Réponse de Jean-François Copé à l'éditorial de Franz-Olivier Giesbert : "Quand M. Copé s'en ira, la droite se réveillera" (Publié le 14 novembre 2013) Publié précédemment sur Le Point à cette adresse : http://tinyurl.com/pa7v73y
La semaine dernière, vous m'adressiez l'une de ces innombrables diatribes ad hominem dont vous êtes coutumier depuis dix-huit mois. Souffrez que pour une fois je vous réponde.
"calme et droit" !
écouté, ni observé. Seulement condamné.
vérité, je vois, dans votre charge, l'effet de ce cynisme qui frappe une partie de nos élites
à côtoyer François Hollande et ses amis.
poussiéreux. En la sécurité par la répression active de la délinquance, cette lubie réactionnaire.
conservatrice. Croire dans la libération des forces productives par la baisse des impôts et des
ultralibéralisme condamnable.
certaine manière, le mépris du peuple, de ses aspirations légitimes, de ses angoisses. La haine de
dénoncer.
sa capacité de renaître. Je crois qu'il faut pour cela des femmes et des hommes désintéressés,
cambouis, avec persévérance, modestie, sens de l'équipe. Le contraire des donneurs de leçons
Des amoureux des lunes de fiel. Je crois au travail exaltant, toujours patient, parfois ingrat, au
beaucoup saluent. Je le fais à la tête du premier parti d'opposition depuis dix-huit mois. Là aussi,
rien ni personne n'éteindra.
Vous aimez critiquer. J'aime agir. Vous êtes désabusé. Je suis engagé. Vous aimez le dénigrement.
élever. Vous faites de la polémique, je fais de la politique, je veux dire l'action dans la Cité, croyant encore en sa noblesse.
Et vos philippiques n'y pourront rien changer. Je vois trop le drame que traverse mon pays, je
Gaulle,il n'est de salut que dans la grandeur." De la grandeur, vous dis-je.