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SUDPRESSE PRSAMEDI 16 MAI 2009 12 Vous souhaitez réagir? Chaque samediUne page femmes Surfez sur www.laprovince.be BOUSSUFEMMES AU VOLANT Fièreroutière! Gaëlle, 18 ans, s’apprête à arpenter les routes au volant de son semiremorque Nous les femmes
A 18 ans, Gaëlle est un véritable poids plume. C’est pourtant des poids lourds qu’elle conduit à longueur de semaine. La fille est en formation aux Aumôniers du Travail, à Boussu, pour devenir routière professionnelle.
Les cheveux longs, sur le dos, une veste cintrée sur les épau-les, Gaëlle est un petit bout de femme qui est loin d’avoir le profil du camionneur. Et pour-tant, c’est le métier qu’elle a choisi. Gaëlle a 18 ans. Elle est e en 6annéeconducteur poids lourds, une formation qu’elle suit aux Aumôniers du Travail à Boussu. C’est la seule école hennuyère qui propose ce gen-re de cursus. Il faut sinon se
lE. G. JE NE ME VOYAIS PAS RESTER TOUT LE TEMPS AU MÊME ENDROIT.Gaëlle EN FORMATION POIDS LOURDS
déplacer à Namur, Liège ou Ar-lon. À Boussu, elles ne sont que deux filles sur 42 étudiants. Au départ, j’étais partie pour une formation informatique, mais cela me plaisait beaucoup moins. Mon beau-père a fait une formation Forem de rou-tier. Ca m’a bien plus de le voir faire ça.Gaëlle s’est donc lancée dans l’aventure, non sans étonner
IL NE FAUT PAS SE LAISSER MARCHER SUR LES PIEDS, C’EST TOUT
son entourage.Ils l’acceptent malgré tout, ils me demandent comment se déroulent les cours, comment ça se passe. De toute façon, je n’aime pas res-ter dans un endroit fixe, je pré-fère être sur les routes. Je ne me voyais pas faire des horaires de bureau.Et seule dans sa cabine, Gaëlle compte bien profiter de son autonomie.Cela nous laisse un peu plus de liberté.Malgré son gabarit, la jeune fille fait largement le poids. Et pas question de se laisser im-pressionner, par la machine ou par les hommes, que ce soit ceux qu’elles croisent mainte-nant ou ceux qu’elle rencontre-ra sur les routes, tout au long de
ARIELLE, 25 ANS Des podiums aux poids lourds...
Gaëlle n’a pas le look du camionneur, et pourtant...
ses journées de travail.En cours, tout se passe bien, je suis bien intégrée.Et d’expliquer: Il ne faut pas se laisser faire, il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds.Vérifier la mécanique, changer une roue, charger, décharger... C’est tout cela que la jeune fille apprend au fil des semaines. C’est un peu plus physique quand il faut décharger et dé-placer des fûts, mais je ne ren-contre pas de problèmes parti-
culiers. On est tous au même niveau. Pour les manœuvres, il faut simplement le temps de les assimiler, de gérer ses points de repère.Gaëlle prend en tout cas plaisir à conduire des véhicules aussi volumineux.Les premières fois, c’est vrai que ça a été un peu stressant, mais au bout de quelques minutes, le stress est tombé!Malgré son jeune âge, Gaëlle pourra arpenter les routes dès
Gaëlle n’est pas la seulesa féminité. Elle a même arpen-fille en formation poidsté les podiums de mode pen-lourds à Boussu. Elles sontdant trois ans. Elle était inscri-deux. Arielle, 25 ans, va ellete dans une agence de manne-aussi se lancer sur les routes.quins à Bruxelles. Elle a défilé La jeune femme, qui a préféréà l’étranger.Je faisais ça pen-ne pas se montrer en photo, adant mes études, le mercredi, d’abord commencé par desle week-end. Mais, c’est un mé-études d’hôtellerie, à Namur. Mon père était routier, expli-ARIELLE, AUTRE que-t-elle.Dès toute petite, ça m’intéressait, mais je ne sa-FUTURE ROUTIRE, pas qu’il y avait des écolesElles ne sont que deux filles à suivre cette formation.lE. G. A PARTICIPDES pour ça. C’est comme ça que finalement choisi l’hôtelle-D FIL SDE MODEprenants!pas avant trois ans au moins, rie. Quand j’ai appris qu’il exis-À terme, Arielle se voit bienmais mon compagnon a accep-tait une formation, je suis ve-tier très instable où il n’y a pasparcourir les routes interna-té que je me lance dans cette nue me renseigner.beaucoup d’avenir. Ici, je vaistionales. Pourtant, elle neprofession. Il est prêt à assu-travaillait en cuisine,pouvoir faire des projets. Etcompte pas mettre de côté samer les enfants.Lui aussi est pas en salle. Elle était donc dé-puis, c’est plus facile pour trou-vie de famille.On en a parlésur la route, toute la sainte habituée à côtoyer beau-ver un emploi.avec mon compagnon, souli-journée. Il est représentant coup de garçons. Malgré tout,Et d’ajouter:C’est vrai quegne-t-elle.Je ne compte pascommercial.« la Montoise assume elle aussij’ai toujours fait des choix sur-avoir d’enfants tout de suite,L. J.
sa sortie de l’école. L’âge mini-mum a été fixé à 21 ans, sauf pour ceux qui sortent d’une for-mation spécialisée. Lacamionneuseprévoit d’abord d’arpenter les routes nationales, mais elle s’imagine bien traverser différents pays. Ma vie de famille? On verra
e qu’en disentes hes
lÉRIC GHISLAIN
après, d’abord mon métier!« LUCIE JANNET
À NOTERL’école des Aumôniers du Travail organise ses portes ouvertes le 17 mai. Elle propose aussi des formations de mécanicien, de menuisier, d’ébéniste ou encore de tailleur de pierre.
SALVATORE BELLOMO Ancien routier
emps b tier. Vous avez cro seaucoup de femmes? De plus en plus, depuis une dizaine d’années sur-tout. Elles sont même mi-gnonnes, il ne faut pas croi-re qu’elles ont toutes le style camionneur! Mais elles s’ha-billent en hommes. Il ne fau-d r a i tp a sq u ’ e l l e st r a -vaillent en mini-jupe!M. Bellomo.lD.B. > Qu’estce que vous pensez de leur présence?Ca se passe bien, cela crée Je ne vais peut-être pas memême une bonne ambian-faire des amis, mais je trou-ce. Et puis, on se tient quand ve que ce n’est pas un métiermême un peu mieux quand de femmes. Chauffeur deil y a une femme!bus, pourquoi pas, mais là> Et elles se font chambrer? sur les longues routes... CePas tout le temps, mais il y n’est pas fait pour elles.a quand même quelques bla-C’est lourd, c’est sale. Etgues. Elles ne se laissent pas puis, il faut être courageux.faire, elles savent très bien On doit se laver dans n’im-remettre à place! En tout porte quelle station-service.cas, ce sont de très bons De la même manière, je voischauffeurs. C’est vrai qu’el-moins un homme faire infir-les prennent moins de ris-mier et laver les malades.ques, qu’elles font plus at-> Commentça se passe surtention aux arrêts...« les routes, avec les femmes?L.J.
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