Géologie et géochimie des sources thermominérales du Cameroun
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Description

  • cours - matière potentielle : la mise au point
  • mémoire
i I i 1 GÉOLOGIE ET GiOCHlMlE DES SOURCES THERMOMlNÉRALES - DUCAMEROUN Alain le MARECHAL
  • mgll de lithium
  • centraux de sorstom
  • phénomènes volcaniques actuels
  • propriétés théra- peutiques particulières
  • traits essentiels du phénomène hydrominéral
  • problemes posfis par les sources thermominfirales
  • venues d'origine profonde
  • température supérieure
  • eau
  • eaux

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 65
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Extrait

i
I
i
GÉOLOGIE ET GiOCHlMlE
DES SOURCES THERMOMlNÉRALES -
DUCAMEROUN
1
Alain le MARECHAL TRAVAUX ET DOCUMENTS DE L'ORSTOM N"59
Alain le MARECHAL
GEOLOGIE ET GEOCHIMIE
DES
SOURCES THERMOMINERALES DU CAMEROUN
ORSTOM-PARIS- 1976 Cet ouvrage a fait l'objet d'une thèse de Doctorat d'état
présentde h l'université de Paris VI
pour obtenir le grade de Docteur 6s-sciences, le 6 mars 1974.
Y La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 41, d'une part,
u que les ((copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées a
M une utilisation collective)) et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but
(i d'exemple et d'illustration, ((toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans
I( le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite)) (alinka ler de
(( l'article 40).
<( Cette reprksentation ou reproduction, par quelque procédk que ce soit, constituerait donc
(( une contrefaçon sanctionnee par les articles 425 et suivants du Code Pknals.
0 O.R.S.T.O.M. 1977
I.S. B.N. 2-7099-0428 - 4
2 A CHRISTINE
A VANT-PROPOS
Le Comité Technique de Géologie de SORSTOM m’a confié en 1966 IVtude
des sources thennominérales du Cameroun sur la proposition de M. le Professeur
P.M. Vincent qui était alors titulaire de la chaire de géologie à la Faculté des Sciences
de l’université du Cameroun. Ce travail a été effectué sous sa direction scientimue et
je lui suis infiniment reconnaissant de la confiance qu’il m’a ainsi accordée, des con-
seih, suggestions et critiques aussi amicaux qu %clairés, qu’il m’a prodigués tant sur le
terrain qu’au cours de la mise au point de ce mémoire.
Je remercie M. le Professeur R. Dars, mon Parrain Scientifique, qui mal@é
ses lourdes charges à l’Université de Nice s’est toujours intéressé au &roulement de
a accepté de faire partie du Juv. ce travail et
Avant mon départ MM. M. Lasserre et J.C. Dumort m’ont fait part de leur
expérience camerounaise et m’ont donné conseils et encouragement&
Les études sur le terrain ont duré quatre ans (1967-1969 et 1969-1971) du-
rant lesquels j’ai reçu l’appui logistique des dgférents seruices du Centre ORSTOM
M.R. Lefdvre. En particulier MN. M. Klur puis L. Nalovic, de Yaoundé dingé par
chefs de Laboratoire ont analyse’ les échantillons d’eau, tandis que grâce à M. M.
Boyer, chef de garage j’ai pu effectuer de nombreux déplacements sans soucis méca-
niques.
rui bénéficié de fructueux échanges de vues avec mes camarades du Centre
ORSTQM tout spéckzlement F.X. Humbel, pédologue, ainsi qu’avec les chercheurs
de l’Université du Chmeroun, notamment S.E. Belinga, géologue et P. Fritsch, &o-
graphe.
Cette étude n ’a été possible qu’avec l’appui et la bienveillante considémtion
des autorités camerounaises : M. Kamga, Dìrectmr du Service des Mines, MM, les
Préfets, Sous-Préfets et Chefs des Services Départementaux de I’ii&maoua et de
l’Ouest du Chmeroun
3 K Mele m’a accompagni dans toutes mes tournées et fut un aide précieux
à la fois technicien, interprète, guide, cuisinier, porteur, etc ...
Enfin nombreux sont ceux qui m’ont réservé un accueil généreux au cours
de ces tournées : missionnaires, éleveurs, planteurs, habitants de nombreux villages,
pour qui 1 ’hospitalité africaine n ’est pas un vain mot.
Que tous trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.
De retour en France j’ai entrepris I ’exploitation des résultats acquis sur le
terrain et la préparation de ce mémoire. M. le Professeur G. Camus, Directeur Géné-
ral de I’O.R.S.T.O.M., et M. J. Sberac, Secrétaire Général m’ont accordé toutes faci-
lités pour mener cette tâche à bonne fin et je les en remercie vivement.
ma reconnaissance à M. le Professeur J. Nicolas qui a bien voulu J’exprime
m’accepter dans le laboratoire de Géologie Appliquée qu ’il dirige à 1 ’Université de
Pans VI et présider le Jury de cette thèse.
En compagnie de mes camarades J.H. Guillon et B. Boulangé, j’ai trouvé
dans ce Laboratoire l’accueil sympathique de B. Hiéronymus, P. Robert et I! Bild-
gen, l’aide des chimistes et le concours dévoué de Mlle MA. Lançon, documentaliste.
Le traitement des données par ordinateur a pu être effectué d’une part
grâce à l’appui de M. M. Défossez auprès du Centre d’lnformatique Géologique de
I%cole des Mines de Paris et à la collaboration de Mme H. Teil, d’autre part grâce au
concours de G. Maglione qui m’a fait partager son expérience acquise aux Etats-Unis.
Je remercie vivement M. le Professeur J. Faucherre de l’intérêt qu’il a porté
., h ce travail en.critiquant les intetprdtations géochimiques et en acceptant de faire
partie du July.
J’adresse également mes remerciements aux Services Scientifiques Centraux
de SORSTOM qui ont contribué à ce travail. M. M. Pinta et le Service de Spectrogra-
phie ont analysé les déments en traces. M. Danart a réalisé les cartes, sous la direc-
tion de M. Combroux. ïWM. Bonnet-Dupeyron, Hiernaux et Mlle Dardenne ont
apporté leur concours dans la réalisation matérielle de cet ouvrage.
4 (( L’eau occupe dans l’histoire de notre planète et dans
celle de ses éléments chimiques et de ses atomes une po-
sition tout à fait particulière et unique.
C’est pourquoi, dans I’état actuel de la science, aucun
corps n’a en géochimie une importance comparable à
celle des eaux naturelles.
Il faut les prendre (...) en entier et non en dégager seule-
ment des parties. ))
VERNADSKI (1930)
5 INTRODUCTION
i -D€~FIN~ION
Il n’existe pas de définition simple et complete des eaux thermominérales
car le terme recouvre des notions complexes. Plusieurs caracteres les différencient
des eaux soutenaines ordinaires : leur température, leur minéralisation et leur ac-
tion thérapeutique, mais ces caractères peuvent ne pas se prdsenter simultanément.
D’oh la définition de Lefort (1860) citée par De Launay (1899) : (( On doit enten-
dre par eaux minérales toutes celles qui, en raison, soit de leur température bien su-
périeure a celle de l’air ambiant, soit de la quantité ou de la nature spéciale de leurs
principes salins et gazeux, sont ou peuvent être employées comme agents médica-
menteux. ))
On voit que l’accent est mis sur l’aspect médical qui est aussi le seul souli-
gné dans la définition administrative actuelle citée dans la nomenclature des sources
d’eaux minérales françaises (Annales des Mines, 1961) : u Les dénominations c eau
minérale ,P, u eau minérale naturelle Y ou toute autre contenant ces mots sont ré-
servées aux eaux douées de propriétés thérapeutiques, provenant d’une source dont
l’exploitation a été autorisée par décision ministérielle, dans les conditions prévues
par les lois et règlements en vigueur Y, ce que G. Castany (1967) énonce plus simple-
ment : c Une eau thermominérale est une eau naturelle douée de propriétés théra-
peutiques particulières. Y
Les hydrogéologues pour qui l’aspect médical est secondaire ne sont pas sa-
tisfaits par ces définitions et en ont proposé d’autres.
P. Fourmarier (1939) qualifie d’eaux minérales :
(1) les venues d’origine profonde au moins pour un de leurs constituants,
(2) les eaux qui renferment en quantité anormale des éléments exceptionnels,
6 (3) les eaux d‘origine superficielle qui ont pénétré assez profondément dans la
croûte terrestre pour que leur composition se soit notablement modifiée.
De plus, une eau est dite thermale lorsque sa température est sensiblement
B la température moyenne annuelle. Cadisch (1969) cite la définition in- supérieure
ternationale du (( Codex alimentarius )) : une eau minérale désigne une eau dont le
résidu sec est supérieur à 1 gll, ainsi que les eaux contenant au choix au moins :
1 mgll de lithium, 5 mg/l de fer, 10 mgll de strontium, 5 mgll de brome, 1 mg/l d’
iode, 2 mg/l de fluor, 13 mgll d’hydroarsénate HA SO^), 4 mg/l d’acide métabori-
que (HB02), des ions hydrosulfureux ou thiosulfates, de l‘hydrogène sulfuré (H2S)
ou 025 gll(125 cm3/l) d’anhydride carbonique libre.
Lopez de Ascona (1969) cite la définition de l’Union Internationale des
Sciences Géologiques (I.U.G.S.) : une eau minérale est

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