Méthodologie de dissertation en 12 points

Otis

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Quelques conseils pour réussir sa dissertation.

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• Publié par: INNIfiches
• Publié le: 29 avril 2013
• Nombre de lectures: 819
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• Langue: Français

Extrait

Conseils pour réussir une dissertation

Bien réussir sa dissertation en 12 points.

 La prise de notes 

1- Le travail en amont

Réussir une dissertation exige un travail en amont de l’épreuve qui peut être assez important. Mais sans lui, impossible de rendre quoi que ce soit de pertinent.

·Ce travail consiste tout d’abord àprendre correctement son cours, surtout en prise de note. C’est une évidence, qui paraît idiote ; mais la réalité est que pour un cours dispensé et un sujet donné à une classe de 25 élèves, on se retrouve avec 25 cours et copies, tous différents. Le principe d’une dissertation étant quand même qu’il est possible d’y répondre en ayant appris son cours, il faut cependant noter qu’apprendre un cours incomplet ne mène nulle part, et embrouille plus qu’il n’aide. C’est le chemin qui mène à l’impasse, sans conteste.

b) egas  ’aLreppisnt

Sans lui, inutile d’espérer briller le jour J ! Il est tout simplement incontournable.

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On le dit et le répète, mais il fautcours au fur et à mesureapprendre son qu’on l’écrit. Outre vous faire gagner du temps la veille du devoir, ce procédé permet également de repérer instantanément les points non compris dans le cours, et donc derrière de pouvoir demander des précisions à son professeur sur certaines notions. Ensuite, quel que soit le rythme auquel on l’apprend, il faut quand même qu’au final le cours soit su. Les méthodes varient fortement selon les personnes, cependant le mieux reste decomprendre le cours plutôt quede l’apprendre manière presque d’une automatique. En effet, un apprentissage par cœur associé à une faible mise à distance par rapport au cours sont les causes d’un hors-sujet facile à éviter : lorsque l’on restitue de longs passages du chapitre concerné par le thème du sujet, mais pas directement. A l’inverse, en comprenant le cours, on se l’approprie, et on peut ensuite sélectionner plus facilement et sereinement les idées répondant au sujet de la dissertation. Exemple : on peut avoir un chapitre sur les Etats-Unis, couvrant la place de la religion dans ce pays, son histoire, sa prédominance économique dans la mondialisation, et sa politique étrangère. Pour la dissertation, le sujet tombe sur la partie religion. Citer d’autres passages du cours que la partie sur la religion sera généralement considéré comme hors-sujet. Enfin,toujours à chercherapprofondir le cours donné. Cettevaleur ajoutée sera toujours valorisée, à moins d’être hors-sujet. Cette approfondissement passe par des mots de vocabulaire et expressions en plus (surtout dans le cas des langues vivantes, où il est particulièrement recommandé de savoir utiliser et varier les connecteurs logiques), ou encore le nom de l’auteur du livre cité, et vice-versa. Cette démarche permet d’élargir sa culture générale, et de montrer à votre correcteur que vous possédez une connaissance approfondie du sujet, de ses théoriciens, notions clés et ouvrages de référence. Cette recherche peut être extrêmement rapide. Il suffit en effet de taper dans la barre de son moteur de recherche ou d’un site comme Wikipédia la notion que l’on veut approfondir, et lire l’introduction de la page web.

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Conseils pour réussir une dissertation

Exemple : dans les chapitres traitant de la mondialisation, tout le monde entend parler de la Triade, est sait plus ou moins la définir comme étant l’ensemble des trois principaux pôles économiques mondiaux : Etats-Unis, Europe, et Japon. 1 er approfondissement : les espaces concernés exactement sont : l’Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada), l’Europe de l’Ouest (et non celle de l’Est car les pays de l’ex-bloc soviétique sont en retard économique, ni l’Union Européenne car elle est loin d’être une zone homogène), et en Asie le Japon et la Corée du Sud. 2 nd approfondissement : savoir que le terme « Triade » a été inventé par l’économiste japonais Kenichi Ohmae en 1985 dans son livreTriade Power. 2- Le Jour J a) ocihxe   L Le choix ne s’opère bien sûr que lorsqu’il existe. Aussi pour les dissertations dont le sujet est imposé, cette partie est hors-sujet !

·Pour les dissertations ou vous avez le choix, c’est très simple : sélectionnez celui que vous réussirez le mieux, même s’il ne vous plaît pas forcément, ni ne vous passionne. b) eL  onlluiro b Le brouillon est votre ami ! Petit topo.

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Votre brouillon doit vous servir. Recopiez le sujet dessus, et analyser les termes. Ensuite, noter votre réflexion autour du sujet, tout ce que vous savez (au moins les grandes idées), et ce avant de lire les documents s’il y en a. Ensuite, faites votre plan. Car une dissertation sans plan n’est pas une dissertation. Petit rappel : votre dissertation doit commencer par une introduction et se finir par une conclusion, les deux rédigées au brouillon avant de commencer la rédaction. Le plan est idéalement en trois parties, chacune divisée en trois sous-parties. Ecrire votre plan sur le brouillon et même le faire c’est mettre les titres des parties, et des sous-parties ! Pas juste quelques idées en vrac. Dans l’idéal, si le temps le permet, mettez en-dessous du titre de chaque sous partie les notions abordées, exemples, auteurs, etc. Tout ceci pour gagner du temps, et ne rien oublier. c) u dentenCoa  lpico e  L’introduction est la première impression qu’aura votre correcteur, donc elle doit être particulièrement soignée. Rappelons que dans certains concours, les correcteurs ne lisent que les introductions et conclusions avant d’attribuer la note, d’où le caractère crucial de ces deux moments. Dans l’idéal, travaillez l’amorce, avec par exemple une citation (si possible de quelqu’un de référence) qui interpelle et permet de placer tout de suite votre lecteur dans le contexte de votre dissertation. Inutile de dire qu’elle valorise fortement votre culture générale. Ensuite, la problématique. Il faut l’amener à partir de l’amorce. Et non la lancer au visage de votre correcteur. Si elle est donnée, la recopier mot pour mot. Ensuite, essayer de la reformuler avec « ou bien » ; ceci permettant de montrer que vous avez saisi la dualité du sujet (ce qui vous donne au moins deux parties). Si elle n’est pas

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donnée, passez tout de suite au « ou bien ». Rappelez-vous que votre devoir doit y répondre. Enfin l’annonce du plan, de la manière la plus fluide possible. N’annoncez pas les sous-parties, et évitez les formules à rallonge comme « dans un premier temps... puis dans un second temps... et enfin... », et les verbes comme « voir ». ·devoir. En général, vos titres n’apparaissent pas,Le développement est le corps de votre et vous servent à faire vos premières phrases. Finissez chaque paragraphe en rappelant son argument, pour faciliter la lecture de votre correcteur. Enfin, n’oubliez pas les transitions entre chaque partie, en deux phrases : une qui résume la thèse de la partie que vous venez de finir, et l’autre qui annonce celle de la suivante. N’oubliez pas de soigner la présentation, l’orthographe, et le niveau de langue. Utilisez un maximum de connecteurs logiques, et variez les. ·que vous laissez à votre correcteur. RappelezLa conclusion est la dernière impression tout d’abord ce que vous venez de démontrer, et ensuite si possible, faites une ouverture, c’est-à-dire montrer qu’il est possible de prolonger le débat, de soulever un autre problème, etc. d) Qeuf ia sre..i.    Lors d’une dissertation, il arrive fréquemment, voire toujours, qu’on ait un problème. Première des règles : ne pas paniquer.

·...je manque de temps ?ne pas finir votre dissertation à temps,Si vous êtes certain de tentez de terminer au moins le paragraphe que vous êtes en train d’écrire, voire en ne mettant que l’idée que vous alliez développer ou l’exemple. Ensuite, écrivez votre plan ; ou plus exactement ce qui apparaissait dans votre plan et que vous n’avez pas eu le temps de traiter : partie, sous partie, paragraphe. Mettez en le maximum. Des titres pertinents, avec les arguments et exemples que vous vous apprêtiez à développer. Enfin, s’il vous reste quelques minutes, tâchez de faire une toute petite phrase de conclusion, et de vous relire pour supprimer les fautes d’orthographe qui auraient pu vous échapper. ·ne suis pas sûr de ce que j’écris ?... je d’abord, prenez le temps d’y réfléchir. SiTout c’est de votre valeur ajoutée dont vous n’êtes pas sûr, ne mettez rien. D’une manière générale, une dissertation sert avant tout à montrer ce que vous savez, et non pas l’inverse. En revanche, si c’est d’une partie du cours ou d’une notion vue, essayez de vous en souvenir. Si rien ne vient, passez à la suite, quitte à laisser un peu de place pour y revenir ensuite. ·... je ne comprends pas le sujet ?jeu, autant avouer que c’est embêtant !D’entrée de Ce cas de figure se présente généralement en langue vivante, lorsque l’on butte sur un mot précis, et central, du sujet. Par contre, si le sujet est en français, c’est que le cours n’a pas été appris correctement. Dans ce cas, si vous pouvez, changez de sujet ; sinon faites de votre mieux : identifier le(s) terme(s) qui pose(nt) problème, et de le(s) définir, même de manière sommaire. Si vraiment vous ne comprenez rien, ou presque rien, dissertez sur ce que vous avez compris, voire en dernier recours récitez votre cours en rapport avec le sujet, cela montrera que vous savez au moins quelque chose, et vous évitera de rendre copie blanche. Cependant, si vous vous retrouvez dans ce cas de figure, la première chose à faire est ensuite d’aller voir votre professeur, de lui expliquer votre cas, et compter sur sa clémence. Quoi qu’il arrive, bonne chance pour la suivante !

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