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Description

  • leçon - matière potentielle : morales
Avez-vous bien lu ? Le genre Les Femmes savantes est une (ou un) comédie, écrite par Molière, auteur du XVIIe siècle, contemporain de Corneille et de Racine. C'est une pièce en cinq actes, écrite en alexandrins. La fin de la pièce est heureuse grâce à l'intervention d'un deus ex machina juste après un coup de théâtre inattendu. On y trouve une scène mondaine de lecture de poèmes.
  • émancipation de la femme
  • émancipation des femmes
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Langue Français

Extrait

Avez-vous bien lu ? Le genre Les Femmes savantesest une (ou un)comédie, écrite parMolière, auteur du e XVIIsiècle, contemporain deCorneilleet deRacine.C’est une pièce encinqactes, écrite enalexandrins.La fin de la pièce estheureusegrâce à l’intervention d’undeus ex machinajuste après uncoup de théâtreinattendu. On y trouve une scène mondaine de lecture depoèmes.Les excès de la préciositésouvent représenté par des femmes y sont critiqués. Trissotin et Vadius apparaissent comme des personnagespédantsethypocrites.Lebon senset l’amourfinissent par triompher du délire collectif et des calculs intéressés. Parmi les variétés de comique, on trouve le comique desituation, de langageet decaractère.Le personnage de la servante qui s’oppose à sa maîtresse estinsolent.Les portraits sont souventcaricaturauxcar nombreuses sont les exagérations. Il s’agit de corriger lesmœurspar lerire,pour que l’être humain s’améliore et ne tombe pas dans la démesure. L’action 1. Cochez la bonne réponse : a. Les deux sœurs sont rivales car : Elles sont toutes les deux poétesses. Elles sont amoureuses du même homme. L’une est belle et l’autre est laide. b. Martine risque d’être chassée à cause de : sa gourmandise ses aventureuses galantes ses fautes d’expression c. Dans le salon de Philaminte : On aime lire de la poésie. On fait de la musique. On se consacre à la philosophie. d. Vadius et Trissotin se disputent car : Ils aiment tous deux Armande. Ils sont rivaux dans le domaine littéraire. Ils sont frères et se détestent. e. Chrysale éprouve de la sympathie pour Clitandre car : Il a séjourné à Rome dans sa jeunesse en compagnie de son père qui était son ami. Il veut en faire son secrétaire personnel. Il est le professeur d’escrime du jeune homme. f. Trissotin cherche : l’amour sincère. la gloire littéraire. une femme riche.
g. Le dénouement est : tragique. heureux grâce au stratagème d’Ariste. marqué par le camp des précieux.2. Classez les événements suivants dans l’ordre chronologique : d. Armande donne des leçons morales et sentimentales à Henriette. c. Bélise croit que Clitandre l’aime. i. Ariste intervient en faveur de Clitandre et d’Henriette auprès de son frère Chrysale. q. Chrysale essaie de défendre Martine contre sa femme et sa sœur. m. Chrysale présente sa vision de la vie et du rôle que la femme doit jouer. n. Henriette veut se retirer pour ne pas écouter la lecture de Trissotin. f. Trissotin lit ses vers à Philaminte, Bélise et Armande. h. Vadius se dispute avec Trissotin. j. Armande fait tout pour que sa mère ait une mauvaise opinion de Clitandre. p. Armande finit par renoncer à ses opinions sur le mariage pour reconquérir Clitandre. o. Clitandre et Trissotin se disputent au sujet d’Henriette. k. Vadius envoie une lettre pour dénoncer Trissotin. b. Chrysale veut qu’Henriette épouse Clitandre. g. Henriette annonce à Trissotin qu’elle ne peut l’épouser. e. Le notaire s’étonne qu’il y ait deux maris pour une femme. l. Trissotin croyant que la famille est ruinée annonce son départ. a. Ariste sauve la situation en lisant de fausses lettres. Les personnages Barrez ce qui est faux : Henrietteest la sœur d’Armande. C’est une jeune fille laide et prétentieuse. Elle aime Clitandre. Elle est également attirée par Trissotin, impressionnée par son esprit brillant. Elle éprouve beaucoup d’affection pour son père et se sent plus proche de lui que de sa mère Philaminte. Clitandreest l’amant d’Henriette. Cela signifie que leur amour n’est platonique avant leur mariage. Il est uniquement intéressé par la fortune de la jeune fille. Il a également aimé Armande mais il l’a délaissée car c’est un jeune homme volage et frivole. Armandeest la fille unique de Chrysale et de Philaminte. Elle est belle, intelligente, cultivée mais orgueilleuse. Elle aime Trissotin et rejette l’amour de Clitandre. Pourtant, elle finit par avouer son amour pour ce dernier. Elle déclare vouloir se marier et avoir une famille nombreuse. Philaminteest une femme intelligente, autoritaire qui a pourtant peur de son mari. Elle est plus proche d’Armande qui lui ressemble que d’Henriette. Elle n’aime que les sciences. Devant l’adversité, elle montre une certaine force d’âme. Béliseest a un certain âge. Elle s’imagine que tous les hommes sont à ses pieds. Ses goûts la portent vers la poésie et la rêverie. Elle défend son frère
Chrysale contre sa femme. Elle se montre indulgente quand elle entend les fautes de grammaire de la servante Martine. Chrysaleest le père d’Armande, d’Henriette et de Vadius. Il craint un peu sa femme Philaminte. Il ne s’entend pas avec son frère Ariste. Il préfère Armande qui lui ressemble plus qu’Henriette. Il incarne le bon sens. Aristeest le frère de Chrysale. C’est le personnage le plus important de la pièce. Il apprécie les femmes savantes. Il joue le rôle dedeus ex machinaqui sauve la situationin extremis. Trissotinest un grand médecin qui se pique aussi de poésie. Il vit comme un ermite, fuyant les salons et la Cour. Pourtant il aime rendre visite à Philaminte et à sa famille. En effet, il fait la cour à Bélise mais surtout à Henriette, car il convoite sa dot. C’est un poète modeste. Il hésite longtemps avant de renoncer à la main d’Henriette. Vadiusapprécie sincèrement son ami Trissotin. Il est un peu maladroit et ridicule. C’est un personnage peu cultivé et qui s’intéresse uniquement à l’observation de la nature. Martineest la servante de la maison. On lui reproche d’être insolente, de s’exprimer de manière grossière, d’avoir des amants (Lépine, Julien et bien d’autres encore). Elle défend son maître alors qu’elle est favorable à l’émancipation des femmes. Comme elle est timide, elle ne prend presque jamais la parole. Lenotaireest présent au début et à la fin de la pièce. Il ne s’étonne de rien et ne sert pas à grand’chose. Il est tiraillé entre Philaminte et Chrysale et ne sait plus où donner de la tête. Les autresserviteurssont peu importants. e L’actionse déroule en Espagne au XIXsiècle dans une famille bourgeoise. Les citations Qui a dit ?
1. « Mariez-vous, ma sœur à la philosophie. » : Armande. 2. « Je vis de bonne soupe et non de beau langage. » : Chrysale. 3. « Pour cette grande faim qu’à mes yeux on expose. » : Trissotin. 4. « Un plat seul de huit vers me semble peu de chose. » : Trissotin. 5. « Le corps, cette guenille, est-il d’une importance, / D’un prix à mériter seulement qu’on y pense ? » : Philaminte. 6. « Guenille, si l’on veut, ma guenille m’est chère. » : Chrysale. 7. « Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire ? » : Bélise. 8. « Je te défie en vers, prose, grec et latin. » : Vadius. 9. « Et mon âme et mon corps marchent de compagnie. » : Clitandre. 10. « Deux époux, c’est trop pour la coutume. » : Le notaire. 11. « Et je m’en vais être homme à la barbe des gens. » : Chrysale.
12. « Ah ! s’il vous plaît, encore une fois ‘quoi qu’on die’. » : Armande. 13. « Les doctes entretiens ne sont point mon affaire. » : Henriette. 14. « La poule ne doit point chanter devant le coq. » : Martine. 15. « Chimères, moi ? Vraiment, chimères est fort bon ! » : Bélise. 16. « Et ne supprimez point, voulant qu’on vous seconde, / Quelque petit savant qui veut venir au monde. » : Henriette. 17. « Et dans les bouts-rimés je vous trouve adorable. » : Vadius. 18. « Qui parle d’offenser grand’mère ni grand’père ? » : Martine. 19. « Et les femmes docteurs ne sont point de mon goût. » : Clitandre. e Les mots du XVIIsiècle e Associez le mot du XVIIsiècle à un synonyme moderne :1. charmant : u. envoûtant. 2. amant(e) : w. qui aime et qui est aimé(e). 3. appas : q. ce qui séduit, charme. 4. hymen : n. mariage. 5. bailler : v. donner. 6. trait : i. attaque. 7. aimable : c. digne d’être aimé. 8. balancer : j. hésiter. 9. fierté : a. cruauté. 10. ennui : b. grand chagrin. 11. le sexe : p. les femmes. 12. flamme : e. amour, passion. 13. billevesées : o. sottises. 14. grimaud : r. mauvais élève, ignare. 15. brutal : t. grossier. 16. souffrir : d. supporter. 17. gens : h. domestiques. 18. opprobre : l. honte. 19. se gourmer : f. se battre. 20. encens : k. compliment. 21. prudence : s. sagesse. 22. cœur : m. courage. 23. céans : g. ici. Le langage du théâtre Reliez les mots à leur définition :1. caricatural : n. Qui schématise, grossit et déforme certains traits (pour se moquer d'une personne). 2. coup de théâtre : m. Événement inattendu qui bouleverse complètement le déroulement de l'action. 3. quiproquo : e. Procédé comique qui consiste à faire prendre une personne pour une autre.
4. euphémisme : h. Figure d'atténuation pour représenter une réalité choquante ou désagréable. 5.deus ex machina: k. Souvent, à la fin de la pièce, arrivée inattendue d'un personnage qui sauve la situation à la dernière minute, d'où l'effet de fin artificiellement heureuse et peu vraisemblable. 6. champ lexical : j. Regroupement de termes autour d'une même idée. 7. accumulation : l. Suite de mots de même nature ou de même fonction. 8. didascalies : b. Indication scénique apportant des informations sur les circonstances, le ton, les gestes et le jeu des acteurs. 9. acte : f. Division de la pièce (cinq dans les comédies ou les tragédies classiques). 10. scène : c. Division à l'intérieur d'un acte, marquée au début et à la fin par l'arrivée ou le départ d'un ou de plusieurs personnages. 11. sticomythie : i. Passage dans lequel les répliques des personnages (par phrase, par vers) alternent de manière serrée et correspondent à un moment de tension. 12. métaphore : g. Rapprochement (voire identification) de deux élément sans outil comparatif. 13. tirade : d. Long passage dans lequel une seule personne prend la parole. 14. synecdoque : a. Figure qui substitue la partie au tout.
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