L autisme en question  ( par la psychanalyse )
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L'autisme en question ( par la psychanalyse )

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Jo Benchetrit me questionne : Frans Tassigny, en termes de compréhension, l'autisme est il mieux abordé ou pas par l’analyse? Mieux que quoi? Que les autres theories? Lesquelles? Mieux que la neurologie? Que le comportementalisme? C'est une technique autiste elle-même puisque basée sur l'artifice de de la boite noire de la subjectivité du patient dont elle ne veut rien savoir. Le problème est il de comprendre l'autisme ou d'aider un autiste, si ce n'est à ne plus l’être du tout, encore que ce n'est pas plus mal quand ça arrive, mais au moins à l’être en en ayant suffisamment conscience pour que la dimension de l'Autre soit advenue. Et cela se produit déjà quand ils sont, eux, pris comme sujet. Autre advenu comme impossible à s'y identifier, ou pas. Mais il y a des identifications curieuses. AInsi, une patiente de 8 ans dite d'Asperger m’avait dit au retour d'un voyage au Canada avec ses parents, avoir perdu un bébé-phoque en peluche acheté là bas. Elle m'a assurée être très affectée pour lui qui devait se sentir perdu sans elle :"il doit etre si triste, tout seul!" Par contre, un trappeur lui avait montré ainsi qu’à d'autres enfants de touristes, des animaux pris dans des cages-pièges où ils se debattaient, les pattes prises ou des dans des pièges à mâchoires. Et là, aucun affect. Elle avait trouvé ça intéressant, et ses parents n'en étaient pas choqués! comme si eux aussi étaient autistes...

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Publié le 27 avril 2014
Nombre de lectures 32
Langue Français

Extrait

Jo Benchetrit
me questionne :
Frans Tassigny, en termes de compréhension, l'autisme est il mieux abordé ou pas par l’analyse?
Mieux que quoi?
Que les autres theories?
Lesquelles?
Mieux que la neurologie?
Que le comportementalisme?
C'est une technique autiste elle-même puisque basée sur l'artifice de de la boite noire de la subjectivité du patient dont elle ne veut rien savoir. Le problème est il de comprendre l'autisme ou d'aider un autiste, si ce n'est à ne plus l’être du tout, encore que ce n'est pas plus mal quand ça arrive, mais au moins à l’être en en ayant suffisamment conscience pour que la dimension de l'Autre soit advenue. Et cela se produit déjà quand ils sont, eux, pris comme sujet. Autre advenu comme impossible à s'y identifier, ou pas. Mais il y a des identifications curieuses. AInsi, une patiente de 8 ans dite d'Asperger m’avait dit au retour d'un voyage au Canada avec ses parents, avoir perdu un bébé-phoque en peluche acheté là bas.
Elle m'a assurée être très affectée pour lui qui devait se sentir perdu sans elle :"il doit etre si triste, tout seul!" Par contre, un trappeur lui avait montré ainsi qu’à d'autres enfants de touristes, des animaux pris dans des cages-pièges où ils se debattaient, les pattes prises ou des dans des pièges à mâchoires. Et là, aucun affect. Elle avait trouvé ça intéressant, et ses parents n'en étaient pas choqués! comme si eux aussi étaient autistes...à réfléchir pour comprendre l'autisme, cette "non dit-mension" de l'autre vivant sensible, autre qui est occulté déjà chez eux. DIfficile de savoir pourquoi ils étaient comme ça, puisque ces personnes fort fidèles aux RV, n'en étaient pas moins infoutus de parler vraiment d'eux, avec le minimum d'insight qu'on retrouve souvent chez les parents de névrosés moyens.
Les parents d'enfants à plus gros problèmes ne sont pas toujours les plus "parlants". Ils ne veulent pas s'exposer à la castration symbolique qu'implique une prise de parole pleine. Pourquoi? La clé est chez eux. Mais le mieux-être des enfants est souvent l'effet du travail que nous faisons avec eux, pour eux et parfois contre la force d'inertie qu’oppose le mutisme parental, avec lequel il faut bien faire. La plupart du temps, perdus devant le problème de leur enfant (et donc d'eux-mêmes, de leurs lignées familiales, à leur insu) ne rentrent pas facilement dans leur auto-analyse ni analyse tout court.
La dimension de l'Autre s'etait dessinée. Peu à peu, elle en vint à comprendre sa bévue entre compassion pour un objet et réification d'un animal. Long travail, qui ne l'a pas entièrement tirée d'affaire, mais l'a beaucoup aidée, jusqu’à ce que tout ce qui se dit contre la psychanalyse l’ait précipitée chez un comportementaliste. J’espère qu’elle en a tiré profit, après 7 ans de psychothérapie analytique avec moi. Bonne temporalité puisqu’elle n’avait pas rencontré de comportementaliste avant de faire sa thérapie
Frans Tassindonnez votre avis YANN LEROUX ET D AUTRES...vous ouvez 7 h ·J’aime
Stephan Blackburn«C'est une technique autiste elle-même puisque basée sur l'artifice de de la boite noire de la subjectivité du patient dont elle ne veut rien savoir.» Belle rhétorique, mais elle se trahit en exposant comme axiome (et ouvertement) l'autisme comme un mal. «Le problème est il de comprendre l'autisme ou d'aider un autiste, si ce n'est à ne plus l’être du tout, encore que ce n'est pas plus mal quand ça arrive, mais au moins à l’être en en ayant suffisamment conscience pour que la dimension de l'Autre soit advenue» Connais-toi toi-même, c'est caduc ? Aider l'autiste à se comprendre (et donc à se respecter) c'est ce qui compte. Car il a déjà acquis une dimension aiguë de l'autre (ce qui est clair pour qui se défait de ses préjugés.) Comment aider un autiste quand on porte des lunettes déformantes ? L'art de la psychanalyse est JUSTEMENT de voir l'autre sans subjectivité, sans préalables, tel qu'il est... «Elle m'a assurée être très affectée pour lui qui devait se sentir perdu sans elle :"il doit etre si triste, tout seul!"» Pas de sens de l'autre, dites-vous. «Par contre, un trappeur lui avait montré ainsi qu’à d'autres enfants de touristes, des animaux pris dans des cages-pièges où ils se debattaient, les pattes prises ou des dans des pièges à mâchoires. Et là, aucun affect. Elle avait trouvé ça intéressant, et ses parents n'en étaient pas choqués! comme si eux aussi étaient autistes...» Trappeurs, travailleurs d'abattoirs, fermiers, méfiez-vous de l'autisme, il vous guette. «DIfficile de savoir pourquoi ils étaient comme ça, puisque ces personnes fort fidèles aux RV, n'en étaient pas moins infoutus de parler vraiment d'eux, avec le minimum d'insight qu'on retrouve souvent chez les parents de névrosés moyens.» Grossier sophisme du lien causal douteux. Misère. «Les parents d'enfants à plus gros problèmes ne sont pas toujours les plus "parlants". Ils ne veulent pas s'exposer à la castration symbolique qu'implique une prise de parole pleine.» Argumentez, svp. Parce que là, on a un beau gros sophisme du procès d'intention, bien gras et bien dodu. «Pourquoi? La clé est chez eux. Mais le mieux-être des enfants est souvent l'effet du travail que nous faisons avec eux, pour eux et parfois contre la force d'inertie qu’oppose le mutisme parental, avec lequel il faut bien faire. La plupart du temps, perdus devant le problème de leur enfant (et donc d'eux-mêmes, de leurs lignées familiales, à leur insu) ne rentrent pas facilement dans leur auto-analyse ni analyse tout court.» Ce sont des parents, ce sont des enfants !!! Etes-vous en train de nous dire que les enfants non-autistes, aujourd'hui, entrent de plain-pied dans l'analyse, et que leurs parents sont loquaces? Quelle surprise, quand j'étudiais la psychanalyse à l'université Laval de Québec, on n'en était pas là, je vous jure. «La dimension de l'Autre s'etait dessinée. Peu à peu, elle en vint à comprendre sa bévue entre compassion pour un objet et réification d'un animal. Long travail, qui ne l'a pas entièrement tirée d'affaire, mais l'a beaucoup aidée, jusqu’à ce que tout ce qui se dit contre la psychanalyse l’ait précipitée chez un comportementaliste. J’espère qu’elle en a tiré profit, après 7 ans de psychothérapie analytique avec moi. Bonne temporalité puisqu’elle n’avait pas rencontré de comportementaliste avant de faire sa thérapie»... Quelle réalisation en 7 ans. Elle sait qu'on chasse du vivant et qu'un toutou est un toutou. La jeune fille avait donc atteint l'âge de 15 ans n'est-ce pas ? Vraiment vous m'impressionnez. En deux heures et pour des milliers de dollars de moins, j'aurais fait la même chose, comme cela est très possible avec les Asperger. Et puisque vous semblez féru de grands mots, je vous invite à vous débarrasser de vos truismes. S.Blackburn, Asperger, professeur de philosophie, éthicien et logicien (dois-je ajouter plus de titres ? Humain m'aurait suffi .
SOURCE / https://www.facebook.com/groups/383136128399708/687789481267703/?comment_id=687922697921048&notif t= roucomment
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