GAILLARD DE CHAUDON (Noël), noble pro- GAITO (Jean-Pierre ...

Description

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• cours - matière potentielle : l' année suivante
• leçon - matière potentielle : cor
• cours - matière potentielle : du conservatoire

GAFFARD (Jean-Alexis-Joseph de), né à Per- pignan, en 1739, était fils de Joseph de Gaffard, avocat au Conseil souverain de Roussillon, ancien recteur de l'Université de Perpignan. Il devint con- seiller au Conseil souverain, le 8 janvier 1783. En 1789, Jeal1-AJexis de Gaffard fut député par la ville de Perpignan,. pour protester contre l'irrégularité des électio~s d~l Tiers-Etat aux Etats-Généraux.

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• droit

Sujets

• L'Année suivante
• Taillefer
• Salses-le-Château
• Antoine Richepanse
• Torreilles

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Extrait

GAFFARD (Jean-Alexis-Joseph de), né à Per- GALINDES DETERREROS (Antoine) descen-
pignan, en 1739, était fils de Joseph de Gaffard, dait, par sa mère, de Fortunyo de Terreros, de Sara-
avocat au Conseil souverain de Roussillon, ancien gosse, capitaine du château-royal de Puig-Balados,
recteur de l'Université de Perpignan. Il devint con- 1507. Il avait épousé Eléonore qui, en 1571, don- ~en
seiller au Conseil souverain, le 8 janvier 1783. En nait à son fils Antoine des concessions minières sur
1789, Jeal1-AJexis de Gaffard fut député par la ville le territoire de Vernet. Ce dernier habitait Codalet.
de Perpignan,. pour protester contre l'irrégularité Par un acte daté du 5 décembre 1588, Antoine Galin-
des électio~s d~lTiers-Etat aux Etats-Généraux. Il fut des de Terreros renonça aux droits, dont il était
arrêté en mai 1793 et demeura enfermé dans la cita- détenteur, sur les mines de fer du Canigou, en faveur
delle de Montpellier jusqu'après le 9 thermidor. d'Onuphre Giginta, abbé de Saint-Martin. Il eut un
Jean-Alexis de Gaffard qui avait épousé Marie-Angé- fils du nom de Joseph qui, en 1624, donna quittance
lique Boussac, mourut en 1816. Leur fils, Pierre- d'un cens sur les forges de Vernet à l'abbé Melchior
Joseph de Gaffard se maria, le 24 octobre 1810, à Soler d'Armendaris. François Galindes de Terreros
présenta un candidat à un bénéfice ecclésiastiqueMarie-Modeste Desprès. De cette union naquit, en
1828, Charlotte-Julie-Lucie de Gaffard qui épousa, en institué dans l'église d'Escaro, en 1718, et en 1725,
1862, le vicomte Robert de Gratet du Bouchage. un prêtre à la fondation érigée à l'autel de Saint-
Michel de l'église Saint-Jacques de Perpignan.
Mémoires de Jaume. - Communication obligeante de M. J.
Despetis. Archives des Pyr.-Or., G. 569,919,H. 174.- Abbé J. CAPEILLE,
Vernet-les-Bains, la commune, la châtellenie, les thermes.
GAILLARD DE CHAUDON (Noël), noble pro-
GALLART (Augustin) fut nommé à l'évêchévençal, qui avait embrassé la vie religieuse dans le
d'Elne, après la mort de Benoît de Santa-Maria,monastère de Saint-Victor de Marseille, fut nommé
décédé le 31 janvier 1588. Il mourut dans le courantabbé d'Arles, par ordonnance royale, le 24décembre
de cette même année, sans avoir pris possession de1701, et confirmé par le pape le 31 juillet de l'année
son siège.suivante. Il fut sacré à Paris le 4 octobre 1702. Ce
Archives des Pyr.-Or., G. 52.prélat, qui était docteur en théologie et prédicateur
du roi, fut fait membre honoraire du Conseil souve-
GALLART (Antoine), frère du précédent, étaitrain de Roussillon, en 1703. Il fit une transaction,
écolâtre et archidiacre de Lérida, lorsqu'il fut éluen 1714, avec l'évêque d'Elne Jean-Hervé Basan de
évêque d'Elne, en 1608. Il recueillit la succession duFlamenville, pour mettre fin à un conflit de juridic-
perpignanais Onuphre Réart, qui avait été transférétion qui s'était élevé entre eux. Il mourut à Pézenas,
sur le siège de Vich, dès les premiers jours de jan-le 26 avril 1722. Cette même année, l'abbaye d'Arles
vier de cette même année. Le 13 août 1608, Antoinefut unie à la mense épiscopale d'Elne, quoique dans
Gallart adressa une réponse au roi qui lui avaitcertains documents peu solides, on trouve un certain
notifié sa promotion à l'évêché d'Elne. Le 8 octobreM. de La Cassaigne, désigné comme étant abbé
suivant, le chapitre d'Elne lui envoya des lettres ded'Arles en l'année 1723.
félicitations; ses membres se réjouissaient, disaient-
ils, à la pensée de posséder le frère du regretté
Augustin Gallart, jadis évêque nommé du diocèse.
GAITO (Jean-Pierre)alias Garraner, n'est connu Le 3juin 1609, Antoine Gallart prêta, par procureur,
que par une simple mention de son nom, suivi du le serment requis, et le 23 août, il fit son entrée à
qualificatif campanerius Elne, dans un acte daté de Perpignan. Ce prélat eut à faire exécuter la cérémo-
1588. nie de la réunion du chapitre de Saint-Jean à celui
d'Elne, récemment transféré à Perpignan. Elle eut
r--'--~-~----.----------~--'--'~----~--'--'""----~-'--"--'---'lieu le 26 mai 1611, mais au milieu des plus graves dagne. Il remplit cette charge durant vingt ans et
eut pour successeur Hyacinthe Ferran.difficultés. Des démêlés et des contestations s'élevè-
rent entre l'évêque d'Elne et les membres du chapi- Archives des Pyr.-Or., B. 384, 388.
tre et de la communauté ecclésiastique de Saint-Jean,
GALLAY (Jacques-François), un des plusà cause des moyens qu'Antoine Gal1art avait pris
à résider assidûment et à se tenir fameux joueurs de cor qu'on ait jamais connus enpour les obliger
dans le chœur tout le temps du service div.in. Dès France, vint au monde à Perpignan, le 8 décembre
le mois de novembre de cette même année, ce prélat 1795. A l'âge de dix ans, il commença l'étude du
reçut sa nomination à l'évêché de Vich, où il suc- solfège sous la direction d'un musicien nommé
céda encore à Onuphre Réart, son prédécesseur à Artus; deux ans .après, son père lui donnait les pre-
Elne. Le 1M décembre 1611, Antoine Gallart céLébra mières leçons de cor; mais il parvint surtout par ses
propres efforts à développer les heureuses disposi-un service funèbre à Saint-Jean pour la reine d'Es-
pagne, Marie d'Autriche, épouse de Philippe III, tions qu'il avait reçues de la nature pour cet ins-
morte le 3 octobre précédent. Le 14 janvier 1612, il trument. Une maladie du premier cor du théâtre
conféra la tonsure dans la chapelle de son paLais, à de Perpignan lui fournit l'occasion de se faire enten-
Perpignan, puis se rendit à Barcelone chez son frère dre au public. Dans une représentation des Visitan-
dines de Devienne, il joua le solo qui s'y trouve: ilChristophe, alors trésorier de Catalogne, pOUl' y
attendre l'arrivée des bulles pontificales. EUes par- obtint, en cette circonstance, un succès qui fit pré-
voir ceux qui lui étaient réservés pour la suite de savinrent au nouvel évêque de Vich le Hi avril 1612, et
le lendemain, le chanoine d'Elne, Onuphre Compter, carrière. Il n'était âgé que de quatorze ans; il était
prit possession du siège épiscopal au nom d'Antoine Iivré à lui-même et surtout privé de bons maîtres.
Gallart. Le pontificat de ce prélat ne dura qu'une Les artistes qui visitèrent Perpignan à cette époque
étaient unanimes à lui conseiller de se rendre à Parisannée et demie. Dans le cours du mois de février
pour y suivre les cours du Conservatoire: mais l'at-1613, Antoine Gallart assista au concile de Tarragone.
Les Pères de cette assemblée ecclésiastique se préoc- tachement du père de Gallay pour son fils lui faisait
cupèrentde la situation faite aux gens inoffensifs écarter toutes sortes de propositions de ce genre.
En 1818, une société musicale s'organisa à Perpi-par des troupes de bandits qui infestaient la Cata-
logne. gnan: Gallay en fut nommé le directeur. Vers la
même époque aussi, Ozy, fils de l'ancien professeurUne fois rentré dans son diocèse, Antoine Gallart
de basson s'établissait dans cette ville. Le jeuneprit l'initiative de L'organisation d'une milice muni-
Gallay suivit ses cours et six après il exécutait à lacipale pour la défense du droit des gens contre les
malandrins. Le 11 octobre 1613, il se présenta au société de musiquc un concerto de cor de sa compo-
sition qui fut très applaudi. Gallay était depuis deuxsein du conseil de la Ville, exposa le but de sa visite
ans à la tête de la société musicale de Perpignan,et le plan de son projet. Les paroles du prélat furent
lorsqu'il alla à Paris, au mois de juin 1820. A peineaccueillies avec enthousiasme; la création de la
arrivé à la capitale, il se rendit directement auprèsmilice communale fut la conséquence de la démar-
che faite par l'évêque auprès des édiles de la cité de cle Dauprat qui l'accueillit avec bonté, tout en lui
Vich. Antoine Gallart ne tarda pas à descendre dans promettant de le recommander à Perne, alors inspec- .
teur du Conservatoire. Celui-ci