Baccalauréat Latin 2016 série L corrigé
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celeris : adjectif qualificatif (celer, celeris) génitif masculin singulier. Se rapporte à Alphei Première partie : Questions Ces termes viennent qualifier le mode de vie d'Hippolyte : une vie dans la nature, attentive à celle-ci, ce qui le rend capable de la décrire avec précision. Corrigé : Baccalauréat 2016 Latin série L niveo : adjectif qualificatif (niveus, a, um) ablatif masculin singulier. Se rapporte à Iliso alti : adjectif qualificatif (altus, a, um) génitif neutre singulier. Se rapporte à nemoris Question 2 : De même on remarque que contrairement à F.-R. Chaumartin, J.-M.-L. Coupé et F. Dupont ne traduisent pas l'adjectif conscius. La traduction la plus proche du texte de Sénèque est celle de F.-R. Chaumartin. Il est en effet le seul à traduire de manière personnelle les verbes conjugués (nec novit: il ignore, nec pavet : il n'a pas à redouter, aut fingit : ou à forger) alors que les autres traducteurs ne le font pas. En effet, J.-M.-L. Coupé traduit le premier verbe par un passif (sont ignorés), lsuivant par un impersonnel (on n'y tremble pas) et ajoute pour le troisième verbe l'idée d'absence de contrainte (rien n'oblige) qu'on ne trouve pas dans le texte latin. Une telle traduction fait disparaître le sujet humain anonyme et générique que décrit Hippolyte (qui se dicavit montium insontem iugis). Quant à F. Dupont, c'est sa traduction qui est la plus éloignée du texte latin.

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Publié le 22 juin 2016
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Langue Français

Extrait

celeris : adjectif qualificatif (celer, celeris) génitif masculin singulier. Se rapporte à Alphei
Première partie : Questions
Ces termes viennent qualifier le mode de vie d'Hippolyte : une vie dans la nature, attentive à celle-ci, ce qui le rend capable de la décrire avec précision.
Corrigé : Baccalauréat 2016 Latin série L
niveo : adjectif qualificatif (niveus, a, um) ablatif masculin singulier. Se rapporte à Iliso
alti : adjectif qualificatif (altus, a, um) génitif neutre singulier. Se rapporte à nemoris
Question 2 :
De même on remarque que contrairement à F.-R. Chaumartin, J.-M.-L. Coupé et F. Dupont ne traduisent pas l'adjectif conscius.
La traduction la plus proche du texte de Sénèque est celle de F.-R. Chaumartin. Il est en effet le seul à traduire de manière personnelle les verbes conjugués (nec novit : il ignore, nec pavet : il n'a pas à redouter, aut fingit : ou à forger) alors que les autres traducteurs ne le font pas. En effet, J.-M.-L. Coupé traduit le premier verbe par un passif (sont ignorés), l suivant par un impersonnel (on n'y tremble pas) et ajoute pour le troisième verbe l'idée d'absence de contrainte (rien n'oblige) qu'on ne trouve pas dans le texte latin. Une telle traduction fait disparaître le sujet humain anonyme et générique que décrit Hippolyte (qui se dicavit montium insontem iugis). Quant à F. Dupont, c'est sa traduction qui est la plus éloignée du texte latin. En effet, alors que ces vers sont composés de trois verbes coordonnés, elle introduit une subordination entre le premier verbe et les deux suivants. Dans ces deux derniers vers, le sujet humain disparaît également.
gelida : adjectif qualificatif (gelidus, a, um) nominatif féminin singulier. Se rapporte à Lerna
puro : adjectif qualificatif (purus, a, um) ablatif neutre singulier. Se raporte à vado
Question 1 :
densa : adjectif qualificatif (densus, a, um) accusatif neutre pluriel. Se rapporte à loca
Du point de vue du lexique, toutes les traductions sont plutôt proches du texte, même si F. Dupont risque l'anachronique mais signifiant « jungle urbaine », qui exprime à la fois l'idée de ville et de foule, mais aussi celle de crime.
On remarque enfin que la traduction de F. Dupont est fidèle au texte de Sénèque en ce qu'elle s'attache à donner un rythme à la réplique d'Hippolyte. En effet, il s'agit d'une traduction en vers, tout comme l'est la pièce de Sénèque. Dans cette traduction chaque vers correspond à un vers de Sénèque (même si le verbenovitest dans le deuxième vers, il s'agit d'un enjambement et chaque vers correspond bien à une idée). La versification contraint ici la traduction d'autant que le vers choisi en français est plus court que le vers latin.
Question 3 :
Dans cette longue tirade adressée à la nourrice de Phèdre, Hippolyte énumère les bienfaits de la vie qu'il mène dans la nature.
Son argumentation s'articule autour de deux thèmes qu'il énonce dès le troisièmes vers : l'éloignement de la ville (relictis moenibus) et l'attachement à la nature (silvas amat). Ces deux facettes de cette existente permettent de mener une vie qu'il définit dans les deux premiers vers comme libre (libera), exempte de vice (vitio carens), meilleure (melius) et proche des rites anciens (ritus priscos).
Le thème de l'éloignement de la ville et de ses vices est d'abord développé. La ville est présentée comme le lieu de la corruption, de la jalousie, où l'on est soumis à autrui (fragilis favor) et surtout au prince (regno x 2). C'est un lieu de crime où tout est corrompu par l'ostentation et la richesse à tout prix. Même les sacrifices aux dieux sont présentés comme souillés par cette profusion de richesse (v.16-18).
À partir du vers 19, c'est la vie dans la nature qui est décrite comme une vie de bonheur. Les adjectifs péjoratifs laissent alors place à un vocabulaire mélioratif. C'est une vie, libre, vagabonde et solitaire. Aucun être humain ne semble en croiser un autre. Oiseaux et fauves
La vie simple dans la nature est une vie d'otium, sans travail, où la nature fournit elle-même ce qui est nécessaire à l'homme (la boisson, la nourriture et la couche). Cette reprénsentation de la vie dans la nature est proche de celle de l'âge d'or.
Cette opposition entre la ville corrompue et la vie innocente à la campagne est untoposde la littérature latine. Or une telle opposition entre le crime et l'innocence est structurale dans la tragédie puisqu'elle correspond à l'opposition entre Hippolyte et Phèdre.
La pièce s'ouvre sur un mologie d'Hippolyte qui est un hymne à la nature et à la vie presque sauvages au cours d'une scène de chasse où le jeune homme est également proche de la déesse
Diane. Cet éloignement de la société des hommes est considéré comme une preuve de sa misanthropie. C'est quand il quitte la ville sur son char que Thésée meurt emporté par les flots, suite aux imprécations de son père.
Deuxième partie : Version
Ici des oiseaux plaintifs murmurent et les ornes et les hêtres antiques battus doucement par le vent frémissent. Il aime fouler les rives d'un cours d'eau vagabond ou dormir d'un doux sommeil sur l'herbe nue, soit qu'une source généreuse répande ses eaux rapides, soit qu'au milieu des fleurs nouvelles murmure un doux bruit car un ruisseau s'enfuit. Les fruits qu'il a fait tomber dans les forêts assouvissent sa faim et les mûres qu'il a cueillies sur de petits buissons font office de nourriture facile.
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