Projet de Recherche Christine Malot
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Description


  • exposé


Projet de Recherche Christine Malot Ce projet de recherche se base sur un travail entamé depuis un an avec Franck Grammont, neu- rophysiologiste, Patricia Reynaud-Bouret et Yann Bouret, chargés de recherche, et moi-même, tous membres du laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné. L'objet du travail consiste à essayer de comprendre comment les neurones inter-agissent dans le cortex cérébral de singes au cours d'une tâche sensorimotrice classique. Afin de tenter de répondre à cette problématique, nous disposons de données réelles dont voici une brève description, de plus amples détails, quant à leur acquisition et au protocole, étant disponibles dans ([5], [7]). Au cours d'une expérience demandant à un singe d'appuyer sur une cible déterminée, il a été procédé à l'enregistrement simultané de l'activité de N neurones (N pouvant aller jusqu'à 7). L'expérience ayant été répétée, nous disposons, pour chacun des neurones, de n essais soit n trains de spikes avec n de l'ordre d'une vingtaine (un spike représen- tant un potentiel d'action). Mathématiquement parlant, nous disposons pour chacun des essais d'une séquence de 0 et de 1, 1 traduisant la présence d'un spike. Au regard des données, une séquence comporte en moyenne une centaine de 1 pour une longueur T de l'ordre de 1800 ms .

  • hawkes'self-exciting

  • inter-action

  • multiple tests

  • neurone

  • découpage temporel

  • neurones inter

  • découpage

  • indépendance des réponses neuronales


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Extrait

Projet de Recherche Christine Malot
Ce projet de recherche se base sur un travail entamé depuis un an avec Franck Grammont, neu-rophysiologiste, Patricia Reynaud-Bouret et Yann Bouret, chargés de recherche, et moi-même, tous membres du laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné.
L’objet du travail consiste à essayer de comprendre comment les neurones inter-agissent dans le cortex cérébral de singes au cours d’une tâche sensorimotrice classique.
Afin de tenter de répondre à cette problématique, nous disposons de données réelles dont voici une brève description, de plus amples détails, quant à leur acquisition et au protocole, étant disponibles dans ([5], [7]). Au cours d’une expérience demandant à un singe d’appuyer sur une cible déterminée, il a été procédé à l’enregistrement simultané de l’activité deNneurones (Npouvant aller jusqu’à 7). L’expérience ayant été répétée, nous disposons, pour chacun des neurones, denessais soitntrains de spikes avecnde l’ordre d’une vingtaine (un spike représen-tant un potentiel d’action). Mathématiquement parlant, nous disposons pour chacun des essais d’une séquence de 0 et de 1, 1 traduisant la présence d’un spike. Au regard des données, une séquence comporte en moyenne une centaine de 1 pour une longueurTde l’ordre de 1800 ms .
Des études menées entre autres par Franck Grammont et Sonia Grün ([5],[7]) montrent qu’il n’y a pas indépendance des réponses neuronales. Le principe de leurs travaux peut se résumer de la façon suivante. On considère les enregistrements simultanés de deux neuronesN1etN2relatifs à un même essai. A partir de ces deux séquences de 0 et 1, une nouvelle séquenceN3est constituée comme ci-suit : si à l’instanttil existe une “coïncidence” entreN1etN2, alors un 1 est placé surN3 au tempst. La manière de définir une “coïncidence” est assez difficile et requiert une attention toute partic-ulière afin de prévenir des phénomènes indésirables. Différentes pistes ont été considérées dans [4] et [6], dont :
- le “binning”(cf. [4]): Les séquencesN1etN2ont été divisées selon les mêmes sous-séquences d’amplitude 5ms (5ms étant un choix empirique défini par les biologistes et basé sur les caractéristiques physiologiques temporelles du potentiel d’action). Si dans la sous divisionion retrouve un spike deN1et un deN2, alors on met un 1 surN3 en positioniailleurs, dans le cas où plusieurs spikes appartiendraient à une même. Par sous-division, les données sont “clippées”, à savoir seule une coïncidence est comptabilisée, d’où une perte d’information possible et surtout une extrême dépendance en le découpage. Ainsi, il peut arriver qu’un spike deN1et un deN2soient séparés de moins de 5ms mais pour autant appartiennent à deux bins voisins. Dans ce cas, aucune coïncidence n’est comptabilisée, ce qui génère une perte d’information supplémentaire.
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