LE MARCHE DU PORC DANS L'UNION EUROPEENNE*

Benjamin.Vallin

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LE MARCHE DU PORC DANS L'UNION EUROPEENNE*

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 LE MACREHD SEP ORUDTILAS IEIT, RSRNCAE SEVA TLOCIE SE08  3 N 20 29  

 

PORC /UE

L E CHE P T E L DE T RU I E S DANS L ' UN I ON A 1 5 MOY ENNE MOB I L E SUR 3 ENQUE T E S 1 3 . 2 M 1 3 . 1 I 1 3 . 0 L 1 2 . 9 L 1 2 . 8 I 1 2 . 7 O 1 2 . 6 N 1 2 . 5   S 1 2 . 4   D 1 2 . 3  1 2 . 2 E  1 2 . 1   T 1  2 . 0   E 1  1 . 9   T 1  1 . 8   E 1  1 . 7   S 1  1 . 6 1 1 . 5 . 1 9 9 8 . 1 9 9 9 . 2 0 0 0 . 2 0 0 1 . 2 0 0 2 . 2 0 0 3 . 2 0 0 4 . 2 0 0 5 . 2 0 0 6 . 2 0 0 7 . 2 0 0 8 . S o u r c e : OF F I CE DE L ' E L E V AGE d ' a p r e s E UROS T AT  

  LE MARCHE DU PORC DANS L'UNION EUROPEENNE *     LE CHEPTEL, LA PRODUCTION, LES ABATTAGES     - Le cheptel (cf. tableaux 1 et 2 en annexe)     L’inflation des coûts de production, consécutive à la hausse du prix de l’aliment du bétail a fortement impacté l’ensemble de la filière européenne. Au mois de juin 2008, le cheptel total de l’Europe à 27 a chuté de 5,6 % par rapport à juin 2007 avec 152,4 millions de têtes, soit une réduction de 9 millions de têtes en un an. La diminution rapide observée dans les NEM en 2007, s’est poursuivie en 2008 (- 12,8 %). Les réductions du cheptel à l’Ouest (UE à 15) ont été en moyenne moins fortes (- 3,5 %) mais ont représenté également la moitié des effectifs perdus. Le nombre de truie a été ramené à 14,3 millions, soit une réduction du cheptel européen d’un million de tête en un an. La réduction du cheptel de truies dans les pays de l’UE à 15 a représenté 6 % des effectifs et plus de 17 % pour les 12 Nouveaux Etats Membres.    

    Le cheptel allemand, qui représente le premier effectif européen avec 26,8 millions de porcs, a stoppé sa croissance. Il a reculé légèrement, de 1,3 %, en 2008, soit une diminution de 350.000 têtes par rapport à 2007. Cette baisse est restée relativement faible en Europe en raison de la forte demande de l’industrie d’abattage. Toutefois, la forte croissance du coût de l’aliment du bétail n’a pas permis aux éleveurs de conserver leur potentiel de production et les a amenés à réduire de 5 % leurs effectifs de truies. Certains producteurs pourraient s’être désengagés de la production porcine au profit des productions végétales plus rémunératrices.   Les Pays-Bas représentent le seul pays européen à maintenir une croissance de son cheptel total en 2008 (+ 1,2 %). Il compte 11,8 millions de porcs. Toutefois la conjoncture s’est rapidement retournée et les effectifs de truies ont chuté dans le même temps de 5,6 % (65.000 têtes en moins).   L’année 2008 correspond à une profonde restructuration au Danemark. Le cheptel total et les effectifs de truies ont chuté d’environ 10 % chacun. Cela représente la plus forte évolution de l’Union à 15. Cependant, avec 12,2 millions de têtes, le Danemark représente encore le cinquième cheptel en Europe.                                                  *  Les tableaux et les graphiques sont en annexe, de la page 339 à la page 348  

PORC /UE En France, la réduction des effectifs, régulière depuis 2000, s’est poursuivie (- 1,2 % en 2008). Le recul a été moins important que chez la plupart des grands pays producteurs européens. Avec 14,7 millions de porcs, soit 9,6 % du cheptel de l’UE à 27, la France reste le 4 ème  pays détenteur de porcs en Europe. Les effectifs de truies ont chuté plus nettement (- 3,4 %), soit 43.000 truies de moins qu’en 2007.   Après le Danemark, l’Espagne a connu la plus nette réduction du cheptel (- 8,0 %). Près de 2,2 millions de porcs n’ont pas été maintenus dans les élevages, dont 240.000 truies. L’Espagne, qui s’était rapprochée de l’Allemagne en terme de cheptel en 2007, a décroché cette année avec un écart supérieur à 2 millions de têtes.   En Italie, le cheptel est resté relativement stable en 2008. Le cheptel total (9,3 millions de têtes) et celui de truies ont baissé respectivement de 0,7 % et de 2 %. Les producteurs italiens ont maintenu leur potentiel de production grâce à un prix du porc plus élevé que la moyenne européenne, probablement en raison d’une bonne valorisation du produit fini (jambon sec et plus généralement salaison).   Au Royaume-Uni, le cheptel total a diminué de 3,6 %. Une nouvelle baisse plus importante devrait intervenir en 2009 en raison d’une forte réduction des effectifs de truies en 2008 (- 7,1 %).   En Belgique le cheptel total est resté stable (+ 0,2 %) en 2008, mais le nombre de truies a diminué rapidement (- 5,8 %).   L’impact de l’augmentation du coût de l’aliment a été plus fort dans la plupart des 12 NEM. Les cheptels totaux ont reculé en moyenne de 12,8 % et les effectifs de truies de plus de 17 %. Les plus importantes réductions ont été constatées en Pologne (- 2,3 millions de porcs) et en Roumanie (- 0,9 million de porcs). La baisse plus marquée du nombre de truies annonce pour 2009 une accélération de la chute des effectifs en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, en République tchèque, en Bulgarie et en Slovaquie.   - La production et les abattages (cf. tableau 3 en annexe)     Après deux années de croissance, la production de l’Union européenne à 27 a reculé finalement de façon assez modeste (- 1 %) et représente 22,537 millions de tec. Les réductions de cheptel dans une majorité d’Etats membres expliquent le repli de la production européenne. Sur l’ensemble de l’année 2008, l’évolution de la production des pays de l’UE à 15 est restée positive (+ 0,7 %), mais la baisse de la production a été massive (- 8,1 %) dans les 12 NEM, et a représenté environ 340.000 tec de moins sur l’année.   PRODUC T I ON I ND I GENE BRU T E DANS L ' UN I ON EUROP E ENNE A 1 5 MOY ENNE MOB I L E 4 T R I ME S T RE S 5 8 5 7 M 5  6   I 5  5   L   L 5 4   I 5  3   O  5 2 N   S 5 1     T 5 0   E 4  9   T  4 8 E   S 4 7 4 6 4 5 . 2 0 0 3 . 2 0 0 4 . 2 0 0 5 . 2 0 0 6 . 2 0 0 7 . 2 0 0 8 . 2 0 0 9 S o u r c e : E UROS T AT

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