ÉTUDE SUR L’UTILISATION DES « PROXY » EN MILIEU SCOLAIRE
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ÉTUDE SUR L’UTILISATION DES « PROXY » EN MILIEU SCOLAIRE Date : Le 12 décembre 2001 Par : Réjean Payette ÉTUDE SUR L’UTILISATION DES « PROXY » EN MILIEU SCOLAIRE UNE ÉTUDE SUR LES « PROXY » Les serveurs mandataires, mieux connus sous le nom de « proxy », sont utilisés de manière courante depuis les débuts d’Internet. Pourquoi alors une étude sur l’utilisation des « proxy » en milieu scolaire? Pourquoi leur utilisation provoque-t-elle autant de critiques de la part des enseignants et des conseillers pédagogiques? Toutes ces plaintes et récriminations sont-elles justifiées? Est-il possible de réduire ce climat de tension entre le personnel pédagogique et le personnel informatique suscité, à tort ou à raison, par leur utilisation? Qu’en est-il exactement? Voici donc quelques-uns des motifs qui ont incité la direction des ressources didactiques du ministère de l’Éducation à commander cette étude à la Société GRICS dans le cadre de l’entente MEQ-GRICS qui concerne les RÉCIT et le RTSQ. MÉTHODOLOGIE ADOPTÉE L’un des objectifs de la présente étude est de tracer un portrait de l’utilisation qui est faite dans les commissions scolaires des serveurs mandataires (proxy), des raisons qui justifient cette utilisation ainsi que des problèmes, des critiques et des tensions que celles-ci soulèvent. Un certain nombre de commissions scolaires ont ainsi été ciblées afin d’obtenir une description la ...

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ÉTUDE SUR L’UTILISATION
DES « PROXY »
EN MILIEU SCOLAIRE


















Date : Le 12 décembre 2001
Par : Réjean Payette
ÉTUDE SUR L’UTILISATION DES « PROXY »
EN MILIEU SCOLAIRE


UNE ÉTUDE SUR LES « PROXY »

Les serveurs mandataires, mieux connus sous le nom de « proxy », sont utilisés de
manière courante depuis les débuts d’Internet. Pourquoi alors une étude sur l’utilisation
des « proxy » en milieu scolaire? Pourquoi leur utilisation provoque-t-elle autant de
critiques de la part des enseignants et des conseillers pédagogiques? Toutes ces plaintes
et récriminations sont-elles justifiées? Est-il possible de réduire ce climat de tension
entre le personnel pédagogique et le personnel informatique suscité, à tort ou à raison, par
leur utilisation? Qu’en est-il exactement? Voici donc quelques-uns des motifs qui ont
incité la direction des ressources didactiques du ministère de l’Éducation à commander
cette étude à la Société GRICS dans le cadre de l’entente MEQ-GRICS qui concerne les
RÉCIT et le RTSQ.

MÉTHODOLOGIE ADOPTÉE

L’un des objectifs de la présente étude est de tracer un portrait de l’utilisation qui est faite
dans les commissions scolaires des serveurs mandataires (proxy), des raisons qui
justifient cette utilisation ainsi que des problèmes, des critiques et des tensions que celles-
ci soulèvent. Un certain nombre de commissions scolaires ont ainsi été ciblées afin
d’obtenir une description la plus fidèle possible de la situation et de réaliser une étude
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plus approfondie. Les services informatiques et pédagogiques de ces commissions
scolaires ont accepté de collaborer avec le représentant de la Direction des ressources
didactiques du ministère de l’Éducation et avec celui de la Société GRICS, mandatée
pour faire cette étude sur le terrain. Il a été convenu, avec les représentants de ces
commissions scolaires, qu’aucune d’elles ne serait mentionnée nommément dans cette
étude.

Lors des rencontres conjointes organisées avec les services informatiques et
pédagogiques des commissions scolaires ciblées, une série de questions à incidences tant
pédagogiques, informatiques qu’administratives ont été abordées. À titre indicatif, en
voici quelques-unes : Utilisez-vous des serveurs « proxy »? Dans quel but? Leur
utilisation est-elle source de satisfaction et/ou de problèmes? Précisez. Quels sont les
ports de communication ouverts? Quelle procédure permet d’ouvrir des ports? Quel
« proxy » utilisez-vous? Quelles fonctions jouent les serveurs mandataires (proxy) que
vous utilisés?

Ces questions avaient pour but de vérifier si les produits utilisés, ou certains mécanismes
mis en place, augmentaient le degré de satisfaction des enseignants ou contribuaient à
favoriser l’atteinte d’objectifs tant transversaux que disciplinaires des nouveaux
programmes d’études du ministère de l’Éducation. Comme l’échantillonnage des
commissions scolaires se voulait restreint, cette étude avait pour objectifs d’identifier des
pistes de solutions technologiques, pédagogiques et administratives qui semblent être des
gages de satisfaction et de succès auprès des intervenants pédagogiques.
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LES FONCTIONS DES « PROXY »

Beaucoup d’imprécisions sont associées au terme « proxy ». Ce mot englobe plusieurs
fonctions qu’il est maintenant possible de retrouver dans un seul produit ou dans des
produits spécifiques à chacune d’elles. La brève description qui sera faite des diverses
fonctions des « proxy » pourrait servir à dissiper un peu cette confusion ; peut-être
permettra-t-elle, aussi, de relier les problèmes rencontrés par les pédagogues à certaines
de leurs fonctions spécifiques. Pour chacune de ces fonctions, un relevé sommaire sera
présenté des avantages et des problèmes qui y sont associés.

LA FONCTION CACHE DES « PROXY »

La « cache » a été l’une des toutes premières et est aussi la plus connue des fonctions
« proxy ». Elle est tellement répandue que lorsqu’il est question de « proxy », on se
réfère, dans la majorité des cas, à cette fonction de mise en cache (mémoire) de pages
« Web ». Le serveur « Web », développé au CERN (centre européen de recherche
nucléaire), a rapidement intégré cette fonction afin d’économiser la bande passante et de
réduire le temps de réponse pour l’utilisateur. On retrouve cette même fonction dans les
fureteurs (Internet Explorer et Netscape) qui existent sur les postes de travail.

Pour les concepteurs de pages « Web », la fonction cache est souvent source de
problèmes. Après avoir mis à jour leurs pages « Web » sur un serveur, les concepteurs
voient souvent leurs anciennes pages s’afficher à l’écran, car c’est l’ancienne version
qu’ils ont sur leur disque (en cache) qui est consultée au détriment de la toute dernière.
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Ce problème est aussi vécu par les enseignants dont les élèves élaborent des pages
« Web ». Il peut être partiellement contourné en effaçant, sur le poste de travail, les
contenus de la cache en mémoire et ceux qu’on retrouve sur disque. Il est possible,
également, de modifier la configuration de la cache du poste de travail de manière à ce
que le contenu demandé, et résidant dans la cache, soit chaque fois comparé avec celui
existant sur le réseau. Cela a pour effet d’augmenter quelque peu le trafic sur le réseau de
même que le temps de réponse à l’usager.

Ce qu’il importe de savoir, c’est que la fonction cache des serveurs « proxy » fonctionne
globalement sur le même principe; toutefois il existe des modes de configuration un peu
plus sophistiqués. Il est généralement possible d’ajuster la configuration cache du
serveur, tout comme celle d’un poste de travail, avec les mêmes avantages et
inconvénients. En fonction du mode de configuration de la cache du serveur « proxy », il
se pourrait que les nouvelles pages déposées ne soient pas accessibles, avant un certain
temps, pour l’ensemble des utilisateurs de ce même « proxy ». À titre d’exemple, la carte
météo d’un site spécifique consultée le matin par un élève pourrait demeurer identique
durant un ou plusieurs jours pour l’ensemble des utilisateurs de ce « proxy », et ce, même
si elle est remplacée plus d’une fois au cours de la journée. Malgré ces inconvénients,
c’est habituellement la fonction des « proxy » qui est la moins mise en cause par le
secteur pédagogique dans les commissions scolaires. S’il survenait des problèmes de la
nature de ceux décrits précédemment, il serait préférable de les relier à la configuration
de la fonction cache du serveur « proxy », et non à l’ensemble des fonctions « proxy ».
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De cette manière, tous les intervenants tiendraient le même langage et il serait plus
simple d’en arriver rapidement à une solution acceptable pour tous, qui ne nécessiterait
qu’un changement dans le fichier de configuration.

LA RAISON PREMIÈRE DE LA FONCTION CACHE DES « PROXY »

C’est davantage pour une raison économique que la fonction cache des « proxy » est
utilisée. À la suite à la collaboration exceptionnelle de l’une des commissions scolaires
participantes, on a pu déterminer, à partir de données statistiques, qu’environ 75% de la
bande passante Internet consommée l’était par le port 80, c’est-à-dire par le « Web ». Il a
également été possible, avec l’aide précieuse d’une autre commission scolaire, de
constater que l’utilisation de la fonction cache (proxy) permettait une réduction d’environ
55% des requêtes (hits) concernant le web. Cela signifie qu’une commission scolaire qui
n’utiliserait pas de serveur cache pour ses pages « Web » devrait double

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