la jeunesse en avant...Puer Pueri

Camille

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• Publié par: CCactus
• Publié le: 02 septembre 2013
• Nombre de lectures: 45
• Langue: Français

Extrait

Puer pueri, cieo es ere civi citum… Jeune esclave, se mettre en mouvement…

Ou comment le jeune occidental n’est plus seulement homo sapiens, mais homo econmicus et homo post-crisis mais a le devoir d’influer sur le cour des choses ». «

"Le XXIème siècle [serait] différent du XXème, c'est à la jeunesse de le changer"… Cette phrase a souvent résonné dans ma tête; avoir vingt ans en 2000 n'était pas une chose "facile". Nos arrières grands parents avaient fait l'expérience des premières constitutions, d'un conflit avec un voisin, l'exposition universelle de Paris puis une guerre mondiale « moderne » (en référence aux Tranchées de Verdun et aux nouveaux moyens de guerroyer), la crise de 29, le fascisme et un conflit international violent et sanglant. Nos grands parents avaient connus l'après guerre, la reconstruction (avec l’oncle Sam & Marshall) et ces 30 glorieuses, majestueuse années de plein emploi, de progrès et de satisfaction des besoins primaire de l'homo-economicus naissant…. Nos parents avaient grandis sous les externalités et conséquences des révolutions culturelles et sociales mondiales et satisfait leurs besoins secondaires. Et nous, génération de la crise pétrolière, les 80'S et certes leurs bonnes années. Nous avons balbutiés nos premiers mots ou fait nos premières cascades pendant que nos parents hallucinaient de voir Gorby (surnom de Mikhaïl Gorbatchev) annoncer l’effondrement de l’empire soviétique et de son mur, symbole de la « ligne de front » de la guerre froide) s'effondrer. Nous avons aussi célébré la 1ère étoile mondiale de l'histoire de football Français et passé nos permis et fêté nos majorités sous la révérence du siècle précédent, le XXème, siècle de notre sacro sainte Vème république. Qu'avons-nous connu? De quoi se souvient-on? Les 90's…Un mondial en Italie, la guerre en Bosnie, la guerre du golfe, l'étrange et choquant génocide taylorisé rwandais, la fin de l'ère Mitterrand, l'ascension de Chirac, la coupe du monde, les attentats du 11 septembre (et le début de la 1 ère  guerre du XXIème contre le terrorisme), la résurrection de Le Pen et l'arrivée en grande pompe surmédiatisé du petit Nicolas, " Yes, we Can". Récemment, une élection du 1er président noir des Etats Unis, récompensé "Nobel-lament" pour des actions en prévisions ou en cours (et je suis généreux).

On nous impose un certain optimisme, malgré "la crise", le krach de 2009 (prochainement dans les livres d'histoires de nos petits enfants). Evitons d'évoquer le fléau des dirigeants du Monde de ce nouveau siècle, l'environnement et sa préservation. Lourd casse tête pour ces pays ayant bien maximisé leur période et quotas de pollution effective et efficace, malheureusement impunis. On parle même de bourse aux quotas de pollution. Certains pays, les Etats Unis d'Amérique pour ne pas les nommer, profitent d’une économie de marché international et universelle (à notre connaissance, nous serions les seuls dans l'univers) pour racheter ou échanger des quotas de pollution avec les pays ne consommant pas suffisamment d’énergie pour être « pénalisés ». N’évoquons même pas les autres externalités négatives ou déviances du système, ne parlons pas des différents « trafics » et arrangements entre pays du Nord et du Sud. Nous ne sommes pas dupes !   Abusés par les médias? Nous le sommes surement, mais cela n'excuse pas tout. On en demande surement beaucoup à la jeunesse, mais elle porte et représente,

par définition 1 de manière inconsciente et "innocente" l'avenir de nos sociétés et du monde. Mais alors pourquoi, entrant dans le XXIème siècle, n'arrivons nous pas à nous imposer, à refuser et à provoquer le changement. La France donneuse de leçon aux Tiers Monde et aux pays émergents, partenaire de l'Union Européenne et autres institutions internationales, dans le plaidoyer humanitaire larmoyant mais important et nécessaire, en terme de démocratie, de rétablissement de la paix, de la médiation post-conflit, d'orientation du développement et de la globalisation économique, sociale, politique et culturelle pour les délaissés de la croissance. Les acteurs et penseurs du développement en pratique, dans les orientations des programmes de développement ou autre planification, défendent l’hypothèse naturelle que la jeunesse joue un rôle fondamental dans l’émancipation et la progression (pour ne pas dire « progrès ») de leurs pays ou contrées respectives. Les jeunes manquent d’expériences, certes, mais prouvent tout les jours qu’ils ont la faculté d’influer sur l’avenir. Ils changent, le monde change, vous changez… Changeons !

1 "L'homme n'est pas fait pour vivre longtemps : l'expérience le corrompt. Le monde n'a besoin que de jeunesse et de poètes." Jacques Chardonne