Mise en page 1 - Stella Art International

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Mise en page 1 - Stella Art International

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• Publié par: igytogad
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E n 2009, les Ballets Russes de Diaghilev auraient eu 100 ans. L ’année deux mille neuf marque le centenaire de la création à Paris, le 18 mai 1909, des Ballets Russes de Diaghilev et celle du quatre-vingtième anniversaire de la mort de leur fondateur à Venise le 19 août 1929. Son rôle fut immense pour la culture de son pays et la nôtre. «Grâce au génie de Diaghilev, Paris et l’Occident ont découvert des richesses nationales russes qui, désormais, appartiennent au patrimoine artistique universel», a déclaré Serge Lifar. Lors de la première soirée de ballets à Paris le 18 mai 1909, le public du Châtelet comprit qu’il venait d’assister à un miracle. En une soirée, Diaghilev et ses Saisons Russes bouleversèrent les goûts du public français en lui redonnant le goût de l’art chorégraphique pour lui-même, renouvelant la formule tout en restant fidèle à la vieille tradition française apportée et entretenue en Russie par des chorégraphes français, de Jean-Baptiste Landé (?-1747) à Marius Petipa (1818-1910). Il renouvelait la formule par plusieurs innovations : la mise en vedette d’étoiles masculines comme Fokine, Nijinsky, Bolm, Massine, Dolin, Balanchine, Lifar, etc., mais aussi et surtout par la place donnée à la décoration et à l’art dramatique. La chorégraphie, associée à la musique et au travail des décorateurs, tous peintres de chevalet, tendait vers une harmonieuse unité qui aspirait à la fusion des arts, héritière du Gesamtkunstwerk wagnérien. Les Ballets Russes de Diaghilev durèrent vingt ans au cours desquels furent créés une soixantaine de ballets dont un tiers est toujours au programme des opéras et des compagnies internationales. Pour réaliser son œuvre, il réunit des artistes célèbres (peintres, musiciens, chorégraphes) et des jeunes créateurs dont certains sont devenus des mythes, comme Nijinsky, Stravinsky, Benois, Bakst, Prokofiev, etc. Cependant, le rôle de Diaghilev ne se limita pas à la rénovation de l’art chorégraphique. Il permit aux Français et aux occidentaux de découvrir l’art russe sous toutes ses formes, de la peinture à la musique. Ainsi, après leur avoir fait connaître «Deux siècles d’Art russe», du XVI e aux artistes contemporains, une exposition d’art plastique accompagnée d’un premier concert, au salon d’automne 1906, il poursuivit sa croisade pour l’art russe avec cinq concerts historiques à l’Opéra en 1907. L’année suivante s’illustra par la création hors de Russie de l’opéra Boris Godounov de Moussorgsky, toujours à l’ «Académie nationale de musique et de danse». Ce n’est qu’à la quatrième saison, en 1909, non plus au Palais Garnier mais au Châtelet, qu’il produisit pour la première fois ses Ballets Russes, héritiers de la vieille tradition française, régénérés par la culture populaire et savante de son pays, et par des novateurs comme Duncan et Fokine. Duncan fut la première à danser sur des œuvres de Chopin et Fokine fut un musicien qui joua dans des concerts. Si ses premières manifestations furent essentiellement consacrées à des artistes russes, il décida dès 1909 d’associer à ses compatriotes des musiciens français. Désormais, toutes époques confondues, dans ses poèmes, alternèrent régulièrement les compositeurs russes (Arensky, Balakirev, Borodine, Glazounov, Glinka, Liadov, Moussorgsky, Prokofiev, Rimsky-Korsakov, Steinberg, Stravinsky, Tanéiev, Tchaïkovsky, Tcherepnine) et français (Adam, Auric, Debussy, Dukas, Fauré, Hahn, Milhaud, Montéclair, Ravel, Satie, Sauguet, Schmitt). Les Allemands furent plus rares (Schumann, Strauss, Weber), de même que les Italiens (Respighi, Rieti, Rossini, Scarlatti) et les Espagnols (Albéniz, Falla), les Anglais (Berners, Haendel, Lambert). Après la guerre, Diaghilev s’intéressa tout naturellement pendant quelque temps aux compositeurs du «Groupe des Six», auquel appartenaient Auric, Milhaud, Poulenc et à qui il commanda des ballets, ainsi qu’à Nabokov et à Hindemith. Jean-Bernard Cahours d’Aspry Secrétaire général du Comité Diaghilev

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Stella Art International et le Comité Diaghilev. Le Monde de l’Art et des Lettres avec le concours du Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris présentent 2009, année de la célébration du Centenaire des «Saisons Russes de Serge Diaghilev à Paris» Soirée exceptionnelle au Théâtre Pierre Cardin, le 23 avril 2009 à partir de 19h30

Programme Première partie La Quête en hommage à Serge Lifar Chorégraphie d'Ethery Pagava Musique de Samuel Barber Texte (voix off) : Jean Pommier Conception-lumière : Tristan Lourdin dansé par Anna Pinto, Mikhaîl Avakov, Jay Yé Solistes de la Compagnie Nijinsky Ballet en un acte, musique de Serge Rachmaninov Danseurs : Nijinsky Denis Medvedev Romola Anna Nakhapetova Artiste du peuple de l'URSS, Lauréat du Prix Lénine et du Prix d'Etat de l'Urss Diaghilev Mikhaïl Lavrovsky, Premier infirmier Maxim Korolev Deuxième infirmier Arsen Karakozov Mikhaïl Lavrovsky Metteur en scène et auteur du livret Artiste du Peuple d’URSS Lauréat du Prix Lénine et du Prix d'Etat d'URSS Chef d'orchestre Pavel Klinichev Costumes Tatiana Artamonova Régisseur Lumière et Son Mikhaïl Sokolov Décors Sergueï Timonine Répétitions, Valéry Lagounov artiste émérite de Russie Entracte Deuxième partie Airs d'opéra et romances russes Interprétés par Grigory Karassev, soliste du Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg accompagné par l'Orchestre de Balalaïkas Saint-Georges, dirigé par Petia Jacquet-Pritkoff.

Le cycle de spectacles prévu en 2009, avec le soutien de Stella Art International, invite les plus grands artistes du monde de la danse et du spectacle franco-russe. Amies et amis de la danse et du monde artistique russe, nous vous invitons à plonger dans le «siècle d’argent» en notre compagnie lors de cet hommage rythmé à Diaghilev. 2