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Dans ce texte (sans titre) de six paragraphes, rédigé par Rachid ...

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Exemple de Compte rendu.Classes : 3. as. Le Texte support :Une question me hante depuis longtemps. Celle de savoir si, un jour, les habitants de la planète vont cesser de s’entretuer. Tous les prétextes sont bons pour se faire la guerre, mais les querelles de frontières fournissent depuis des siècles un excellent motif. Avec l’établissement des frontières, il a bien fallu inventer les passeports, c’estàdire le moyen de «passer les ports »car jadis, on voyageait surtout par mer. Et puis on a créé la police des frontières pour contrôler les entrées et les sorties de ceux qui sont appelés des étrangers parce qu’ils habitaient audelà d’une certaine ligne. Puis ces petits curieux carnets individuels, diversement colorés, sont devenus insuffisants. On a imposé des visas. Quelle autre barrière érigerat on demain ? Autrefois, les touaregs avaient l’habitude d’aller et venir librement pour les besoins de leur commerce ancestral. Marco Polo, pour aller en Chine, a encouru beaucoup de dangers mais il n’a jamais eu besoin d’exhiber le moindre document. Ibn Batouta non plus, luiqui a tant navigué. (…) Chaque pays a ainsi peu à peu délimité son territoire. Quand on acquiert un lopin de terre, on en devient vite jaloux et on se met à craindre que le voisin ne vienne loucher dessus. Commeles citoyens d’un pays considèrent toujours qu’ils habitent le plus beau pays du monde, ils deviennent vite certains que ceux qui se situent de l’autre côté de la frontière les envient et ne rêvent que de les envahir. (…) Il faut donc mettre sur pied une armée capable de résister aux envahisseurs. Bien sûr, ça coûte les yeux de la tête, et en général, cela ne sert à rien. Les frontières sont stupides. S’il faut en fournir une preuve, on peut citer l’exemple de l’Europe. Après s’être acharnée durant des siècles à ériger des barrières, elle est en train aujourd’hui de les abattre. En matière de séparation, de limites, de frontière, je préfère la ligne bleue de l’horizon. Elle a non seulement l’avantage d’être imaginaire, mais aussi celui de reculer au fur et à mesure qu’on en approche. Rachid MIMOUNI,Chroniques de Tanger, éd. Stock, coll. Pocket. Le Compte Rendu. Dans ce texte(sans titre) de six paragraphes, rédigé par Rachid MIMOUNI et publié dans «»Chroniques de Tanger, éd. Stock, coll. Pocket,l’auteur algérien traite duthème de la guerre et des frontières.  L’auteur s’interrogesur les prétextes qui poussent continuellement les hommes à se battre, notamment sur la question des« frontières qui fournissent depuis des siècles un excellent motif »de conflit. Il note d’abordque l’existence de ces frontières a obligé les voyageurs à disposer d’un passeport pour se déplacer d’un pays à un autre. Ce document n’a pas suffit au contrôle et on a inventé la police des frontières, puis on a imposé un visa.L’auteur se demandes’il n’y aura pas encore d’autres barrières pour durcir les contrôles. Ensuite, il s’appuie sur les exemplesdes Touaregs qui ont de tout temps voyagé librement ;de Marco Polo et d’Ibn Battouta qui avaient tant navigué sans avoir eu« besoin d’exhiber le moindre document ». L’auteur utilise l’exemplede la possession jalouse et privée d’un lopin de terre pour parler des pays qui mettent sur pied des armées, parfois coûteuses et inutiles, pour défendre un territoire délimité qu’on pense être menacé par des envahisseurs menaçants. Enfin, R. Mimouni qualifieles frontières de« stupides »,car, selon lui, l’exemple de l’Europe est édifiant : elle est en train de faire sauter ses frontières pour mieux se construire.  En conclusion,et en affirmant qu’il« préfère la ligne bleue de l’horizon »,l’auteur rejette cette idéede frontières et préfère cette ligne bleue qui reculemesure qu’on en« à approche. »
Un paragraphecritique possibleà joindre à la fin du Compte rendu Objectif. Il y a possibilité d’insérer la critique dans le mouvement ou la progression du Compte rendu: Même si l’auteur introduit son texte sur l’idée du rejet de la guerre, il a dévié dans sa réflexion vers la contrainte et l’inutilité des frontières, au lieu de se consacrer à la thématique de départ. Par la suite, l’auteur prend position contre la guerre et les frontières dès le départ en disant que cette question « me hante ». Il se positionne contre les frontières en les qualifiant de « stupides » mais il a raison de préférer la ligne bleue de l’horizon qui nie toute idée de limite.… Possibilité derolon erla critiue deuel ueshrases.
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