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Thèmes d'histoire des idées économiques : Le mercantilisme Le mercantilisme Dernière mise à jour le 15 janvier 2011 Le mot "mercantiliste" vient de l'italien "mercante" qui signifie "marchand".Cette doctrine économique prône le développement économique par l'enrichissement des Etats-nations au moyen de l’or d’abord, puis du commerce, mais aussi de l'industrialisation. Elle marque la fin de la prééminence des doctrines de l'Église dans l'organisation économique etsociale. Le mercantilisme n'est pas vraiment une écolede pensée, car aucun auteurmercantiliste n'a proposéde théorie unifiée du fonctionnement d’une économie.C’est davantage une pratique, un art de l’enrichissement des États. En que pratique, elle se soucie peu de savoir s’il existe des «lois économiques »: l’économie n’est finalement que le produit de ce qu’en font les hommes.Un trait qui estcommun à la plupart des auteurs et des doctrines mercantilistes est la conception que l'économie fonctionne comme un« jeu à somme nulle ». Autrement dit, c'estl'idée que le gain réalisé par un agent économique se traduit nécessairement par la perte d'un autre agent. Comme 1 l'écrivit lemercantiliste françaisJean BODIN «il n’y a personne qui gagne qu’un autre n’y perde». La meilleure illustration de cette conception, qui est souvent implicite dans les politiques mercantilistes est que le commerce international ne crée globalement aucune richesse et ne fait que redistribuer une richesse préexistante entre les nations. De ce fait, ce qu'un pays gagne grâce à un excédent commercial, un autre pays le perd nécessairement à cause du déficit correspondant. Au-delà de cette conception du système économique comme un jeu à somme nulle, Il n’y a pas un seul mercantilisme, mais bien plutôt des mercantilismes. Par ce mot pluriel on désigne en faitles diverses doctrines, mais aussi les pratiques des Etats et des agents économiques qui se sont préoccupées des moyens d'augmenter la richesse(la richessede l'Etat exclusivement pour certaines d’entre elles, mais la richesse de l’Etat et des particuliers pour d’autres).Cet ensemble de doctrines ème2 et de pratiques s’étend de la fin du Moyensiècle .Les pratiques-âge au milieu du 18 mercantilistes ont perduré après le Moyen-âge et pendant la Renaissance. Certaines formes de mercantilisme, comme le protectionnisme en matière de politique commerciale, sont encore très pratiquées de nos jours. Il existe donc plusieurs écoles mercantilistesqui se différencient principalement sur la façon de procéder pour accumuler la richesse. Lemercantilisme espagnolLeMercantilisme espagnol"Bullionisme" de l'anglais « bullion » (lingot) est néqualifié de, parfois de la préoccupation spécifique de l'Espagnede conserver dans le pays l'or qui venait de ses conquêtes. On retrouve aussi ce souci au Portugal, en Italie ou d’autres pays européens tels l’Angleterre. L'augmentationde la richesse, selon cetteécole, sefait donc par accumulation d'or et d'argent. Adam SMITH décrit ainsi cette forme de mercantilisme : « «La double fonction que remplit l’Argent, comme instrument de commerce et comme mesure des valeurs, a naturellement livré cette idée populaire que l’Argent fait la richesse, ou que la richesse consiste dans l’abondance de l’or et de l’argent […]. On raisonne de la même manière à l’égard d’un pays. Un pays riche est celui qui abonde en argent, et lemoyen le plus simple d’enrichir le sien, c’est d’y entasser l’or et l’argent […]. Du fait du succès croissant de ces idées, les différentes nations d’Europe se sont appliquées, quoique sans 1 Les six livres de la République, 1576. 2 De la fin du moyen-âge aux débuts du laisser-faire, les frontières chronologiques variant selon les nations. Voir Céline SPECTOR,le Concept de mercantilismePUF, Revue de Métaphysique et de morale, 2003/3, n ° 39. 1 www.economiecours.fr
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