Informatique et numérique | 2018 - édition Paris-Toulouse
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Conseils Choisir votre formation Témoignages Elles aussi sont des geeks Tests 4 métiers en questions 2018 I Édition Paris, Toulouse Informatique et numérique Je veux être uncréatif digital Soirées Portes Ouvertes* Devenez créateur d’avenir www.autograf.fr BTS & Titres certifiés RNCP de niveau IV à I FORMATIONS À TEMPS COMPLET OU RÉMUNÉRÉES EN ALTERNANCE Mise à Niveau Arts Appliqués / Design Graphique / Jeu Vidéo & animation 3D Design Numérique/ Architecture Intérieure / Design Global Responsable *Soirées Portes Ouvertes : Autograf vous invite à venir à sa rencontre tous les e deuxièmes jeudis du mois, entrée libre de 18h à 20h au 35 rue Saint-Blaise, Paris 20 Journées Portes Ouvertes du 23 au 25 mars 2018 É T A B L I S S E M E N TS U P É R I E U RP R I V ÉD ’ E N S E I G N E M E N TT E C H N I Q U E Cybersécurité : déjouer les failles du Web................................................ .......... ....page 10 Il raconte sa rentrée à 42...........................................................................................page 8 Test : êtes-vous fait(e) pour devenir consultant en cybersécurité ?....................page 24 Décodez les formations................................................ ......... ....................................page 4 Test : êtes-vous fait(e) pour être community manager ?......................................page 26 Sommaire Test : êtes-vous fait(e) pour devenir webmaster ?........................ ...

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Publié le 01 mars 2018
Nombre de lectures 686
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

Conseils Choisir votreformation
Témoignages Elles aussi sont des geeks
Tests 4 métiers en questions
2018 I
Édition Paris, Toulouse
Informatique et numérique
Je veux être uncréatif digital
Soirées Portes Ouvertes*
Devenez créateur d’avenir www.autograf.fr
BTS & Titres certifiés RNCP de niveau IV à I
FORMATIONS À TEMPS COMPLET OU RÉMUNÉRÉES EN ALTERNANCE Mise à Niveau Arts Appliqués / Design Graphique / Jeu Vidéo & animation 3D Design Numérique / Architecture Intérieure / Design Global Responsable*Soirées Portes Ouvertes :Autograf vous invite à venir à sa rencontre tous les e deuxièmes jeudis du mois, entrée libre de 18h à 20h au 35 rue SaintBlaise, Paris 20 Journées Portes Ouvertes du 23 au 25 mars 2018 É T A B L I S S E M E N T S U P É R I E U R P R I V É D ’ E N S E I G N E M E N T T E C H N I Q U E
Cybersécurité : déjouer les failles du Web..............................................................page 10
Il raconte sa rentrée à 42...........................................................................................page 8
Test : êtesvous fait(e) pour devenir consultant en cybersécurité ?....................page 24
Décodez les formations.............................................................................................page 4
Test : êtesvous fait(e) pour être community manager ?......................................page 26
Sommaire
Test : êtesvous fait(e) pour devenir webmaster ?.................................................page 25
OIllustrations :Mélody Denturck
les articles sans accord de la rédaction
2018OReproduction interdite de tous
ODépôt légal :janvier 2018 © l’Etudiant
0919 T 85315OISSN :en cours
impression :Maury (Malesherbes, 45)
Pascale SupernantOGravure et
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ODirectrice de la rédaction :Marie-
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OSecrétaire générale :Isabelle
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que se propose de répondre ce supplément. Vous y trouverez un décryptage des formationsen vue, des tests
OPrésident :Marc Laufer
de métier souhaiteriezvous exercer ? C’est à ces questions
plus en plus d’étudiants, recherchés pour leurs compétences
tion professionnelle, le numérique et l’informatique attirent de
le diplôme et l’établissement qui vous conviennent ? Quel type
et leur technicité. Les opportunités de formation dans ce sec
teur sont vastes mais encore mal connues. Comment trouver
Édito
Les métiers de demain.............................................................................................page 18
Test : êtesvous fait(e) pour être data scientist ?...................................................page 22
Elles aussi sont des geeks.......................................................................................page 12
uel étudiant ne rêve pas aujourd’hui de créer sa startup Q depuis son garage ? De développer son appli avec une bande de copains ? De mettre au jour les secrets de bases de L’explosion d’Internet données ? , le développement des réseaux enouveaux sociaux ont donné naissance à d métiersencore inconnus il y a une dizaine d’années : déve loppeur, data scientist, social media manager…Secteurs en croissanceurs d’une bonne inser, et surtout promette
3 Q
OCommission paritaire :
Fanny Guillerme, Dominique Mongie,
documentation :Jeanne Levavasseur
ORédactrice en chef adjointe
Manon Codis,Véronique Curély,
ORédactrices documentalistes :
Sophie Taravella.
92100 Boulogne-Billancourt,
OSociété éditrice :l’Etudiant,
choisi des métiers de geeks et une enquête sur les métiers de demain. De quoi bien négocierle tournant numérique.
tél. 01.71.16.10.15, www.letudiant.fr
OSiège social :77,rue Marcel-Dassault,
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Le secteur du numérique est en perpétuelle évolution. Technologies, enjeux, métiers : tout change constamment, et l’étudiant diplômé s’est substitué au geek autodidacte.
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uand on leur demande de dresser le portraît-robot preQmîère année, les écoles 2.0 de l’étudîant admîs en répondent : « Impossîble. »
Tous les bacs sont acceptés Les bachelîers des sérîes S, ES, STI2D et STMG sont recrutés en prîorîté. Maîs les candîdatures des autres bachelîers sont soî-gneusement étudîées, pour peu qu’elles témoîgnent d’une cer-taîne motîvatîon et d’un întérêt marqué pour l’înformatîque ou le Web. La réalîsatîon d’un petît
projet, comme une applîcatîon ou un sîte Internet, est un plus. Toutefoîs, les établîssements répètent à l’envî qu’îl n’est pas nécessaîre d’être un as du code pour postuler. « Le sens du collectîf, la persé-vérance et la débrouîllardîse sont des qualîtés auxquelles je prête partîculîèrement attentîon, conie DenysChomel,responsabledesadmîssîons et du développement dHETIC,uneécoleduWebàMontreuîl(93).Cînqannéesde scoutîsme ou de bénévolat ont autant de poîds dans une
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Par Martin Rhodes
candîdature qu’un 15/20 en mathématîques.»Quelques établîssements, comme l’école d’înformatîque parîsîenne SupInfo, recrutent unîquement sur examen du dossîer scolaîre. Les autres – la majorîté – font en plus passer des tests écrîts (logîque, mathématîques, françaîs, anglaîs, culture générale) et un entretîen d’une trentaîne de mînutes.
Des recrutements spécifiques De nombreux lycéens tentés par le numérîque et l’înformatîque
l’Etudiant
© Mélody Denturck pour
s’étonnaîent chaque année de ne pas trouver leur bonheur sur la plate-forme APB (Admîs-sîon-postbac). Et pour cause, la majorîté des écoles du secteur n’y fîguraîent pas, car ces établîsse-ments ont leur propre recrutement. Le sîte sur lequel vous devez postuler, le calendrîer des admîs-sîons, les modalîtés de sélectîon (dossîer, tests écrîts, entretîen) et la date de la rentrée (parfoîs deux par an) dîffèrent d’une formatîon à l’autre. Un vraî casse-tête sî vous souhaîtez vous présenter à plu-sîeurs écoles ain de multîplîer vos chances d’admîssîon. Heureusement, la rîgueur et l’organîsatîon sont des qualîtés qu’une premîère pratîque de l’în-formatîque vous a certaînement permîs de développer !
Des cursus en trois ou cinq ans D’une manîère générale, les écoles recrutent dîrectement après le baccalauréat pour des cursus d’une durée de troîs ou cînq ans. Elles proposent habîtuellement deux cycles complémentaîres, la valîdatîon du premîer permettant d’întégrer le second. À Sup de Web, à Parîs, par exemple, les étudîants întègrent d’abord le Bachelor pour acquérîr les fon-damentaux et, progressîvement, se spécîalîser en fonctîon de leur proil : technîque (développement des înterfaces dîgîtales), créatîf (créatîon de contenus et commu-nîty management) ou busîness (e-marketîng et e-commerce). Ils ont ensuîte la possîbîlîté de poursuîvre leur formatîon en qua-trîème et cînquîème années, ain d’approfondîr leur spécîalîté. Quelques rares cursus scîndent le premîer cycle en deux. C’est le cas notamment de l’école d’în-formatîque HîTeMa, à Issy-les-Moulîneaux (92). Les deux pre-
Numérique et informatique
+ Info Sur le Web Découvrez les métiers concurrentiels et émergents sur le site de l'observatoire des métiers du numériqueOpiiec : observatoiremetiers opiiec.fr/numerique.
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mîères années sont sanctîonnées par un BTS (brevet de technîcîen supérîeur) SIO (servîces înfor-matîques aux organîsatîons), et la troîsîème par un Bachelor respon-sable projets înformatîques. Cette dernîère année est aussî acces-sîble après un DUT (dîplôme unîversîtaîre de technologîe) ou une lîcence 2 d’înformatîque. Sî l’organîsatîon des études est plus ou moîns la même partout, les noms de dîplôme peuvent être dîfférents : Bachelor ou Bachelor of Scîence wîth Honours pour le premîer cycle ; programme îngénîerîe, Master of Scîence ou encore MBA (Master of Busîness Admînîstratîon) pour le second. D’où la nécessîté de bîen se ren-seîgner sur le contenu du cursus avant de s’înscrîre.
Attention à la qualité Les écoles sont relatîvement récentes. Le meîlleur moyen de savoîr sî un établîssement offre un programme de qualîté est donc de mener sa petîte enquête. Les portes ouvertes sont l’occasîon de rencontrer les étudîants et les professeurs. Elles permettent éga-lement de passer en revue le maté-rîel (nombre de postes, tablettes, serveurs, débît de connexîon, împrîmante 3D, casque de réalîté vîrtuelle) et les locaux (încubateur d’entreprîses, laboratoîres de nou-velles technologîes). Cette dernîère précautîon est partîculîèrement împortante. Les écoles multîplîent les campus en France (jusqu’à 20) et certaînes d’entre elles ne dîspose-raîent pas d’équîpements sufisam-ment nombreux et récents.En dehors des portes ouvertes, une petîte poîgnée d’établîsse-ments, telle l’école d’înformatîque Epîtech, présente sur 13 sîtes en France, offrent également la pos-sîbîlîté d’assîster à des cours ou de passer une journée entîère sur un
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campus. Enin, les réseaux socîaux professîonnels comme LînkedIn et Twîtter sont une aubaîne pour contacter les dîplômés. Ces dernîers connaîssent mîeux que quîconque la reconnaîssance et les débouchés professîonnels de la formatîon qu’îls ont suîvîe.
Lesécolesdingénieursplus exigeantes Théorîquement, un étudîant tîtu-laîre d’un dîplôme non habîlîté peut prétendre à un poste d’îngé-nîeur înformatîque, maîs dans les faîts, les employeurs réservent ces postes – à responsabîlîtés et bîen payés – en prîorîté à celles et ceux quî ont décroché le tître offîcîel. Et seuls les établîssements habî-lîtés par la CTI (Commîssîon des tîtres d’îngénîeur) peuvent délî-vrer le tître d’îngénîeur dîplômé. Les admîssîons dans les écoles d’îngénîeurs postbac se font vîa un concours plus dîffîcîle et sélectîf que celuî des écoles d’în-formatîque. La partîe écrîte de ce concours évalue les connaîs-sances ou les compétences en mathématîques, logîque, phy-sîque, françaîs et anglaîs. Ces établîssements délîvrent une formatîon en cînq ans composée de deux cycles. La valîdatîon des deux années de prépa întégrée ouvre les portes du cycle îngé-nîeur. Ce dernîer étant exîgeant, certaîns établîssements font le choîx de s’adapter aux dîfférents profîls de leurs recrues. Aînsî, à l’EFREI, à Vîllejuîf (94), les bachelîers S entrent en prépa întégrée classîque. Les étudîants tîtulaîres d’un bac STI2D ou ES spécîalîté mathématîques întègrent pour leur part une « prépa întégrée renforcée » en physîque et mathématîques. Les établîssements postprépa recrutent pour troîs ans après une classe préparatoîre scîentîfîque,
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Numérique et informatique
un DUT, une lîcence ou, plus rarement, un BTS en scîences ou en înformatîque. Les prépara-tîonnaîres passent un concours. Les autres sont sélectîonnés par le bîaîs des AST (admîssîons sur tîtres), c’est-à-dîre dossîer et entretîen. L’école d’îngénîeurs publîque ENSIIE, à Évry (91), par exemple, réserve aînsî, en pre-mîère année, 20 places (sur 143) aux étudîants îssus des AST.
À la fac, des cursus de tous niveaux Les facultés d’înformatîque proposent généralement tout un panel de formatîons, allant du DUT au master 2. Cîtons par exemple le DUT de l’unîversîté Claude-Bernard, à Lyon (69), et son programme plurîdîscîplînaîre en înformatîque, mathématîques, langue, économîe et communîca-tîon ; ou encore la lîcence profes-sîonnelle de l’UPMC (unîversîté Pîerre-et-Marîe-Curîe, à Parîs) quî prépare, notamment, en un an et en alternance, au métîer très en vogue de développeur. De manîère générale, les cursus courts sont généralîstes et forment des technîcîens supérîeurs. La lîcence professîonnelle et le master
prodîguent quant à eux une exper-tîse dans un domaîne bîen précîs, comme la sécurîté înformatîque, le data ou le cloud computîng.
Des études polyvalentes Il sufit de consulter leur emploî du temps pour constater que les étudîants en înformatîque et Web ne sont pas formés pour devenîr des geeks purs et durs. Sî le numérîque se taîlle la part du lîon (développement d’applîcatîons ou Web, întellîgence artîicîelle, sys-tèmes et réseaux, sécurîté, objets connectés, bîg data), les autres matîères ne sont pas en reste : communîcatîon, culture générale, droît, langues, gestîon, marketîng ou encore management. La polyvalence est en effet îndîs-pensable aux professîonnels du numérîque, qu’îls soîent anîma-teurs Flash, développeurs mobîles ou chefs de projet. Les recruteurs cherchent des proils touche-à-tout et ouverts, capables d’encadrer une équîpe, de gérer des projets, de faîre des choîx technologîques, de vulgarîser leur savoîr, d’înté-grer des contraîntes budgétaîres et écologîques, de convaîncre des clîents. Les emploîs se trouvent dans des secteurs aussî varîés que
« À l’entretien, le responsable m’a demandé quel superpouvoir j’aimerais avoir »
Raslecode.Après son bac S, Anthelme s’inscrit en DUT informa-tique. Très vite, il se rend compte que cette formation technique, cen-trée sur le code, ne lui correspond pas. Il quitte l’université au bout de deux semestres et décide de prendre une année sabbatique pour « travail-ler et faire le point sur [ses] projets d’études ». Anthelme La créativité comme critère.Son investigation le conduit aux écoles du Risser, Net : « J’ai été séduit par leur pluridisciplinarité. Les programmes mêlent 23 ans, design, marketing et développement. » Reste à choisir un établissement. en quatrième « Lors de l’entretien oral à HETIC, le responsable des admissions m’a année demandé quel superpouvoir j’aimerais avoir. Je me suis tout de suite dit que à HETIC. j’étais au bon endroit. » Un plus pour l’avenir.Ses plus beaux souvenirs restent le cours de phi-losophie de l’Internet et le projet de fin d’année sous forme de comédie musicale. « Ces modules peuvent paraître farfelus et inutiles. Je pense au contraire qu’ils forgent la créa-tivité et la curiosité, et donc qu’ils peuvent faire la différence en entretien d’embauche ! »
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la santé, la fînance, les télécom-munîcatîons, les transports ou la constructîon.
Une pédagogie par projet Les technologîes, les logîcîels et les enjeux lîés au numérîque évoluent très vîte. Les professîonnels du numérîque doîvent donc constam-ment se mettre à la page. Les écoles préparent à ces changements fréquents. Elles n’enseîgnent pas un savoîr maîs une méthodologîe, quî peut se résumer par la formule « apprendre à apprendre ». Dans les écoles d’înformatîque, une foîs admîs en premîère année vous serez îmmédîatement jeté dans le grand baîn de la « pîscîne », c’est-à-dîre quatre à cînq semaînes de codage întensîf. Ce moment phare – pour ne pas dîre înîtîatîque – permet d’acqué-rîr les bases de la programmatîon et une méthode de travaîl basée sur l’entraîde, la recherche d’în-formatîons et de solutîons. Les étudîants en înformatîque ont généralement peu de cours. L’întégralîté du cursus est ryth-mée par des projets lîbres ou împosés, personnels ou collectîfs, de quelques heures ou plusîeurs années. À IngéSup, par exemple, la premîère année comporte huît travaux pratîques, encadrés et corrîgés par des întervenants professîonnels, dont la réalîsatîon d’une page Internet et l’assem-blage d’un ordînateur. De même, les projets constîtuent plus de la moîtîé des formatîons dédîées au Web. Certaînes struc-tures, comme l’EEMI (École euro-péenne des métîers de l’Internet), à Parîs, élaborent ces projets avec et pour leurs entreprîses partenaîres. WIS, une autre école parîsîenne, demande à ses étudîants de créer un sîte Internet de A à Z en pre-mîère année et de gérer un sîte marchand l’année suîvante.
Etudiant
© Photo fournie par le témoin pour l’
L’international en ligne de mire « Pour développer une applica-tion, il faut être capable de com-prendre l’utilisateur d’un autre pays que le sien. Une expérience internationale inculque cette ouverture d’esprit », affirme Marielle Alliot-Sangare, la directrice des études de l’école d’informatique EPSI, située à Levallois-Perret (92). La quasi-totalité des formations offre la possibilité d’effectuer des stages à l’étranger, mais certaines d’entre elles vont plus loin. L’EPSI, par exemple, propose à ses étudiants de cinquième année de valider un double diplôme en passant six mois à Dublin (Irlande) ou à Sydney (Austra-lie). Les étudiants du parcours international de WIS se rendent au total neuf mois dans ces deux pays. À l’EPITA, une école habilitée par la CTI, basée au Kremlin-Bi-cêtre (94), les bacheliers bilin-gues peuvent intégrer la section internationale. Les cours sont alors entièrement dispensés en anglais, la langue officielle de l’informatique. Des programmes et des services qui ont bien évi-demment un prix…
Des frais de scolarité à prendre en compte Le prix d’une année d’études avoisine les 7 000 €. Une somme importante à mettre en pers-
Numérique et informatique
Info+ Sur le Web Consultez le portail des métiers de l'Internet. Des fiches descriptives sont dédiées aux différentes professions du secteur, réparties au sein de grandes familles : metiers.internet.gouv.fr.
pective avec le salaire offert à l’embauche. Selon les enquêtes d’insertion des établissements, les jeunes diplômés peuvent espérer une rémunération brute de 33 000 € dès la première année. Néanmoins, l’écart sala-rial peut être considérable entre un grand groupe et une toute jeune start-up. Par conséquent, le montant total de cinq années
Les filles ne comptentpaspourdes prunes
« Nos promotions comptent environ 8 % de jeunes femmes », déplore Yannick Nay, direc-teur d’IngéSup Bordeaux. Un constat partagé par la plupart des écoles d’informatique et du L’Etudiant numérique. Dans une étude publiée en février 2016 par l’Opiiec (Observatoire dynamique des métiers de la branche du numérique, de l’ingénierie, des études et conseil et de l’événement), on apprend ainsi que la gent © Mélody Denturck pour féminine ne représente que 33 % des salariés
du numérique, contre 53 % toutes branches confondues. En cause : une autocensure vis-à-vis des milieux scientifiques tech-niques. L’employabilité des jeunes expertes en informatique est pourtant élevée. « Leur organisation, leur maturité et, surtout, leur rigueur – une qualité des plus importantes en informatique – sont très appréciées par les employeurs », ajoute Yannick Nay. À bonne entendeuse !
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d’études équivaut, approximati-vement, à une année de salaire à la sortie de l’école. Mais les solutions alternatives moins onéreuses existent, à com-mencer par les universités et les écoles d’ingénieurs publiques. Par exemple, à l’ENSIIE, une année d’études coûte 915 €. Autre possibilité : l’alternance, qui dispense de payer les droits de scolarité, pris en charge par l’entreprise. Cette solution est en général accessible dès la troisième année, et parfois direc-tement après le bac, comme c’est le cas à l’école d’informatique parisienne ESGI. Les directeurs d’école s’entendent pour dire que cette formule exigeante est la voie la plus sûre vers l’emploi, l’objec-tif de toute bonne formation.Z
Numérique et informatique
Il racontesa rentrée à 42 Les premiers « bébés Niel » sont sortis diplômés en 2016 de l’école 42. Gabriel, 18 ans, a réussi le concours de la « piscine » : un mois d’immersion, avec quatorze heures de code par jour.
’école 42 (Parîs) grouîlle de monde en juîllet. L3 000 candîdats défîlent pendant quatre semaînes dans ce temple du code, fondé par Xavîer Nîel, le patron de Free, pour passer des épreuves dérou-tantes. Destîné à tous les futurs génîes de l’înformatîque, le concours, comme la scolarîté, est gratuît pour les « bébés Nîel ».
« Je n’avais jamais touché une ligne de code » Les apprentîs développeurs, présélectîonnés après des tests de logîque en lîgne, planchent chaque jour sur des épreuves de code de plus en plus complexes. Un plongeon de un moîs, qu’îls nomment la « pîscîne ». Pour en être, nul besoîn de dîplômes, nî de connaîssances partîculîères en code. « La seule qualîté requîse, c’est d’avoîr un cerveau
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quî fonctîonne un mînîmum, explîque Gabrîel, 18 ans et un bac STMG en poche. Les“pîscîneux” travaîllent envîron quatorze heures par jour. On dort à quelques pas de nos ordîs. Comme beaucoup d’autres, je suîs partî de zéro. Avant d’arrî-ver, je n’avaîs presque jamaîs touché une lîgne de code. Cet examen est à la foîs une prépa-ratîon et une sélectîon contînue. On arrîve à 3 000. À la in, 300 ou 400 sont prîs. »
Compter sur les autres Les candîdats sont lâchés dans l’espace de travaîl sans înstruc-tîons. « J’étaîs un peu tout seul en arrîvant. J’aî galéré à chercher les réponses sur Internet, à deman-der aux voîsîns… », se souvîent Gabrîel.À 42, on est dans l’antre de la fameuse pédagogîe paîr à paîr (peer to peer).Comprendre :
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Par l’Etudiant
plus besoîn de professeurs ou d’équîpe pédagogîque. Le savoîr se trouve par soî-même, sur Internet ou avec ses camarades de classe. Adopter cette menta-lîté, c’est élargîr ses chances de réussîte. « Ceux à quî j’aî parlé sont restés mes partenaîres de groupe pendant toute la durée de la pîscîne. Une grande partîe a été sélectîonnée.» Tout comme la pédagogîe, la cor-rectîon des épreuves se veut peer to peer. Les candîdats ont aussî une casquette de correcteur. « On a un porte-monnaîe élec-tronîque : on dépense un poînt quand on demande une correc-tîon, on en gagne un quand on corrîge quelqu’un. » Il faut donc corrîger les autres pour pouvoîr contînuer les épreuves. Ensuîte, le code est relu et vérîfîé par le serveur de l’école. À la moîndre erreur,îl met zéro.
Une fatigue hallucinante Sur un moîs non-stop, ce tempo est éprouvant. « Le plus dur, c’étaît à la fîn de la premîère semaîne… Je manquaîs telle-ment de sommeîl que j’avaîs des hallucînatîons. » Gabrîel estîme que ce plongeon luî a beaucoup apporté : « C’étaît une expérîence magîque. Les personnes întéressées par le codage devraîent essayer, parce que c’est monstrueux. On a apprîs énormément de choses en même temps. Évîdemment, c’est une expérîence personnelle, elle sera dîfférente pour chacun.»w
L’Etudiant pour
© Mélody Denturck
CINÉMA & JEU VIDÉO :UN EL DORADO POUR DÉVELOPPEURS
Les studios d’effets spéciaux et de jeu vidéo sont à la recherche de perles rares : des spécialistes du dévelop pement informatique passionnés d’effets visuels.La demande dans ce secteur est exponentielle, les offres d’emploi pleuvent, mais les formations manquent. Les recruteurs n’hésitent pas à faire leur marché directement dans les écoles. Arnaud etCyprien, ont été chassés pendant leur formation à ArtFX et ont trouvé aujourd’hui le job de leurs rêves.
rnaud travaille dans l’ombre, mais il est une pièce indispensable dans la chaîne de fabrication d’un En 2A007, il entre à ArtFX pour une formati ilm. Il est en charge du pîpelîne chez Mîkros sur le nouveau projet d’animation 3D,Sherlock Gnomes. on Bac +5 dans les effets visuels.«Ce cursus ouvre les portes des studios de cinéma et de jeu vidéo. Tout le monde veut travailler dans l’animation, pourtant le métier de Technical Director est hyper recherché et souvent bien mieux payé !»
Arnaud n’en est pas à son premier long métrage. En effet, quand il sort de l’école en 2010, il est recruté très rapide ment par le studio Mikros et travaille sur de nombreux projets commeAstérix, le domaine des dieux, ou bienCaptain Underpantspour lequel il a mis en place des rigs dedéformation pour les personnages. «Pour chaque produc tion les graphistes et les animateurs ont besoin d’outils et de solutions sur mesure pour adapter les logiciels à des tâches très précises. Mon rôle consiste à mettre en place une méthodologie de production la plus performante possi ble. Ça paraît compliqué, mais ça ne l’est pas tant que ça !»
Auparavant c’est le studio Ubisoft qui a fait appel à ses compétences pour la sérieLes Lapins Crétins. «Ce que je trouve passionnant dans mon métier, c’est de pouvoir con juguer recherches intellectuelles avec recherches techno logiques.»
1)
Les proils atypIques comme celuI d’Arnaud sont très rares car le métier est jeune et assez méconnu.Les formations purement infor matiques ne sont pas adaptées. Les studios de cinéma et les so ciétés de jeu vidéo n’hésitent donc pas à aller chercher leurs futurs em ployés dans le meIlleur terreau : les écoles spécialisées.
ArtFX propose une formation de Technical Director en 2 ans pensée Űsur mesureű pour les besoIns du secteur. CyprIen, e commence sa 2 année de TD et ne terminera son cursus qu’en juin 2018. Pourtant, un poste de rêve l’attend déjà à Montréal dans l’un des plus gros studios d’effets spéciaux du monde (Blade Runner 2049, Valérian, Kong: Skull Island...).
«Cet été, j’ai fait un stage chez Rodeo FX en tant que TD compositor. J’ai été missionné pour réaliser le design
COMMUNIQUÉ
2)
graphique d’une nouvelle application. Quand j’ai présenté mon travail devant le département TD et R&D du studio, la personne en charge des recrutements m’a immédiatement proposé un poste dès l’été 2018. Je ne pouvais pas rêver mieux !»
Avant dŭIntégrer ArtFX, CyprIen a un BTS InformatIque en poche. Il décide de compléter son bagage et d’allier ses deux passions : l’informatique et le cinéma. «La formation m’a permis d’enrichir mes connaissances de code tout en découvrant le monde de l’infographie 3D et des effetsspéciaux. Et j’ai pu assimiler très rapidement les processus des grandes boîtes de productions parce qu’on utilise les mêmes outils.»
Grâce à son proil complet, CyprIen, tout juste 20 ans, écrIt le début d’une carrière professionnelle plus que prometteuse.
1) Arnaud Lamoureux, TD chez Mikros 2) Cyprien, étudiant TD à ArtFX
DEVENIR DÉVELOPPEUR POUR LES EFFETS SPÉCIAUX ET LE JEU VIDÉO L’école ArtFX propose 3 cursus pour accéder aux métiers de développeur dans le milieu des effets spéciaux et du jeu vidéo.
>Technical Director: cursus en 2 ans – admission bac +2 informatique ou équivalent
>Réalisateur Numérique: cursus en 5 ans homologation RNCP niveau I (bac +5) – admission bac
>Jeu vidéo: cursus en 5 ans – admission bac ArtFX est une école supérieure technique privée située à Montpellier. Renseignements :information@artfx.fr
er Inscriptions pour la rentrée 2018 à partir du 1 décembre 2017 sur :www.artfx.fr
Numérique et informatique
Cybersécurité :déjouer les failles du Web Si la cybersécurité vous intéresse, il n’y a pas à hésiter ! Le secteur, en pleine croissance, connaît une importante pénurie de talents. Et ce à tous les niveaux de diplôme. Tour d’horizon. Par Catherine de Coppet
rotéger les systèmes informatiques et autres riqPues des risques de piratage, bases de données numé-c’est le cœur de métier de la cybersécurité, également appe-lée cyberdéfense. Un secteur en plein développement, du fait de l’importance croissante du numérique dans tous les domaines d’activité et dans la vie quotidienne. Syntec numé-rique, syndicat professionnel des entreprises de services du numérique, indique qu’en 2016, 60 % des entreprises françaises ont augmenté leur budget dédié à la cybersécurité.
Les dirigeants d’entreprises de sécurité informatique s’accordent sur le fait que leur secteur recrute, et qu’ils ont par-fois du mal à trouver des candi-dats ! « Selon une étude d’Intel Security de 2016, 15 % des postes vacants en France dans le secteur ne seront toujours pas pourvus en 2020 ! » assure Fabien Rech, directeur général d’Intel Security France. Parmi les plus gros recruteurs, les entreprises de prestation de ser-vices informatiques, et aussi les ministères, en particulier de l’In-térieur et de la Défense. « Plus de 2 000 personnes font partie
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de nos effectifs cyberdéfense, un chiffre qui a doublé en cinq ans », souligne le lieutenant-colonel Hervé, responsable du pôle innovation et ressources du Comcyber, le commandement interarmées dédié à la cybersé-curité. « Le ministre a également annoncé le recrutement de 2 60 0 “combattants numé-riques” d’ici à 2019, épaulés par 4 400 réservistes de la réserve de cyberdéfense »,ajoute-t-il.
Wanted : ingénieurs sécurité Quelle voie choisir pour avoir le plus de chances d’être recruté ? « Le métier le plus en tension est celui d’ingénieur sécurité des SI [systèmes d’information], estime Raphaël Illouz, P-DG de NES, société spécialisée en sécurité des SI. C’est le cœur de notre profession ! » Le profil recherché : un bac + 5 en sécurité informatique ou un diplôme d’école d’ingénieurs. Les formations en alternance sont plébiscitées, l’expérience étant un point crucial dans cette fonction stratégique. « Du côté des ingénieurs, on recrute aussi beaucoup d’ingénieurs avant-vente, qui conseillent les clients sur l’installation de solutions de sécurité »,renchérit Fabien Rech. Face à la pénurie de compé-tences, et aux enjeux pour les entreprises et les gouverne-
L’Etudiant
© Mélody Denturck pour
ments, les postes d’ingénieur sont aujourd’hui extrêmement bien rémunérés. « Pour un débutant ou junior, cela varie de 38 000 à 42 000 € brut annuels. On peut ensuite observer des augmentations de l’ordre de 5 % par an, bien supérieures à l’indice Syntec », poursuit Raphaël Illouz. « En matière de rémunération, les postes dans la fonction publique ne peuvent pas tous rivaliser avec ceux du privé, nuance le lieutenant-colonel Hervé. En revanche, les statuts, mais aussi et surtout certaines activités bien spécifiques, confèrent à la cyberdéfense au sein du ministère de la Défense une expérience unique et excep-tionnelle, au service de son pays, donc par nature incomparable. »
La défense, une voie particulière De fait, travailler dans la cyber-sécurité au service du pays se traduit par des missions très variées (ingénierie logicielle, sécurité des systèmes d’infor-mation, gestion des réseaux de chiffrement, veille sur les réseaux sociaux, etc.), dont certaines sont essentielles à la politique de défense, comme la lutte informatique défensive ou les actions offensives. «Actuellement, nous renforçons le CALID [Centre d’analyse en lutte informatique défensive], dont la mission est de détecter les attaques informatiques et de conduire les investiga-Etudianttions numériques, détaille le lieutenant-colonel Hervé. Mais la montée en puissance concerne également les états-majors et les services de renseignement, ou des unités spécialisées au sein de la Marine nationale, de l’armée © Photdo feoturenirerpearelettdémeolinaproumr l’ée de l’air.»
Numérique et informatique
Des missions qui ne supposent pas forcément d’être sous les drapeaux. « Nous recrutons sous tous les statuts, les postes créés ne sont pas limités aux militaires, signale le recruteur. Ils ne s’engagent pas tous pour une longue durée et peuvent opter pour des contrats courts. Il en va de même pour les per-sonnels civils : certains seront embauchés sous le statut de fonctionnaire, et donc s’enga-geront dans la durée, quand d’autres seront recrutés en contrat à durée déterminée. »
Des places à prendre pour les bac + 3 À côté des ingénieurs sécurité et avant-vente, les plus diplômés peuvent aussi être embauchés à des fonctions d’audit (vérifica-tion et évaluation des systèmes et des politiques de sécurité) ou de veille. La surveillance des tactiques de piratage, très évolu-tives par définition, ainsi que le suivi de l’actualité juridique sur la protection des données et la cybersécurité, constituent des missions essentielles au secteur !
+ Info Sur le Web Découvrez les métiers concurrentiels et émergents sur le site de l'observatoire des métiers du numérique Opiiec : observatoiremetiers. opiiec.fr/numerique.
Cependant, le bac + 5 n’est pas forcément obligatoire pour intégrer la cybersécurité. « Les recrutements se font à tous les niveaux de diplôme. Notre étude a montré que 40 % des postes ouverts en France sont accessibles à bac + 3, note Fabien Rech, d’Intel Security. Ils concernent l’exploitation des systèmes de sécurité, la vente et le commercial, le design de logiciels, ou encore l’intégration des solutions chez les clients. » La majeure partie des entre-prises compte, par exemple, des salariés qui gèrent les accès informatiques du personnel aux différents services ou interfaces de leur société… des fonctions qui relèvent aussi de la cybersécurité ! Au ministère de la Défense, l’ouverture à des profils moins techniques est également de mise. « Nous recherchons des personnes passionnées par le numérique au sens large (informatique, réseaux sociaux, télécommunications) », indique le lieutenant-colonel Hervé. À bon entendeur…Z
« On est formés à la rigueur des systèmes informatiques et à travailler sous pression »
Mordu d’informatique.Passionné de programmation, Éric s’intéresse dès le lycée à la cybersécurité. Une fois son bac S en poche, il intègre l’EPITA (École pour l’informatique et les techniques avancées), au KremlinBicêtre (94), et choisit la filière système réseaux et sécurité. « On développe un jeu vidéo en première année, ça intéressait forcément un étudiant comme moi ! » s’amusetil. Éric Préparé à l’entreprise.Dès le début des cours, Éric apprécie l’équilibre entre théorie et pratique, et les enseignants issus de la sphère profes Blanchon, sionnelle. « On est formés à la rigueur des systèmes informatiques et 25 ans, ingénieur à travailler sous pression : dans la sécurité en particulier, on doit tou sécurité chez Orange jours être au courant des avancées technologiques et des évolutions de fonctionnement des entreprises. » Il fait vite son entrée dans l’entreprise, notamment grâce à des stages chez Thalès, où il travaille sur les sys tèmes embarqués, et chez Orange en cyberdéfense, où il est recruté après son diplôme. Challenge de la cybersécurité.Ingénieur sécurité depuis maintenant un an, il veut continuer à développer ses compétences dans cet univers dynamique et toujours changeant. « Je com mence à m’intéresser au lien entre la cyberdéfense et l’intelligence économique. Impossible de prévoir les évolutions à venir : on n’est jamais à l’abri de surprises ! » se réjouit Éric.RB
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