Niveau: Supérieur
1er cycle – PCEM2 – MB7 – Parasitologie – M3 – Diagnostic biologique des mycoses 2007-2008 BASES ET PRINCIPES DU DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DES MYCOSES 1. Introduction Les résultats du diagnostic biologique font partie du faisceau d'arguments recueillis par le clinicien pour: - confirmer une mycose (sinon, réorienter le dia- gnostic) ; - identifier l' (ou les) agent(s) fongique(s) incrimi- né(s) et adapter au mieux la thérapeutique ; - comprendre la pathogénie de la mycose et amoindrir (voire supprimer) les facteurs favorisant son développement. La démarche mise en oeuvre par le laboratoire est influencée par : - les facteurs épidémiologiques inhé- rents au patient ; - le « terrain » immunitaire sous- jacent ; - la symptomatologie clinique ; - les données fournies par l'imagerie et la biologie médicales. D'une manière générale, le diagnostic biologique d'une mycose repose sur : - la révélation d'une éventuelle fluorescence sous rayonnement ultra-violet de certaines lésions fon- giques cutanéo-phanériennes ; - la mise en évidence du (ou des) Champignon(s) à l'état parasitaire par examen direct du produit biologique prélevé et l'isolement et l'identification de ce(s) Champignon(s) par cultures (« diagnostic mycologique ») ; - en cas de suspicion de mycose profonde, la re- cherche d'anticorps spécifiques éventuellement élaborés par les défenses humorales et/ou d'anti- gènes fongiques circulants prouvant le dévelop- pement du Champignon chez le patient (« dia- gnostic immunologique »).
- filaments d'aspergillus spp
- mycoses
- heures après repiquage en stries profondes
- examen direct du matériel
- diagnostic biologique des mycoses
- tre heures au maximum
- spore
- examen direct
- croissance d'éventuels champi