LA STRATÉGIE D  ENTREPRISE ET SA MISE EN ŒUVRE
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LA STRATÉGIE D 'ENTREPRISE ET SA MISE EN ŒUVRE

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L Les choix stratégiques des années passées ont permis à la Banque de démontrer sa réactivité et son efficacité tout au long de l’année 2008 :
LASTRATÉGIEDENTREPRISEETSAMISEENŒUVRE
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1| La stratégie
 la qualité des services rendus dans le cadre des relations entre les particuliers et la sphère financière renforce le rôle de la Banque de France à travers les commissions de surendettement.
Pour faire face aux enjeux auxquels la Banque est confrontée dans l’exercice de ses missions, six priorités stratégiques ont été définies pour la période 2008-2012.
1|1 Six axes de développement pour 2008-2012 Le Traité de l’Union européenne, les statuts du Système européen de banques centrales (SEBC), la législation nationale confèrent aux missions de la Banque de France un socle robuste et pérenne. Ces missions s’exercent dans un contexte mouvant, lié notamment à l’évolution de l’économie mondiale, aux mutations du système financier, et à l’intégration financière européenne, à l’élargissement de l’Eurosystème (16 membres depuis le 1erjanvier 2009).
 la crise a démontré l’efficacité de l’adossement de la supervision bancaire à la banque centrale ;
 sa présence sur les marchés lui a donné la capacité de suivre au jour le jour les événements liés à la crise, de comprendre intimement les difficultés des contreparties (accèsàlaliquidité)etdavancerdespropositionsadaptéespour réduire les tensions sur le marché monétaire ;
 la forte expertise en analyse financière, acquise de longue date, a justifié le choix par le gouvernement de faire de la Banque de France, à travers son réseau de succursales, le relais « naturel » du médiateur du crédit dans les départements ;
 elle a souligné la crédibilité de ses travaux sur la conjoncture et la stabilité financière ;
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Banque de France  Rapport annuel  Exercice 2008
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à réduire les risques de vulnérabilité identifiés, prioritairement dans le champ des entreprises financières régulées, mais aussi en analysant le rôle des acteurs non régulés. Avoir une capacité de diagnostic et de gestion rapide et efficace des crises du système en coopération avec tous les acteurs concernés, nationaux, européens, internationaux est primordial. La proximité entre le superviseur bancaire et la banque centrale procure un avantage déterminant. En effet, ce modèle permet de disposer d’un tableau de bord et de commande complet, et donc d’être beaucoup plus réactif. Les données de marché, les informations remontant des opérateurs de marché, déduites des opérations menées par la Banque de France directement sur les marchés ou obtenues des établissements de la place, peuvent être utilement croisées avec les données prudentielles. L’ensemble donne une vision extrêmement large et sûre de ce qui se passe dans les moments de tensions et de crise. Cette proximité entre la Banque de France et la Commission bancaire est donc source d’efficacité. Les synergies entre les directions opérationnelles et d’études sont également développées. La mission de surveillance des moyens de paiement, des systèmes d’échange et de règlement-livraison de titres, confiée à la Banque de France, permet de compléter utilement cette vision globale. À cet égard, le rapport Deletré sur l’organisation et le fonctionnement de la supervision des activités financières en France, remis en janvier 2009 au ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, MmeLagarde, conforte le rôle pivot de la Banque de France dans ce domaine. Le rapprochement envisagé à ce titre entre les autorités d’agrément et de contrôle des secteurs de la banque et de l’assurance, en particulier entre la Commission bancaire et l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM), ne remet pas en cause le principe d’adossement de la supervision des établissements financiers à la banque centrale. Le rapport Larosière, remis le 25 février 2009 au président de la Commission européenne, M. Barroso, contient des propositions qui vont également dans ce sens : tout en mettant en exergue l’importance de la dimension macroprudentielle, le rapport suggère que la supervision au niveau européen des risques financiers systémiques soit confiée à une instance adossée à la Banque centrale européenne.
1|1|1 Occuper une position deleaderdans l’analyse économique et monétaire Pour ce faire, la Banque de France se doit de maintenir, voire de renforcer sa capacité de préparation et d’explication de la politique monétaire et d’asseoir son influence dans les études, y compris en microéconomie, la recherche et la statistique publique. Ce rôle ne doit pas se limiter à la sphère nationale. La Banque de France doit être reconnue comme l’une des institutions de référence en matière monétaire et financière dans la zone euro et dans les enceintes européennes et internationales auxquelles elle participe (cf. graphique « Participation de la Banque de France aux groupes internationaux », section 2|2|1). Au-delà du recrutement d’une trentaine d’économistes et de chercheurs programmé sur 2008-2010, c’est aussi en resserrant des liens, vecteurs de fertilisations croisées, avec le milieu universitaire que la Banque de France développera ses capacités en matière de recherche. À cet égard, le partenariat noué avec l’École d’Économie de Toulouse (TSE) présente d’énormes potentialités. Cette ambition passe également par une valorisation de ses travaux vis-à-vis d’un large public. Aujourd’hui plus que jamais, la Banque de France a un souci d’éducation financière. À ce titre, elle entend développer, en la renouvelant, son offre de publications afin d’assurer une meilleure diffusion de ses travaux d’analyse et d’étude, de son message sur la politique monétaire et de sa présentation des faits économiques, permettant leur compréhension par tous. La réorganisation conduite en 2008 pour recentrer les structures de la direction générale des Études et des Relations internationales et constituer une direction générale des Statistiques matérialise l’importance ainsi que l’autonomie de la fonction statistique dans l’entreprise avec une responsabilité de coordination, de valorisation des outils et des produits et de plus large diffusion (cf. section 2|1). 1|1|2 Être un acteur majeur de la stabilité financière Un tel positionnement nécessite d’être en capacité de détecter l’apparition de risques susceptibles d’entraîner une menace systémique, s’ils ne sont pas correctement traités. En permanence, la Banque de France œuvre
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