Comme l a dit Montaigne...
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Description

Il paraîtrait que l’argent ne fait pas le bonheur, mais il paraîtrait également qu’il y contribue. Jules Renard a dit: « Si l’argent ne fait pas le bonheur… rendez-le ! » J’ai vingt et un ans, je suis étudiante et je médite chaque jour à ce propos. Ce que j’en pense? J’aurai pu tenir le même discours que Montaigne: « Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul ».

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Publié le 07 juillet 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

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D laquelle il vit. Depuis des siècles, il se développe, se questionne et expérimente. Après les dessins dans les grottes, la chasse et la pêche ; l'Homme s'est mis à vouloir apprendre, à vouloir parler, enseigner, croire, à vouloir gouverner, conquérir, tuer pour y arriver ; l'Homme s'est battu, défendu, révolté, rabaissé, sans jamais parvenir à trouver un juste milieu. Telle est notre nature. Dans un monde qui ne cesse de changer ; entre améliorations technologiques et régression sociale, que deviendrons-nous ? Il est difficile de trouver sa voie, de s'y tenir et de ne jamais douter de son avenir. Et pourtant, c'est ce que l'on attend de nous. Qu'imaginons-nous pour demain ? Dans quel monde construirons-nous notre avenir, qu'il soit professionnel ou familiale, toujours plus personnel ? Comment vivront nos enfants ? Est-il bon d'en avoir ? Et dans tout ça, pouvons-nous encore compter sur cette Terre que nous détruisons sans relâche ? Autant de questions qui façonnent notre esprit et nous angoissent, chaque jour un peu plus. Apparue dans un monde confus, les années 90 et ses nombreux virages : si la fin de la Guerre Froide éloigne le spectre d'une apocalypse nucléaire, elle n'apaise pas les tensions dans le monde. Les conflits entre États sont moins nombreux qu'au début du XXe siècle. En revanche, les conflits séparatistes se multiplient sur tous les continents, avec l'apparition de guérillas et/ou de groupes terroristes. Les guerres civiles sont particulièrement nombreuses dans les pays du Tiers monde, où l'absence de démocratie débouche sur de violentes luttes pour le contrôle du pouvoir. C'est pourquoi, afin de mieux nous projeter dans un avenir encore incertain, nous retracerons les grandes lignes du siècle dernier en quatre temps : l'hyperpuissance américaine ; les fractures du monde arabe, l'internationalisation du terrorisme et enfin le cas africain. Puis à une échelle plus petite, et parce que je suis de nationalité française, nous verrons comment se portait l'Europe dans ces années-là. Et nous finirons ainsi avec notre chère Marianne. Quel(s) choix auraient-elle dû faire ou ne pas faire ? L'a-t-on dirigée avec suffisamment d'entrain et de convictions pour son bien ? Ne l'avons-nous pas menée à sa propre perte ? Et qu'en pensent les principaux protagonistes, les Français ? Ainsi, nous serons en mesure de répondre à une question aussi large que celle qui m'a été posée : « Comment les jeunes d'aujourd'hui, acteurs de la société de demain, imaginent-ils le monde dans lequel ils aimeraient vivre à l'horizon 2020 ? ». Mais pour cela, encore faut-il soulever un dernier point : « acteur de demain ? » cela n'est-il pas à reconsidérer ? D'un point de vue bien large, il est vrai que les jeunes d'aujourd'hui ne constituent qu'une infime partie de la société active puisque, selon mes propres études, la plupart des étudiants sont aidés par leurs parents et/ou par le biais des bourses universitaires pour subvenir à leurs besoins ; et que par définition, ils représentent une catégorie spécifique de la population .
Comme l'a dit Montaigne...
Cependant, il n'est pas sans oublier qu'un étudiant sur deux, est salarié durant les vacances scolaires, notamment Juillet-Août. De plus, à l'heure actuelle, dans une ville telle que Nancy, la marché du travail est fermé. Il y a trop d'étudiants pour le nombre de postes à pourvoir. Cela indique clairement la volonté si ce n'est le besoin pour un jeune d'aujourd'hui de se lancer activement dans la société. En me basant une fois encore sur mes sondages et connaissances, nous savons de sources sûres qu'il n'est pas rare de voir un étudiant concilier sa vie estudiantine avec un contrat que l'on nomme de ce fait « contrat étudiant » d'une moyenne de douze heures par semaine. Et cela s'applique pour les deux tiers des élèves. Ne sommes-nous donc pas en droit de nous qualifier d'acteurs de la société d'aujourd'hui, avant de penser à celle de demain ? Qui plus est, un tel sujet n'est-il pas bon de poser à l'ensemble de la population au lieu de se cantonner aux abonnés du Service Civique ? Encore, cela ne montre-t-il pas l'état d'esprit dans lequel nous nous sommes enfermés depuis plusieurs années ? Autant de questions qu'il est nécessaire de mettre à plat, à défaut de pouvoir y répondre dans l'immédiat, pour oser imaginer un avenir personnel. C'est pourquoi, j'ai jugé utile d'étendre mes recherches au sein de mes cercles d'amis. Ainsi, pouvons-nous entrer dans le vif du sujet sans douter d'une réponse minimaliste.
Tout d'abord, nous allons voir comment se porte le Monde au sortir de la Guerre Froide, lorsque mes sujets et moi-même naquîmes. Le « nouvel ordre mondial » se caractérise par de nombreux éclats politiques et économiques. Des menaces diffuses apparaissent désormais, notamment la prolifération nucléaire, qui est alimentée par la désagrégation de l'URSS ; et le terrorisme international, dont le champ d'action ne se limite pas au monde occidental. Comment se porte l'Europe dans tout ça ? Dans un deuxième temps, nous allons faire une mise au point à une échelle plus réduite : l'Europe. Après la chute du mur de Berlin et la disparition de l'URSS, l'organisation territoriale de l'Europe est bouleversée par l'apparition de nouveaux États. Ce renouveau permet l'élargissement de l'Union européenne aux pays de l'Europe orientale, mais les disparités économiques entre les nouveaux adhérents et les plus anciens sont considérables. Qu'en est-il de l'Hexagone ? Enfin, avant d'entamer le sujet principal de ce papier, retraçons brièvement le cas Français. Les conditions de vie se sont considérablement améliorée en France durant une cinquantaine d'années. Cette évolution est, pour partie, le résultat d'une accession à la consommation de masse, et le fruit d'une politique sociale de longue durée. La démocratisation de la culture et l'ouverture au monde ont également favorisé l'émergence de nouveaux comportements. Pourtant les difficultés économiques persistent. Malgré les progrès qu'ils ont vécus depuis deux générations, les Français doutent parfois de leur avenir. Nous voici donc lancés dans une France instable dans un monde toujours plus attiré par le pouvoir. Qu'en est-il de nous, de notre présent et de notre avenir ?
L'heure est au bilan sur ce que nous a confié l'Histoire. Celle-ci nous permet de
comprendre notre situation actuelle, avant de penser à celle de demain. L'une entraînant l'autre. C'est pourquoi on s'y réfère constamment et c'est pour cela que j'ai choisi d'en faire un résumé avant d'attaquer le sujet principal. Il me paraît judicieux de s'y attarder pour comprendre, de s'y rapporter pour élargir notre point de vue et ainsi d'éviter d'avoir un avis trop subjectif. Car pour pouvoir penser à son intérêt personnel, il faut en premier lieu pouvoir nous situer. Nous sommes donc les « jeunes d'aujourd'hui », et pour la majorité, des étudiants. Nous avons tous suivi un enseignement scolaire qui nous a donc imposé les données précédemment énoncées. Nous avons grandi en entendant nos parents parler de tel ou tel papier (« impôt », « taxe », « salaire », etc.) sans trop comprendre ce que cela pouvait être exactement. Et nous avons grandi en apprenant l'Histoire du monde et de notre pays, sans pour autant comprendre ce qu'il se passait sur le moment présent. En effet, revenons sur le programme scolaire en tant que tel. Aucun enseignement obligatoire ne traite des faits présents, des décisions que notre gouvernement prend. Cela ne nous concerne donc pas avant d'être majeur et de pouvoir voter ? Il faudra attendre l'enseignement supérieur pour découvrir un tout autre visage sur le monde qui nous entoure et dans lequel nous vivons. Cela empêche-t-il les jeunes de s'y intéresser d'eux-mêmes ? Vous en conviendrez, il n'est pas exclue pour autant qu'on prenne les devants par curiosité et/ou par nécessité. Mais de quelles façons ? Comment évaluer et avoir notre propre avis sur une question aussi large quand nous sommes encore en train de nous faire éduquer, et de ce fait, influencer ? Comment parvenir à obtenir des réponses objectives quand nous vivons quotidiennement avec nos parents qui ont déjà leur(s propre(s) avis ? Au delà de ce point de vue minimaliste, est-il bon de regarder la télévision quand celle-ci est accablée par les médias ? Pouvons-nous faire confiance à ces derniers ? Quoi lire ? Quoi écouter ? Autant de questions qui laissent sans réponse lorsque nous grandissons et que nous apprenons avant toute chose à se connaître soi-même. Et pourtant, nous jouissons chaque jour de ce mode de vie, nous en sommes aussi les premières victimes : victime de la société de consommation (génération « Mac Do', Apple and co » 1 ), victime de la propagande sous-jacente et grandissante, victime de décisions qui ne sont en aucun cas les nôtres. Puis, vint le jour où nous soufflâmes nos 18 bougies. « Je suis nul en Histoire et la politique, je m'en fous », tel est le refrain de beaucoup trop de jeunes. Pourquoi ? Comment se fait-il que ce qui fait notre pays, notre Monde, n’intéresse qu'une partie de ces hommes, ces futurs citoyens ? Comme nous l'avons vu précédemment, nous sommes apparus dans un Monde en mutation. Aux marges des années 2000 et des nombreux changements effectués et annoncés, nous avons vécu nos premières années. De ce fait, nous avons commencé notre vie dans une France partagée entre la gauche et la droite, dans un Monde en reconstruction. Nous avons grandi, pour la plupart, avec la télévision, la radio, l'ordinateur, les jeux vidéos, l'égalité homme-femme, la laïcité... Lorsque je pose la question, certains me répondent : « J'avais plein de Barbie, des Poggs, des Pokémon, des Diddle » autant de marques de jouets qu'il n'en faut à un pays pour aider à relancer l'économie. « Que regardais-tu ? -Canal J ! », une bien belle chaîne pour diffuser les publicités nécessaires à la bonne vente de ces produits, quand ce n'était 1 Comme j'aime le dire.
pas sur la Une, le matin, entre deux parties de « TFou ». Mais nous avons tous le souvenir de jouer dehors, d'être avec les amis et un simple ballon de foot. Les anniversaires chez le voisin, ou le copain de classe (quand ce n'était pas chez Mc Do'). Il n'était pas rare non plus de dormir à l'extérieure, car nos parents se connaissaient et/ou jugeaient important de nous apprendre à s'intégrer socialement ; il était donc monnaie courante de dormir avec des amis. Ainsi, nous avons fait nos premiers pas dans un milieu riche socialement et culturellement, malgré une situation économique et politique instable. Et alors que nous pensions encore à s'amuser, à rire et à se construire pour mieux se connaître, arriva le jour où le monde fut en émois. Un choc international qui nous fut difficile à comprendre dans sa totalité. Le 11 Septembre 2001 marqua notre enfance. Et dans notre vocabulaire, arrivèrent les termes « terrorisme » et « attentats ». Ainsi s'achevaient nos années primaires. Dans le même temps, nous passions à l'euro. Qu'en penser ? Après tout, cela restait de l'argent et à 11 ans, pouvions-nous affirmer que cela changer radicalement notre vie ? Non. On nous a appris brièvement ce système d'échange. Il suffisait de donner le montant indiquer et nous avions notre bien. Mais alors pourquoi tout le monde râle ? Papy et Mamie se rapportant systématiquement aux Francs. Quant aux parents, il n'était pas difficile de voir que leurs points de repères basculaient : la première moitié de leur vie se comptant en Francs et la seconde en Euros. Mais les promesses d'une vie meilleure : d'un libre-échange européen, d'un peu plus d'humanité sur un fond de communisme, d'une réduction des taxes, et donc d'une remontée économique, toujours plus sociale et culturelle basée sur une échelle européenne, apaisèrent les tensions. La vie continua. Qu'attendons-nous pour demain, maintenant que nous avons les connaissances requises et une réflexion suffisamment développée pour se poser une telle question ? Pour répondre à cela, je me suis référée à mon entourage, des hommes et des femmes de tout âge et de tous milieux. En d'autres termes, j'ai cherché à comprendre si mon avis était semblable ou différent à celui d'autrui et j'ai voulu savoir si nous n'étions qu'une minorité (ou non) à faire face à des questionnements existentiels. Après avoir étalé mes propres souvenirs des années 1990, j'ai posé cette question à dix personnes que je qualifie d'assez âgés (d'une moyenne d'âges de 45ans) pour répondre clairement : « Si je te demande comment était la vie en France, d'après tes souvenirs, dans les années 90, que me répondrais-tu? En un court paragraphe. Je fais une étude sérieuse et j'ai besoin de réponses spontanées. Par avance, merci. » A partir de cette simple question, un constat peut déjà se poser : tous ont jugé utile de comparer à aujourd'hui. Personne ne m'a répondu purement et simplement en me disant, par exemple : «Nous avions du boulot, les gens étaient sociables, etc. » sans y ajouter un constat, une comparaison quasiment inconsciente et pourtant omniprésente (« bien plus », « beaucoup moins », « mieux »). Pour résumé, il semblerait donc à l'unanimité que l' « avant 2000 » était chaleureux,  Marianne n'était pas au sommet de sa forme mais elle paraissait plus humaine et malgré tout, plus vivante. C'est pourquoi, afin de mieux percevoir quel pouvait être leur quotidien, je me suis basée sur l'Histoire en général et vous en ai fait un résumé dans les premières lignes de cet écrit. Ainsi, nous pouvons affirmer qu'une France basée sur le social apporterait finalement plus de bien être que lorsqu'elle tente
uniquement et vainement de combattre une économie défaillante. Cela va de pair avec le fait qu'elle ne repose en rien sur des promesses, mais bel et bien sur un accord et une communion du peuple qui la porte. Dès lors, j'ai posé une seconde étude auprès des jeunes : «  Si je te demande dans quel monde tu aimerais vivre d'ici 2020, tu me réponds quoi? En un court paragraphe, réponse spontanée de préférence. Merci d'avance. ». Il aura fallu moins d'un après-midi pour qu'une cinquantaine de personnes me répondent. Cela montre que nous sommes plusieurs à nous sentir concernés, à vouloir que les choses changent et à agir pour cela, même s'il ne s'agit que d'une question basique (cf. Annexe). Une fois ces données lues, triées et examinées, il en ressort quatre thèmes majeurs : l'Homme (57,69%), l'Argent (26,92%), la Planète (7,69%) et la Technologie (7,69%). En regardant de plus près, sur 217 réponses données : 7,27% des jeunes aimeraient que le monde ne tourne pas autour de l'argent et que tous les Hommes soient égaux ; 5,90% souhaiteraient que l'on se préoccupe davantage de la Terre et des animaux ; 5,45% pour une vie moins chère ainsi qu'une baisse du chômage donc plus de travail ; 5% aimeraient une plus grande ouverture d'esprit, plus de tolérance et pensent également à leur bien-être personnel (mais peu s'imaginent avec des enfants) ; 4,09% s'imaginent dans un monde meilleur, 4,09% également pour plus de confiance et à la même échelle, l'Homme au centre des préoccupations ; 3,63% envient une vie plus simple ; 3,18% pour plus de partage, de même pour plus de respect et 3,18% également se voit dans un monde qui ne changera pas ; 2,72% prônent les nouvelles technologies et l'innovation, le même pourcentage pour plus d'empathie. 2,72% pensent aussi que le pire est à venir (entre guerres, menaces nucléaires, technologies et mensonges). C'est pourquoi 1,36% est le pourcentage de jeunes souhaitant moins de manipulation, plus de bon sens, moins de consommation, plus de libre-circulation et accessoirement, la légalisation du cannabis. 0,91% aimeraient ne plus avoir peur, une fois encore, du nucléaire. 0,91% souhaiteraient une diplomatie désintéressée, plus de laïcité, plus de chance pour les jeunes de trouver du travail sans expérience, plus de temps pour les loisirs, un système similaire à celui du Canada (notamment au Québec), et seulement 0,91% sont optimistes quant à l'avenir. Enfin, 0,45% désireraient plus de communication (moins de désinformation), une Justice constante, une liberté de culte et d'expression préservée, un développement de l'Art et de la création, beaucoup de dynamisme, une France équitable sous un gouvernement de Gauche (plus de social), et pourquoi pas des finances basées sur le système du troc. Autant d'idées basées sur le passé, sur le présent que sur l'utopie. 34,48% des jeunes sont pessimistes et ne croient pas en un avenir serein ; seulement 5,17% croient à une vie confortable et 60,34% ne se prononcent pas par manque de renseignements, par négligence ou simple objectivité. Le constat est donc peu glorieux. D'un point de vue personnel, je me retrouve à travers l'ensemble des réponses. Globalement, ce que je vois pour 2020 ne présage également rien de bon si nous continuons sur cette pente où les hommes continuent de se battre pour toujours plus d'argent, donc de pouvoir. Malgré tout, et comme je le répète, la vie continue et à moins de mettre fin à ses jours dès maintenant, il y a encore de l'espoir. J'espère, d'ici ces sept années à venir et avant toutes choses, que le monde ira mieux. Il faut pour cela qu'on ne nous mente plus, que l'on n'ait plus peur de regarder telle ou telle chaîne
(notamment les chaînes publiques) sous prétexte de se sentir « pigeons » (pour ne pas dire cons), que l'on ait véritablement l'impression de ne faire qu'Un, de se comprendre et de s'aider. Il faut pour cela une politique que je ne qualifierai pas de Gauche ou de Droite car selon moi, il n'y plus vraiment d'idéologies : le principal intérêt est l'argent (sortir de la crise, ne pas se laisser dépasser par les pays asiatiques, ne pas perdre le statut d’État riche et puissant, surtout face aux menaces nucléaires et au terrorisme). Il faudrait donc une politique qui concentrerait l'économie, le social et le rayonnement culturel. La France vit dans le passé et ne parvient pas à s'en défaire, ou ne le veut pas. Il suffit de s'arrêter sur l'ouverture d'esprit des Français. D'une part, le Front National ne cesse d'augmenter son nombre d'électeurs. Pourquoi ? La majeure partie des anciens n'ont pas oublié les faits passés et peuvent juger de cette évolution. Il n'est pas rare d'entendre : « On travaille pour Eux, et ils touchent plus d'argent alors qu'ils ne foutent rien ». Et les jeunes ne comprennent pas toujours ce qu'il se passe par le simple fait que l'Histoire, tel qu'on nous l'inculque dans l'enseignement, ne fait que rarement l'état des lieux des fautes que l'Hexagone a commis. Il est donc difficile de se faire une idée sur la façon dont nous avons pu traiter certains problèmes (je parle entre autre d'une guerre qu'il nous a fortement arrangé de nommer « sans nom » et ce, jusqu'en 1999. Et si nous remontons un plus loin dans l'Histoire, il est indispensable de reconsidérer ces immigrés Belges et Italiens qui nous ont été utiles durant une certaine Révolution industrielle ; de même pour les Polonais, puis les Espagnols, les Portugais et les Maghrébins après deux Guerre mondiales non sans conséquences). De plus, il ne faut pas oublier que nos jugements sont avant tout influencés par ceux de notre entourage, ces derniers étant déjà largement influencés par les médias. Objectivement, il faudrait que cette matière obligatoire dès le Cours Primaire et jusqu'à l'obtention du Baccalauréat, qu'est l'Histoire-Géographie, soit abordée avec moins de chauvinisme, et plus de neutralité. Pour la compléter, il faudrait également que l'enseignement civique ne soit pas cantonné à une place tertiaire (1h toutes les deux semaines au collège puis optionnel, pour ma génération). Je ne connais pas l'exactitude du programme scolaire actuel au collège et au lycée, mais en vue de ce que mon frère de 17 ans révise et des choses auxquelles lui et ses amis s'intéressent, j'imagine que la politique n'est encore pas un sujet phare pour ces futurs citoyens. De même, et je le souhaiterai pour les générations à venir à défaut d'avoir plus d'empathie et de compréhension entre Hommes, pourquoi ne pas nous enseigner aussi la vie, simplement. Au sortir du Baccalauréat, lancés dans des formations, nous sommes confrontés et vous l'avez été également, à ce que l'on nomme familièrement la « paperasse ». Pourquoi ne pas nous apprendre, par le biais des mathématiques, en économie, ou dans une matière civique, comment calculer et remplir les papiers concernant les APL, les impôts, un salaire, comment tenir ses comptes, etc. ? Autant de documents et de données qu'il est indigeste d'avoir entre les mains quand on prend notre envole et que parfois, à ce moment-là, nous sommes à cheval entre une aide parentale quasi-partielle et l'envie, si ce n'est le besoin, de se débrouiller seul. Car voilà, pour revenir sur le manque de communication, de compréhension ; je ne pense pas qu'il faille sortir de Saint Cyr pour remarquer que dans notre cher pays se trouvent tout de même des pancartes : « Veuillez respecter nos conseillères » à la CAF et aux impôts, par exemple. Les Français, car je n'ai pas
la prétention de dire que je connais nos voisins, ont besoin d'un rappel pour le respect. En outre, cela indique aussi clairement que malgré des délais interminables qui entraînent parfois de lourdes conséquences comme l'expulsion d'un logement, l'interdit bancaire, et j'en passe, ne devrait en aucun cas être contesté ? Alors si nous faisons appel à une « conseillère » et que celle-ci ne prend pas le temps (approximativement dix minutes) pour bien nous expliquer ce que nous devons remplir correctement, ce qu'il est impératif de faire pour ne pas à avoir à attendre encore un mois ; que n'ayant pas fait ça, il s'avère que nous recevons après deux semaines -voire un mois, car les délais de traitement ne sont franchement pas à la page. L'informatique est tout de même censé nous aider en 2013- une lettre stipulant qu'il manque des informations... Nous ne sommes pas en droit, alors que l'on a fait ce que nous étions en mesure de faire, de revenir quelque peu énervé et de l'exprimer ? Il semblerait effectivement que la liberté d'expression en ait pris un coup dans l'aile. De ce point de vue là, j'ai entendu toutes sortes de remarques concernant mon jeune âge. Pour commencer, j'ai travaillé durant un an et demi dans une enseigne telle Carrefour France, en marge de mes études. J'ai été durant cette durée rabaissée au statut de ce que l'on nommait entre nous, les étudiants, de « larbins » : fermeture, week-end, vacances. Mais cela importe peu quand on a du travail, nous sommes déjà bien assez heureux. Cependant, cela est-il nécessaire d'en profiter autant ? Il n'était pas rare, de voir nos heures s'additionner pour cause d'arrêts maladies d'autrui, et ce, même à l'approche de nos examens. Il était courant de se voir refuser une semaine de repos durant la période des partiels. Et il suffisait d'avoir assez d'aplomb pour l'exiger, pour se retrouver au rang de « tête de Turc » et ainsi d'accumuler mauvaise ambiance et horaires pourries. Avant de démissionner pour ce genre de raison, après un an et demi, j'ai constaté que sur les quinze étudiants que nous étions, seulement deux ont réussi à continuer un cursus normal. Nous étions trois à avoir entre 21 et 24 ans à ne pas franchir la barre de la première année d'études. Pour le reste, entre démissions et changement de voie, la situation ne présageait rien de bon non plus. Et nous en parlons souvent entre nous, car il n'y a pas que Carrefour à qui l'on doit ça. En parallèle, il a suffit que je fasse donc appel à une fameuse conseillère à la CAF pour entendre : « Vous êtes étudiantes, vous ne savez pas remplir ce genre de choses ! » J'ai bien cru halluciner en entendant cela. Mais où va-t-on ? Et c'est à ce moment-là que l'on prend conscience de la petite pancarte mentionnée précédemment. Alors sous prétexte que nous avons la jeunesse pour nous, et peu de moyens pour comprendre ce qui nous entoure, nous sommes encore victimes de ce genre de propos ? Il faudrait revoir les priorités de la France. Croit-elle vraiment que nous sommes l'avenir de ce pays ? Si oui, en quoi nous aide-t-elle ? Lorsque nous avons vingt ans, si on ne veut pas se faire avoir, il faut « taper du poing » (et je cite mon ancienne agence immobilière), il faut démontrer par A+B que nous ne sommes pas complément dénués de toutes formes d'intelligence. Ce que j'attends pour la suite, que se soit dans sept ans ou même pour demain, littéralement ? C'est que l'on nous écoute, que ces gens qui se sont eux-aussi retrouvés à notre place, réapprennent leur métier. « Conseillère », un métier qui a grandement perdu de sa valeur ; tant au niveau de l'enseignement qu'au niveau administratif, sans parler des autres 1 . Ce que je pense du 1 Référence aux « conseillère de caisse », notamment.
métier que j'ai exercé, « assistante de caisse » ? Le commerce n'est plus et ne se pratique plus comme autrefois. Il ne s'agit plus d'échanges, d'un service à proprement parlé ; le commerce est l'industrie publique de consommation et sur-consommation. Les clients ne sont plus rois et ce, dans les restaurants et bars également. Il n'y a plus de respect, et sans respect c'est comme démarrer et tenter de rouler non pas sans moteur, car nous avançons malgré tout même si cela se fait dans la boue, mais avec une voiture à essence à qui l'on aurait fait boire un petit plein de Diesel. Nous n'irons pas bien loin et dans la foulée, nous détruisons le fondement de ce que nous sommes. Reconsidérer l'être humain et se remettre en question me paraît vital. C'est pourquoi j'ai opté pour un gouvernement plus socialiste. Mais qu'entend-je par là ? Je n'attends pas qu'on dépense inconsciemment pour aider les gens. J'attends que l'on réapprenne à vivre. Cela passe par des priorités autres que celles que l'on avait sous Nicolas Sarkozy comme les entreprises, les patrons, le travail, l'argent : business ! -Bien qu'il soit la cause du dixième mois en ce qui concerne les bourses universitaire, et qu'on l'en remercie.- Nous n'avons pas les moyens d'aider les autres de toutes façons. Et en cela, la France avance une fois encore à reculons. Nous tentons vainement de montrer que nous sommes un pays ouverts, un pays ayant fait son mea-culpa ; nous poussons le vice à tel point que nous croyons encore en un quelconque rayonnement mondial. La France n'est plus aussi glorieuse qu'avant et il serait grand temps de l'accepter. Nous ne pouvons plus aider nos voisins ! Un pays ne peut incontestablement pas verser des sommes exorbitantes à des étrangers alors qu'elle n'est pas en mesure d'aider ses propres ressortissants. Et je dis tout cela sans pensée raciste, bien au contraire ! Ce qui me révolte le plus, c'est que je comprends pourquoi le FN tend à augmenter ses chiffres. Nous savons tout pertinemment, et c'est un simple fait, un constat pur et dur, qu'un immigré aura plus facilement accès à des aides sociales qu'un Français qui aura, comme unique défaut de n'être Français. Et l'on s'étonne d'une montée « improbable » du nationalisme, du fascisme, du racisme... Et l'on nous parle, une fois encore en vivant dans le passé, qu'il est intolérable de penser ainsi après l'effroyable massacre de 35-49. Mais n'est-ce pas en cela que nous y accordons de l'importance ? Il ne devrait pas être tabou, déraisonnable, voire déplacé de reconsidérer ces faits. Comment faire autrement ? Il devient tellement insupportable de ne pas être compris, de ne pas être pris en compte dans la totalité des choix que ce gouvernement prend, qu'il est conséquent qu'une incompréhension en découle. Et de nos jours, tout est sujet à la discrimination. Nous ne savons plus quand employer ces termes, nous ne savons d'ailleurs plus leur définition. Par conséquent, n'est-il pas normal, humainement parlant, que nous soyons arriver au point où la confiance se fait rare ? Quelqu'un qui travaille, qui donne de sa personne pour tenter de s'en sortir soi-même, n'est-il pas en droit d'exiger un temps soi peu de considération et de bénéfice ? Car là encore, il est incroyable d'avancer dans un monde qui ne tourne plus qu'autour de l'argent et d'en exclure les inconvénients tels que l'exigence de chacun, le besoin devenu vital pour chaque personne ayant grandi dans un environnement tel que celui-là, d'obtenir lui aussi des bénéfices quant à ce qu'il entreprend ? Soyons logiques, s'il faut continuer à se construire et à vivre dans un monde régit par des données, allons-y jusqu'au bout au lieu de se contenter de n'y aller qu'à moitié. Les Droits de l'Homme, où sont-il ? C'est donc ça la démocratie : voter pour un Parti (car il le faut), attendre
que ça tombe, acquiescer lorsque c'est bon et se taire lorsque ça ne l'est pas ? Il me semble pourtant, d'après mes souvenirs de ce que l'on m'a enseigné durant plus de dix ans de ma vie, que ce n'est pas la définition, que l'on m'a fait apprendre bêtement par cœur, du terme « démocratie » qui prend racine à partir des termes « demos » (« peupe ») et « kratos » (« pouvoir ») et qui signifie donc « le pouvoir au peuple ». Tout ce qui, de surcroît, a été mis en place dans le passé comme le référendum (dès 1793 1 ) qui fut également nommé « veto au peuple », s'écroule avec elle. Je soulève donc un autre point : la France tend à vivre dans le passé mais elle salie à elle-seule ses propres initiatives prises auparavant. Alors, je n'ai pas la prétention de dire savoir ce qu'il faut faire exactement, je ne maîtrise encore pas suffisamment notre système et je ne souhaite finalement pas le maîtriser. C'est bien trop confus, cela facilite la prise de décision et donc de pouvoir, mais cela nous mène désespérément à notre perte. Si l'Hexagone attend de nous que l'on soit son avenir, qu'on le porte comme nos aïeux l'ont fait, qu'il nous aide à y parvenir. Car pour le moment, ce n'est pas gagné. Nos grand-parents finissent leur vie en se demandant pourquoi nous en sommes arrivés là. Nos parents pensent sans cesse à leur retraite. Et nous ? Pour une bonne majorité des jeunes Français, la question est plus radicale : est-ce que je m'accroche ou est-ce que je pars de ce pays dès maintenant ? Une question lourde, vous en conviendrez. Et malheureusement, plongé dans ces intérêts personnels, dans ces doutes et excès de colère, on en oublierait la Planète. Il est vrai que de petits gestes au quotidien, de la part de chacun, peuvent déjà l'aider. Mais lorsque j'entends ce genre de discours, j'imagine accessoirement, un amas de technocrates à la tête de différentes multinationales prôner qu'en se serrant les coudes, nous pouvons y arriver. N'est-ce pas formidable d'essayer de concevoir, avec plus d'imagination, Madame Multinationale parler au peuple en tenant ce genre de discours : « Nan mais si vous vous y mettiez tous (alors que c'est moi qui suit fautive de la plupart des dégradations de cette Terre), nous y arriverions ! » et pourquoi pas dans ce registre burlesque, ces mêmes technocrates, cols blancs et tout ce qui s'en suit répliquer à la Terre : « Ma vieille, on te pourrie jour et nuit depuis des décennies, tu ne vas tout de même pas nous lâcher maintenant ! ». Je participe à l’écosystème en triant mes déchets, en ramassant des détritus qui n'ont rien à faire en dehors d'une poubelles, je favorise les produits locaux et artisanaux quand je le peux (car ce n'est pas donné non plus) mais enfin, de là à croire que c'est véritablement ça qu'il faut changer... Ne devrions-nous pas, à l'heure actuelle, nous sentir davantage concerné ? Nous n'avons plus de saisons ! Hier encore, nos parents jouer dans des centimètres de neige en hiver et sous un Soleil qui chauffe tout l'été. Aujourd'hui, nous n'avons ni l'un ni l'autre mais en plus de cela, nous pouvons tout aussi bien avoir de la neige en Octobre et une canicule en Mars. Les Pôles s'inverseraient, paraît-il.. Donc la Nature se charge déjà bien à elle-seule d'inverser les tendances, puisque scientifiquement parlant nous savons que la Terre n'avait pas cette allure là autrefois et cela, sans que l'Homme n'intervienne, mais ce n'est pas une raison pour activer le processus. Le développement durable voilà à peine dix ans qu'on nous le rabâche. Il faut redoubler d'efforts à ce niveau-là. Notre ère est celle de la technologie. C'est quelque chose qu'il serait inconcevable et qui plus est, impossible à changer. Mais ralentissons la cadence 1 En référence à l'adoption de la constitution Jacobine.
laissons-en aussi pour ceux qui arrivent et profitons de ces capacités pour en améliorer la vie sur Terre. Et là encore, ça profite de cette peur grandissante pour faire marché le commerce et mettre sur le tapis la Fin du Monde. Il était couru d'avance qu'un film tel que « 2012 » ne passerait pas inaperçu. Assommés par un flux d'informations/désinformations durant des mois à ce sujet-là, cela laisse une marge de manœuvre considérable pour en oublier la crise. J'extrapole quand je tiens ce genre de discours, mais le fait est qu'aujourd'hui, rien n'est fait naturellement. Tout est calculé, tout est bon à prendre pour créer toujours plus d'argent. Et rien ne peut se mettre en détour de cet intérêt fictif : des données. Comment se fait-il aussi que certains pays meurent de soif alors que nous surnommons notre Globe, la « Planète Bleue » en référence au plus de 70% d'eau qu'elle contient ? Qu'il aille de soi qu'à la Préhistoire, à l'Antiquité, au début du Moyen-Age, l'Homme ne s'en préoccupait pas par manque de connaissances, soit ; mais de nos jours ? Il n'y a quasiment pas un recoin de cette Terre dont nous ignorons l'existence. Comment pouvons-nous passer outre la misère que vivent d'autres hommes ? C'est à ce moment-là qu'il serait bon de revenir sur mes précédents propos concernant le partage, etc. : alors que la France n'en a pas les moyens, je le conçois parfaitement. Et à cela, je réponds qu'il faut comparer ce qui est comparable. En d'autres termes, la France ne peut décemment pas sortir de l'argent à tout-va, aider les autres alors qu'elle ne s'aide pas soi-même mais à une échelle plus large, si elle diminuait certaines de ses activités pour en valoriser d'autres et qu'avec cela, elle se voyait aider par son peuple, ne serions-nous pas en mesure de venir sérieusement en aide à ces autres gens ? Je ne prône pas la vie faite d'Amour et d'eau fraîche, je suis apparue dans un monde fait de voitures puissantes avec lesquelles il est fortement déconseillé de dépasser les 130km/h ; de télévisions à écran plat pour gagner en espace, en qualité audio-visuelle et en maladies telle que la myopie ; de même pour les ordinateurs déjà dépassés par les tablettes qui remplacent désormais les livres pour une déforestation moindre évidemment ; de jeux vidéos qui nous inculquent une autre forme de sociabilité : les réseaux ; de machine à laver le linge, la vaisselle, nos puissantes voitures, le sol, à faire le café, le pain, des sodas, et j'en passe. Il serait bien dommage de ne pas profiter de tout ça mais à aller dans la démesure, il semblerait que notre ère technologique rime avec sociopathie, névrose, dépression, crise, conflit, obésité, merde. Il faudrait simplement ralentir, nous émerveiller comme avant : arrêter la surproduction, nous laisser au moins quelques années pour jouir pleinement de nos biens, et ainsi gagner en écologie, en économie et en relation humaine. J'aimerai vivre dans un monde où les gens ne sont pas angoissés, où je ne le suis plus. Où tout ce qui me facilite la tâche au quotidien puisse également aider cette planète qui nous a accueilli, que chaque chose qui nous entoure nous rappelle qu'il est bon d'être vivant. Cela passerait par plus de respect et d'honnêteté : une politique plus claire, moins mensongère, moins de promesses, plus d'actions, de dynamisme. Un réajustement des métiers de l'enseignement serait à envisager, l’Éducation nationale par la même occasion et reconsidérer le secteur tertiaire, aider davantage le secteur primaire et oser innover dans le secondaire. J'aimerai ne plus me lasser rapidement de ce qui fait mon quotidien, avoir accès à plus de loisirs culturels (place de cinéma moins chère, plus d'accès à l'opéra, au ballet, etc. avec toujours plus d'échanges) pour
profiter pleinement des biens technologiques que je m'offre (partager mon temps libre) ; qu'on réapprenne à vivre ensemble, à s'écouter et à dialoguer. J'aimerai m'arrêter et prendre un auto-stoppeur sans me demander si ma tête finira dans les journaux. J'aimerai ne plus avoir peur non plus de faire les mauvais choix et d'y laisser ma vie, être conseillée, entendue et oser. Dans sept ans, j'aurai donc près de trente ans, et je ne vois rien. J'ai, moi aussi, peu d'espoir quant à ce que l'Avenir nous réserve. Je pense qu'on est également maître de son Destin et qu'il faut savoir prendre chaque chose, savoir vivre. On ne peut de toutes façons pas faire sans intérêt personnel, c'est tout bonnement impossible. Ce n'est qu'une conviction fictive et addictive à laquelle on s'accroche pour se rassurer de ne pas être nombriliste. Mais nous vivons avant toute chose pour nous, quoiqu'on fasse alors autant se le dire, nous pensons très souvent à nous-même. C'est pourquoi, c'est en pensant à moi que j'espère que la désinformation sera abolie, la sur-consommation définitivement rabaissée au rang du superficialité, la manipulation envolée, la planète Terre en meilleure forme, la politique au service de son peuple et non l'inverse, le marché du travail ouvert à tous et notamment aux jeunes sans expérience, l'Art accessible et continuellement en développement également ; que la musique ne sera plus une source de « tapage diurne ou nocturne » mais bien une source d'énergie qui résonnera dans les rues de Nancy (par exemple), qu'on ne se cantonnera plus aux clichés campagnards, montagnards, ruraux et citadins mais qu'on trouve autant de plaisirs à vivre dans une grande ville que dans un petit village, qu'on y trouve aussi proportionnellement des endroits où l'on puisse partager nos racines, que les ruches 1 soient développées, que mes frères n'entendent pas tout comme moi qu'ils n'ont que vingt ans sous-entendu qu'ils n'ont rien vu de la vie, et que pour autant, on ne les aident pas à y faire face, que mes parents n'aient pas à faire comme mon grand-père pour s'en sortir c'est-à-dire travailler « au black » alors qu'il est à la retraite, qu'ils puissent enfin se payer des vacances en amoureux hors de la France et qu'ils découvrent le Monde avant de le quitter. J'aimerai que pour cela, les futurs générations aient également plus de possibilités pour aller rendre visite à nos voisins, qu'on favorise les échanges et de ce fait, qu'on améliore notre anglais, notre allemand, espagnol et plus encore ; tout en partageant notre propre langue. Dans cette idée là, je suis pour qu'on reconsidère la loi Toubon 2 car là encore, la France croit en un rayonnement mondial aussi glorieux que dans le passé mais ce n'est pas en imposant de telles restrictions qu'elle y parviendra. Je ne suis donc pas d'accord avec le fait de renforcer cette loi 3 mais plutôt favorable pour plus de possibilité de partager avec d'autres pays, à tout âge -communication, rencontre, etc. par le biais d’événements nationaux, régionaux et/ou locaux ou grâce à plus d'accès au plus grand nombre de personnes de pouvoir s'accorder un week-end dans un pays voisin- mais avant de pouvoir faire cela sans risquer de revenir là-dessus quelques années après, faudrait-il déjà que Marianne
1 Système de ventes de produits locaux de particulier à particuliers, dans les grandes villes. 2 Loi française destinées à protéger le patrimoine linguistique français. Elle vise trois objectifs principaux : l'enrichissement de la langue, l'obligation d'utiliser la langue française, la défense du français en tant que langue de la République. Elle vise alors à assurer la primauté de l'usage de termes francophones traditionnels face aux anglicismes. 3 Philippe Marini (UMP), en 2005, a fait une proposition de loi destinée à renforcer la loi Toubon et cette proposition fut adoptée à l'unanimité par le Sénat.
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