Terminale SJuin 2011 Liban Exercice 1 Dans l’espace muni d’un repère orthonormal(O;i,j,k), on donne les trois points : A(1 ; 2 ; –1), B(–3 ; –2 ; 3) et C(0 ; –2 ; –3). 1. a.Les points A, B et C ne sont pas alignés : On aAB(%4 ;%4 ; 4)etAC(%1 ;%4 ;2%); Il est clair alors queAB(%4 ;%4 ; 4)etAC(%1 ;%24 ;%)ne sont pas colinéaires ; Les points A, B et C ne sont donc pas alignés ; CQFD ! b.Le vecteurn(2 ;%1 ; 1!est un vecteur normal au plan (ABC) : ·n.AB12´(%4!#(%1!´(4%!1#4´01⇒n^AB; ·n.AC12´(%1!#(%1!´(4%!1# ´(2%!10⇒n^AC; Doncn(2 ;%1 ; 1!est orthogonal à deux vecteurs directeurs du plan (ABC) C’est donc un vecteur normal au plan (ABC) ; CQFD ! 2.Soit (P) le plan dont une équation cartésienne estx+y – z+ 2 = 0. Les plans (ABC) et (P) sont perpendiculaires : ·Le vecteurn(2 ;%1 ; 1!est un vecteur normal au plan (ABC) ; ·Le vecteurn'(1; 1 ;%1!est un vecteur normal au plan (P) ; Orn.n'12´1# %1!´1#1´(%1!10⇒n^'n; Donc (ABC)^(P) ; CQFD ! 3.On appelle G le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, –1) et (C, 2). a.Le point G a pour coordonnées (2 ; 0 ; –5) : x%x#2x1#3#0 A BC x11 12 2 2 y%y#2y2#2%4 A BC G a pour coordonnées :donc on a bienG(2 ; 0 ; –5) ; CQFD ! y1 110 2 2 z%z#2z%1%3 6% A BC z1 %1 15 2 2 b.La droite (CG) est orthogonale au plan (P) : On a :CG(2 ; 2 ;%2)vecteur directeur de (CG) etn'(1; 1 ;%1!vecteur normal à (P) ; PuisqueCG12n', ces deux vecteurs sont colinéaires et en conséquence, (CG)^(P) ; CQFD ! c.Une représentation paramétrique de la droite (CG) : x%01k´1x1k Ainsi,M(x;y;z!Î(CG!ÛCM1k n'Ûy%(%2!1k´1Ûy12% #koùkÎ. %(%3!1k´(1%!z13%k d.Les coordonnées du point H, intersection du plan (P) avec la droite (CG) :
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x1k# 1# % #% % % k(2k! (3k!2 0k1 %1 1 %# 1% y2k x1k x1 H x;y;z!Î(CG!Ç(P!ÛÛ Û; ( z1 %3%k y1 %2#k y1 %3 x#y%z#210z1 %3%k z1 %2 Donc on aH(–1 ; –3 ; –2) . 4.L’ensemble (S) des pointsMde l’espace tels queM A%M B#2M C112: Comme G est le barycentre des points pondérés (A, 1), (B, –1) et (C, 2), pour tout pointMon a : MA%MB#2MC1(1#(%1!#2!MG12MG; D’oùMA%MB#2MC112Û2MG112Û2´MG112ÛGM16; L’ensemble (S) des pointsMde l’espace tels queM A%M B#2M C112est donc la sphère de centre G et de rayon 6. 5.La nature et les éléments caractéristiques de l’intersection du plan (P) et de la sphère (S) :Distance de G, centre de la sphère (S), au plan (P) :
Or3 306, rayon de (S), donc (P) et (S) se coupent suivant un cercle (C). ·Le centre de (C) est le projeté orthogonal de G sur le plan (P) qui est H (cf. 3.b. et c.); 2 2 22 22 ·Le rayonrde (C) est tel queGH#r1RÛr16%3 3136%2719⇒r13. ( !
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Exercice 2 1.Un magasin de matériel informatique vend deux modèles d’ordinateur au même prix et de marques M1et M2. Les deux ordinateurs ont les mêmes caractéristiques et sont proposés en deux couleurs : noir et blanc. D’après une étude sur les ventes de ces deux modèles, 70 % des acheteurs ont choisi l’ordinateur M1et, parmi eux, 60 % ont préféré la couleur noire. Par ailleurs, 20 % des clients ayant acheté un ordinateur M2l’ont choisi de couleur blanche. On utilise la liste des clients ayant acheté l’un ou l’autre des ordinateurs précédemment cités et on choisit un client au hasard. Représentation des données à l’aide : ·D’un tableau à double entrée M1 M2 Total Noir 42% 24% 66% Blanc 28%6% 34% Total 70%30% 100% ·D’un arbre pondéré :N 0,6 M1 0,7 B 0,4 N 0,8 0,3 M2 0,2B a.La probabilité qu’un client choisi au hasard ait acheté un ordinateur M2de couleur noire est : 6 P(MÇN!10, 241réponse D2 25 3 4 3 6 Réponse A :Réponse B :Réponse C :Réponse D : 5 550 25 b.La probabilité qu’un client choisi au hasard ait acheté un ordinateur de couleur noire est : 33 P(N!10, 661réponse B50 21 333 12 Réponse A :Réponse B :Réponse C :Réponse D : 50 505 25 c.Le client a choisi un ordinateur de couleur noire. La probabilité qu’il soit de marque M2est : P MÇN 24 4(2!0, 244 P(M!1 1ouP(M!1 11réponse AN2N2 66 11P(N!110, 66
4 6 7 Réponse A :Réponse B :Réponse C : 11 25 11 2.Une urne contient 4 boules jaunes, 2 boules rouges et 3 boules bleues. Les boules sont indiscernables au toucher. L’expérience consiste à tirer au hasard et simultanément 3 boules de l’urne. a.La probabilité d’obtenir trois boules de même couleur est :
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33 Réponse D : 50
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3 4 3 Situation d ‘équiprobabilité avec184cas possibles et# 14#115cas favorables d’où : 9 33 5 p1réponse A84 11 25 4 Réponse A :Réponse B :Réponse C :Réponse D : 81 7 84 63 b.La probabilité d’obtenir trois boules de trois couleurs différentes est : 4 2 324 2 Cette fois,´ ´ 14´2´3124cas favorables d’où :p1 1réponse A 1 1 184 7 2 1 179 Réponse A :Réponse B :Réponse C :Réponse D : 7 721 84 c.On répète plusieurs fois l’expérience, de manière indépendante, en remettant à chaque fois les trois boules dans l’urne. 44 1 Soit E : « obtenir boules jaunes » ; Alors14cas favorables d’où :p(E!1 1; 3 8421 Soit F : « ne pas obtenir trois boules jaunes lors dentirages» ; Alors : n n n20 p(F!1P(EÇEÇ⋯ÇE!1P(E!1(1%p(E!!1; 21 Soit G : « obtenir au moins une fois trois boules jaunes lors dentirages» ; Alors : n 20 G1F⇒p(G!11%p(F!11%; 21 Le nombre minimal d’expériences à réaliser pour que la probabilité de l’évènement G : « obtenir au moins une fois trois boules jaunes » soit supérieure ou égale à 0,99 est : n n 20 20 20ln 0, 01 p(G!³0, 99Û1% ³0, 99Û0, 01³ Ûln 0, 01³nlnÛn³ Ûn³95réponse A 20 21 21 21 ln 21 Réponse A : 76Réponse B : 71Réponse C : 95Réponse D : 94 Exercice 3Non Spécialistes Partie A : Restitution organisée de connaissances Prérequis : Quels que soient les nombres complexes non nulszetz’, arg(z×z’)= arg(z)+arg(z’) à 2pprès. Démonstration : Quels que soient les nombres complexes non nuls z et z’, on a : arg()= arg(z)−arg(z’) à 2pprès. ' z 1 1 1 1g1arg´ 1argz#arg a⇒rg ar1g 1ar%gz01ar%gza1rg%z ·arg(1!ar ( ! ( !( !( !( !à 2pprès. z z z z arg(zz'!1argz#argz'
Partie B Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormal direct(O;u,v!, on considère les points A et B d’affixes respectives : zA= 1 − i et zB= 2 +3+ i. p 2 2 p p %i 1.Le module et un argument de zA:11%i12%i12 cos%i#sin% 12edonc : 4 4 2 24 4 p z124etarg(z4!1 %à à 2pprès. 4 2.2#3#i1#i1#3#i3#3 ( !( !( !( ! z2#3#i1#3 3#3 B B a.sous forme algébrique :#1 11 1i. 2 2 z1%i22 2 A A1#(%1! p p i i zp p11 3#3 3#3 B B 3 3 b.11#3e:1#3e11#3 cos#isin11#3#i1 #i1. ( !( !( ! ( ! z3 32 22 2 A A c.La forme exponentielle de zB: p p p pp pp i% z i ii%i i 4 4 12 B3 333 1(1#3!eÛz1(1#3!e´z11(#3e!´2e12(#6e!12(#6e!. B A z A p 3.On note B1l’image du point B par la rotationrde centre O et d’angle%. 6 a.L’affixe du point B1: p p %i i% 6 6 ra pour écriture complexe :'%z1e(z%z!Ûz'1e z; 0 0 p pp p %i i%i%i 6 612 12 D’où :B1r(B!Ûz1e z1e´2#6e12#6e. 1B B( !( ! 1 b.Le point B1est le symétrique du point B par rapport à l’axe(O;u!: On constate que1zdoncB1le symétrique du point B par rapport à l’axeest bien(O;u!. B B 1 4.Soit M un point du plan. On note M1 l’imagedu point M par la rotationret M’ le symétrique du point M1par rapport à l’axe(O;u!. On désigne par (E) l’ensemble des points M du plan tels que M’ = M. On notesla symétrie axiale par rapport à l’axe(O;u!. a.Les points O et B appartiennent à l’ensemble (E) : O r(O!1OetO'1s(O!1s(O!1Odonc OÎ(E) ; o 1 1 B1r(B!etB'1s(B!1B(d’après 3.b.) doncBÎ(E) . o 1 1
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b.Soit M un point distinct du point O. iq Son affixezest égale àreoùrest un réel strictement positif etqun nombre réel. p i%q 6 L’affixez’ du point M’ est égale àre: p %i 6 M1r(M!Ûz1e z(cf 3.a.)etM'1s(M!Ûz'1z; 1 11 1 p p p pp i%q %i i ii i%i6 q q 6 6 66 D’oùz'1z1e´z1e´z1e´re1e´re1re; CQFD !1 L’ensemble des valeurs du réelqtelles que M appartienne à l’ensemble (E) : p1 r r i%q p iq6 Î Û1 Û1 Û1 ÛÛq1.M(E!M M'z'zrerep[p] q1 %q[2p]12 r1r' iqiq' re1r'eÛ6 q1q'[2p] c.L’ensemble (E) :DoncMÎ(E!si et seulement si :·Siz= 0M1O;p11p i%i * 12 12 ·Siz¹0 ,z1reouz1reavecrÎℝdroite (OB) privée de O ; Au final, (E) est donc la droite (OB).
Exercice 4 % Soitfla fonction définie sur[0 ;# ¥[parf(x!1x#e. On note (C) la courbe représentative defdans un repère orthonormal(O;i,j). Partie A 1.Les variations de la fonctionfsur[0 ;# ¥[: % %x ·fest dérivable sur[0 ;[etf'(x!11#(%e!11%e; # ¥ %x%x ·f'(x!20Û1%e20Û12eÛ %x00Ûx20; La fonctionfest donc strictement croissante sur[0 ;# ¥[. %x X 2.La limite defen#¥:limx1 #¥etlime1lime10d’où, par somme,limf(x!1 #¥.x|#¥x|#¥ |X% ¥x|#¥ 3.(C) admet une asymptote oblique : Soit (D) :y=x; %x ·limf(x!%x1lime10donc (D) est asymptote oblique à (C);x#|#¥ |x¥