Newsletter BENIN
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Newsletter BENIN

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Newsletter BENIN

Informations

Publié par
Nombre de lectures 104
Langue Français

Extrait

L
É
C
O
N
O
M
I
E
D
U
B
E
N
I
N
B
I
M
E
S
T
R
I
E
L
mars / avril 2006 - N°20
Fructueux
échanges entre
Chambres de Commerce
A CHAUD
P. 2 & 3
C’est dans l’air
Créer
Produire
P. 3
Financer
Développer
En vue
P. 2 & 3
L’essentiel
En bref
P. 4
Ici et là
Appel
d’offres
Une décennie après la libéralisation du secteur
des assurances au Bénin, force est de constater
que malheureusement le Bénin reste un petit
marché qui peine à se développer.
Avec 18,5 milliards de primes collectées en
2004 et un taux de croissance inférieur à 10%,
nous sommes encore loin des performances de
certains pays de la zone ouest africaine comme
la Côte d'Ivoire (122 milliards) ou le Sénégal (58 milliards).
Le marché serait-il saturé ou y aurait-il un défaut de matière assurable?
Trois fois non ! La sous assurance de l'économie et de la société
béninoise est notoire.
Hormis les assurances obligatoires, la plupart des entreprises n'ont pas
de couvertures adaptées aux risques engendrés par leurs activités. Des
pans entiers de l'économie comme l'agriculture et le secteur informel
n'ont quasiment pas été investis par les assureurs.
Dans le domaine de la prévoyance sociale, le bilan est encore plus
lourd, combien de béninois ont-ils accès à l'assurance maladie et à la
retraite ?
Au-delà du constat, il est impératif et urgent de réagir et d'oeuvrer
activement au développement de l'Assurance au Bénin.
Pour les Assureurs béninois, cela passe par une rénovation de l'offre
d'assurance en la mettant en adéquation avec les besoins réels des
acteurs économiques et des populations, tant au niveau des produits
que des modes de commercialisation. Cette démarche doit être
accompagnée par des campagnes intensives d'information adaptées
aux différents contextes socioculturels. Un professionnalisme accru est
également nécessaire dans la gestion des compagnies pour garantir
leur pérennité.
Dans cette recherche de la croissance, les gouvernants ont un rôle
prépondérant à jouer. Tous les efforts des Assureurs resteront vains si
un cadre législatif et fiscal propice à la souscription de contrats
d'assurance n'est pas mis en place au Bénin. Le dynamisme de certains
marchés de la sous-région provient en grande partie des mesures
incitatives prises par l'Etat.
L'Etat béninois a tout à gagner dans la croissance du secteur des
assurances. Outre une meilleure protection des biens et des personnes,
le développement du marché aura un impact positif sur les résultats
taxables des compagnies et leur capacité à jouer pleinement leur rôle
d'investisseurs institutionnels.
Cette remise en cause des uns et des autres est impérative, car
Assurance et Développement sont indissociables.
La lutte contre la pauvreté passe également par l'Assurance. La
fragilisation économique de nos compatriotes, est exacerbée par une
exposition permanente aux aléas de l'existence (maladie, destruction
du patrimoine et de l'outil de subsistance, aléas climatiques, etc.). Par
un transfert de ces risques sur l'assureur dont la mission est de prendre
en charge leur réparation économique, le cycle de la pauvreté pourra
être ralenti, voire dans certains cas stoppé.
C'est pour participer activement au développement de l'Assurance au
Bénin que la compagnie Avie s'est installée en 2005.
Le Bénin a besoin d'Assurances !
Evelyne FASSINOU
Administrateur Directeur Général de Avie
OPINION
Plusieurs accords de coopération ont été signés fin janvier entre la
Chambre de Commerce et d'Industrie du Bénin et la Chambre Islamique
de Commerce et d'Industrie.
La Chambre Islamique de Commerce et
d'Industrie (CICI) avait choisi, fin janvier,
Cotonou pour ternir sa quarantième
réunion du comité exécutif, ainsi que sa
vingt-deuxième assemblée générale. Une
occasion pour approfondir les relations
entre la CICI et la Chambre de Commerce
et d'Industrie du Bénin (CCIB) et de signer
plusieurs accords de coopération.
La CICI, qui
a son siège à Karachi au
Pakistan, a été créée en mai 1979 à Fès au
Maroc lors de la dixième Conférence
Islamique des Ministres des Affaires
Etrangères. Elle est une émanation de
l'Organisation de la Conférence Islamique
(OCI)
mais
dispose
d'un
budget
indépendant du secrétariat général.
Le Ministre d'Etat chargé de la
Planification et du Développement, Zul
Kifl Salami, et le président de la CICI,
Cheikh Saleh Ben Abdyllah Kamel, ont
officiellement lancé la Mutuelle nationale
de solidarité. Appuyée par la CICI et la
CCIB, cette mutuelle viendra en soutien
aux
populations
déshéritées
sur
l'ensemble du territoire du Bénin.
Pourront bénéficier de son assistance,
matérialisée notamment par des prêts à
taux bonifiés, les porteurs de projets, les
petits et moyens entrepreneurs, les
agriculteurs, les artisans et les femmes. La
mutuelle, dont l'appel de fonds lors du
lancement a déjà permis de la doter de
F CFA 50 millions, sera une filiale de
l'Organisation internationale de la Zakat.
Troisième pilier de l'Islam, la Zakat signifie
littéralement purification. «
En Islam, la
Zakat est un paiement annuel obligatoire
[purificateur], en nature ou en argent,
qu'un musulman nanti doit
effectuer au
profit des nécessiteux qui en ont droit
».
Trois autres accords de coopération entre
la CICI et la CCIB ont été également
signés. L'un consiste en la réalisation
d'une étude de faisabilité dans la
perspective
de
créer
un
Centre
d'enseignement de la langue arabe et de
l'éthique des affaires. Si le projet se
concrétise, la CICI prendra en charge
l'envoi de formateurs et fournira le
contenu des enseignements du centre
tandis que la CCIB fournira notamment le
local et le logement des formateurs.
Toujours dans le domaine de la
formation, les deux chambres se sont
engagées à mener une étude de
faisabilité en vue de la création de
l'Institut islamique professionnel sous-
régional Cheikh Saleh Ben Abdyllah
Kamel. Doté d'un capital de F CFA 1,1
milliard, il offrira des formations aux
ressortissants des pays membres de
l'Union Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA) et de la Communauté
Economique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO) dans les domaines des
télécommunications, de la gestion et
comptabilité, du management et du
marketing, du commerce international,
de la restauration, de l'hôtellerie et du
tourisme. Les enseignements seront
dispensés en trois langues (arabe, anglais
et français).
Enfin, si l'étude de faisabilité est
concluante, les deux chambres se sont
entendues pour créer une société de
télécommunication.
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents