoler les montants ne correspondant à aucun décaissement afin de dégager, comme cela sera précisé ultérieurement, les flux financiers c'est-à-dire les montants encaissés et décaissés. La présentation que nous utiliserons ultérieurement ne fait pas de distinction entre les différentes catégories de charges non décaissées. Elle part de l'excédent brut total, somme des excédents bruts d'exploitation, financier et exceptionnel pour aboutir, après déduction des amortissements, provisions et réductions de valeur, au résultat avant charges financières et impôts. La structure du compte de résultats qui se dégage ainsi est présentée à la figure 2.1. Formellement, on a donc :
EBtot= EBexp+ EBfin+ EBx
RACFI = EBtot- DAM -PROV
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[2.3.a] [2.3.b]
Figure 2.1 Structure du compte de résultats
+ (opérationnel)
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=
-
valeurs =
et impôts -
-
=
+
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L'excédent brut d'exploitation La rubrique "excédent brut d'exploitation" est, sans nul doute, le volet le plus important de la détermination du résultat de l'entreprise. L'activité de celle-ci consiste, en effet, à acheter, produire et vendre; lexcédent brut d'exploitation donne le surplus financier (ou le déficit financier) résultant de l'activité d'exploitation courante de l'entreprise.
Tableau 2.1 Détermination de lexcédent brut dexploitation
Chiffre d'affaires et autres produits d'exploitation
- Prixde revient des ventes  =Achats de matières et de fournitures  -Variation de stocks  -Production immobilisée - Achatsde biens et services divers - Fraisde personnel = Excédentbrut d'exploitation
CA
PRV ACH S PIM B&S PERS EBexp
Formellement, l'excédent brut d'exploitation est donné par la relation suivante :
EBexp= CA - (ACH-S - PIM) - PERS - B&S
[2.4]
Par rapport à certaines présentations légales, le principal changement de présentation est de faire apparaître les postes variation des en-cours de fabrication, des produits finis et des commandes en cours d'exécution et production immobilisée comme des réductions de charge plutôt que comme des produits. En effet, l'accroissement des stocks de produits finis et semi-finis n'a pas encore donné lieu à une vente et il est donc prématuré de le considérer comme un produit. Par ailleurs, la production immobilisée doit être considérée comme des dépenses d'investissement et donc être soustraite des consommations liées à l'exploitation courante.
Plusieurs grandeurs intermédiaires valent d'être définies. Lavaleur ajoutée mesure l'enrichissement qui est réalisé par l'entreprise et qui est réparti entre les salariés, les apporteurs de capitaux (créanciers et actionnaires) et l'Etat (impôts). Elle est définie comme la différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires. La production se compose de : - la production vendue (CA); - la production stockée (variation du stock de produits finis,Spf) - la production destinée à l'entreprise elle-même (PIM). Les consommations intermédiaires comprennent : - les consommations de matières stockées; - les achats de matières et fournitures; - les services achetés à l'extérieurs.
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En notant VA la valeur ajoutée et en désignant parS la variation des totale stocks (=Spf+Smp), deux expressions peuvent en être données :
VA = CA +Spf+ PIM - (ACH -Smp+ B&S)
VA = CA - (ACH -S +B&S - PIM)
[2.5.a] [2.5.b]
C'est cette dernière formulation qui est utilisée dans le compte de résultats restructuré. Signalons que, pour être tout à fait précis, seule la partie de la production immobilisée correspondant à des achats de matière devrait être prise en compte dans la détermination de la valeur ajoutée. En effet, la production immobilisée est soustraite des achats pour le calcul de la valeur ajoutée afin de ne prendre que la part des achats correspondant à la production destinée à la vente ou au stock. La part des salaires reprise dans la production immobilisée n'étant pas connue, nous nous contenterons de cette approximation. Lamarge commerciale donne,pour les entreprises commerciales, la différence entre le chiffre d'affaires et le prix de revient des marchandises
Marge commerciale = CA - (ACH -S - PIM)
[2.6]
Remarquons que la variation de stock et la production immobiliséesont soustraites du montant des achats afin de n'imputer aux achats que la part relative à la vente en cas d'augmentation de stockou de rajouter la consommation de stock en cas de diminution. La marge commerciale diffère de la valeur ajoutée par la soustraction des biens et services divers achetés à l'extérieur. L'excédent brut d'exploitationmaintenant être obtenu, par combinaison peut des équations [2.4] et[2.5.b]soustrayant de la valeur ajoutée l'ensemble des en charges de personnel. Il s'agit d'un agrégat très important puisqu'il correspond au résultat d'exploitation avant amortissements, provisions et réductions de valeur. Ne dépendant que de la seule exploitation, il devra couvrir les charges financières, les impôts et rémunérer le capital de l'entreprise.
EBexp= VA - PERS
[2.7]
L'analyse de l'excédent brut d'exploitation (et de la valeur ajoutée dont il découle) permet de dégager les informations relatives à l'exploitation de l'entreprise indépendamment de sa politique financière c'est-à-dire de son endettement, de sa politique de dividende et de la politique fiscale de l'Etat.
L'excédent brut financier L'excédent brut financier correspond aux produits financiers résultant des immobilisations financières et des placements de trésorerie déduction faite des charges financières autres que les intérêts payés sur les dettes (par exemple, frais bancaires, agios, commissions de change).
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