Sujets Bac de Mathématiques de niveau Terminale
3 pages
Français

Sujets Bac de Mathématiques de niveau Terminale

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
3 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Avec correction. Corrigé détaillé nelle calédonie 2011
Sujets Bac en Mathématiques (2011) pour Terminale S

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 88
Langue Français

Extrait

Terminale SMars 2011 Nouvelle - Calédonie Exercice 1 Partie A: Restitution organisée de connaissances On utilisera le résultat suivant :les solutions de l’équation différentielley'1ayaÎsont les fonctionsgdéfinies ax surRpar :x1KeKÎ.
Le but de cette partie est de déterminer les solutions de l’équation différentielle (E) :y'1ay#baÎ*etbÎ. b 1.La fonctionudéfinie surparu(x!1 %est une solution de (E) : a b' La fonctionuest bien sûr dérivable suretu'(x!10eta´u(x!#b1a´ %#b1 %b#b101u(x!;   a   b La fonctionudéfinie surparu(x!1 %est donc bien une solution de (E) ; CQFD ! a 2.Soitfune fonction définie et dérivable surR; fest solution de (E)Ûf – uest solution de l’équation différentielley'1ay:  f – uest solution de l’équation différentielley'1ay(%u!'1a(f%u!Û'%u'1af%auÛ'1af#(u'%au!Û'1af#bcaru'%au1bpuisqueuest solution de (E)fest solution de (E) . 3.Toutes les solutions de l’équation différentielle (E) : Ainsi, fest solution de (E)Ûf – uest solution de l’équation différentielley'1ayax Ûf – u=g(x!1KeKÎ(cf. rappel en début d’exercice) (x!1g(x!#u(x!KÎ. axb f(x!1Ke%KÎ. a Partie B Un cycliste roule sur une route descendante rectiligne et très longue. On notev tsa vitesse à l’instantt, oùtest exprimé en secondes etv(t!en mètres par seconde. On suppose de plus que la fonctionvainsi définie est dérivable sur l’intervalle [0 ;[. Un modèle simple permet de considérer que la fonctionvest solution de l’équation différentielle :10v'(t!#v(t!130. Enfin, on suppose que, lorsque le cycliste s’élance, sa vitesse initiale est nulle, c’est-à-dire quev(0!10. 1 %t10 1.v(t!1301%e: Lafonctionvest solution de l’équation différentielle :     1 10v'(t!#v(t!130Ûv'(t!1 %v(t!#3, 10 1 %t 1 10 équation différentielle de la formey'1ay#b(aveca1 %etb13), doncv(t!1Ke#30; 10 1 1   %t%t 10 10 Et comme,v0!10ÛK#3010ÛK1 %30d’où, au final,v(t!1 %30e#301301%e; CQFD !     P trickCHATE 1Terminale S
2.a.Sens de variation de la fonctionvsur l’intervalle [0 ;[ : 1 1 %t%t 110 10   La fonctionvest dérivable sur l’intervalle [0 ;[ etv'(t!13 00% %e13e20;     1 0     1 %t x 10 Or pourtouttÎ[0 ; +¥[ ,3e20car pour toutxÎ,e20; La fonctionvest donc strictement croissante sur l’intervalle [0 ;[. 1 %t T 10 b.Limite de la fonctionven:lime1lime10limv(t!130. t|#¥ |T%¥ |#¥t 1 T1%t 10 3.On considère, dans cette situation, que la vitesse du cycliste est stabilisée lorsque son accélérationv'(t! est −2 inférieure à 0,1 m.s. Plus petite valeur, à la seconde près,detà partir de laquelle la vitesse du cycliste est stabilisée : Il s’agit donc de résoudre l’équation :v'(t!00,1; Or : 1 1 %t%t 1 111 10 10 v'(t!00,1Û3e00,1Ûe%0 Ût0lnÛ %t0l%n 30Ût120 ln 30(»34, 01!  30 103010 ln croissante C’est donc au bout d’environ 35 s que la vitesse est stabilisée. t 2 4.La distancedparcourue par ce cycliste entre les instantst1ett2est donnée pard1v(t!dt. t 1 Distance parcourue par ce cycliste pendant les 35 premières secondes : 1 1 35 35 35%t%t 10 10 Il s’agit donc de calculerd1v(t!dt1301%edt130 1%e dt100 0   35 35 1 1 %t %t10 10   130t%%10e130t#10e       0 0 35 7   % %10 2   13035#10e%1011505#2e»759m.          Exercice 2 Chaque année, deux villages A et B organisent un concours sportif. Les concurrents tirent au sort un moyen de transport puis doivent relier le village A au village B le plus rapidement possible en utilisant ce moyen de transport et un parcours adapté. Pour le tirage, on utilise une urne contenant 4 jetons indiscernables au toucher. Sur un premier jeton figure la lettre V, sur le second la lettre R, sur le troisième la lettre P et sur le dernier la lettre L. Un concurrent tire au hasard un jeton : s’il tire le jeton sur lequel figure la lettre V, il effectuera le trajet à vélo ; s’il tire le jeton sur lequel figure la lettre R, Il effectuera le trajet en roller ; s’il tire le jeton sur lequel figure la lettre P, il effectuera le trajet à V pied ; 0, 25 s’il tire le jeton sur lequel figure la lettre L, il choisira librement son 0, 25 mode de transport parmi les trois précédents.R 0,25 On observe que lorsqu’un concurrent tire le jeton sur lequel figure la P lettre L, il choisit le vélo dans 70 % des cas, il choisit le roller dans 20 %0, 25 0,70V des cas et il décide de faire le parcours à pied dans 10 % des cas. 0,20 L R 0,10 1.Arbre pondéré correspondant à la situation : P P trickCHATE 2Terminale S
2.Probabilité qu’un concurrent effectue le trajet à vélo : soitVecet événement ; On a :Ve1VÈ(LÇVe!; D’où :p Ve1p(VÈ(LÇVe!!1p(V!#p(LÇVe!carVetLÇVeincompatibles 1 1 70 1p(V!#p(L!´p(Ve!11 # ´0, 25#0, 25´0, 710, 25#0,17510, 425. L 4 4100 3.Sachant qu’un concurrent a effectué le trajet à vélo, probabilité qu’il ait tiré le jeton sur lequel figure la lettre L : il s’agit donc de déterminé la probabilité de l’événementL/Ve; p(L Ve!0,175 7 Ç Or :p(L/Ve!1 11 »0, 412. p(Ve!170, 425 4.On admet que les résultats des différentes années sont indépendants les uns des autres. L’expérience des années précédentes permet de considérer que la probabilité, pour le vainqueur, d’avoir 2 effectué le trajet à vélo est. 3 Probabilité qu’au cours des six prochaines années l’épreuve soit remportée au moins une fois par un concurrent « non cycliste » : 2 D’après les hypothèses faites, on est en présence d’un schéma de Bernoulli de paramètresn= 6etp= ; 3 Soit alorsXla variable aléatoire égale au nombre de fois où le vainqueur aura effectué le trajet à vélo. k6%k 6 2 1Xsuit la loi binomiale B(6 ; 2/3) etp(X1k!1;     k3 3     La probabilité cherchée est alors : 6 06 6 2 1 264 665 p(X£5!11%p(X16!11% 11%111 %0», 912.      6 3 3 3729 729 Exercice 3 u11 0 Soitupour tout entier naturella suite définie parn. n2 u1u%lnu#1 n#1n(n! Partie A 2 Soitfla fonction définie surparf(x!1x%lnx#1. ( ! 1.Résolution dansl’équation(x!1x: 2 22 22 f x1xÛx%lnx#11xÛ %lnx#110Ûlnx#110Ûx#111Ûx10Ûx10. ( !( !( !( ! lnX10ÛX11 2.Étude dusens de variation de la fonctionfsur l’intervalle [0 ; 1] : 2 2 2 2x x#1 2x x%2x#1(x1! % fsurest dérivableetf'(x!111% 1 % 1. 2 22 22 x#1x#1x#1x#1x#1 2 (x%1! SixÎ0 ; 1]alorsf(x!Î[0 ; 1]:f'(x!1 ³0doncfest croissante surdonc sur [0 ; 1] ; 2 x#1 En conséquence, si0£x£1alorsf(0!£f(x!£f(1!Û0£f(x!£1%ln 2; [ Comme1 ln201, on a bien montré que sixÎ0 ; 1]alorsf(x!Î[0 ; 1]; CQFD ! Partie B 1.Pour tout entiern> 0,uÎ[0 ; 1], par récurrence : n Notons P(n) la proposition "uÎ[0 ; 1]" ; n Initialisation:u11%ln(2)Î[0 ; 1]donc P(1) est vraie (comme P(0) d’ailleurs !) ; 1 P trickCHATE 3Terminale S
Hérédité: Supposons P(n) vraie à un certain rang donc queuÎ[0 ; 1; n D’après le A.2., on sait alors que( !0uÎ, soit P(n+1) v f uÎ[; 1#[0 ; 1raie ; n n1 La proposition est donc vraie pour toutn> 0 (et en fait, pour toutn³ 0) ;
Ainsi, pour tout entiern> 0,uÎ[0 ; 1]; CQFD ! n 2.Sens de variation de la suite(u!: n Méthode 1 :Par récurrence ; Notons P(n) la proposition "u³u" ;n n#1 |Initialisation:u11³u11%ln(2)donc P(0) est vraie ; 0 1 |Hérédité: Supposons P(n) vraie à un certain rang donc queu³u; n n#1 D’après le B.1., on sait queuÎ[0 ; 1] etuÎ[0 ; 1, et d’après le A.2. quefest croissante sur n n#1 [0 ; 1] , d’où(u!³f(u!Ûu³u, soit P(n+1) vraie ; n n#1n#1n#2 La proposition est donc vraie pour toutn³0 ; Ainsi,(u!est décroissante. n 2 Méthode 2 :Pour toutn> 0, on au%u1 %lnu#1; n#1n(n! 2 22 Commeu³0, on au#1³1et donclnu#1³0.n n(n! Ainsiu%u£0et en conséquence, la suite(u!est décroissante.n#1n n 3.La suite(u!est convergente :La suite est décroissante (cf B.2.) et minorée par 0 (cf. B.1.) donc elle converge n vers un réellde [0 ; 1] . Sa limite :fétant continue (car dérivable) sur [0 ; 1], elle est continue notamment enlpassage à la limite; par dans l’égalitéu1f(u!vient :, ill1f(l!. Ainsil= 0 d’après A.1. n#1n
Exercice 4    L’espace est muni d’un repère orthonormal direct(O;i,j,k). On considère les pointsA(–2 ; 0 ; 1),B(1 ; 2 ; –1) etC(–2 ; 2 ; 2). 1.  a.Calcul : on aAB(3 ; 2 ;%2!etAC(0 ; 2 ; 1!d’où, le repère étant orthonormé :    |du produit scalaireAB.AC:AB.AC13´0#2´2#(%2!´112;
P trickCHATE
4
Terminale S
 2 2 22 22 |des longueursABetAC:AB1AB13#2#(%2!117etAC1AC10#2#115. b.Valeur approchée arrondie au degré près de l’angleBAC:    2 285    AB.AC1AB´AC´cosBACÛ2117´5´cosBACÛcosBAC1 1BAC»77. 85 85 c.Les pointsA,BetCne sont pas alignés : Puisque ,BAC»77,BACn’est ni nul ni plat donc les pointsA,BetCne sont pas alignés ; CQFD ! 2.Une équation cartésienne du plan (ABC) est : 2x –y+ 2z+2 = 0 : Les pointsA,BetCn’étant pas alignés, ils déterminent bien un plan ; L’équation 2x –y+ 2z+ 2 = 0est alors une équation du plan (ABC) si elle est vérifiée par les coordonnées de ces trois points ; Or : |2x%y#2z#212´(%2!0%2#1´2# 10AÎ(P!, A AA |2x%y#2z#212´1%2#2´(1%!#210BÎ(P!, B BB |2x%y#2z#212´(%2!%2#2´2#210CÎ(P!; C CC En conséquence, 2x –y+ 2z+ 2 = 0 est bien une équation du plan (ABC) ; CQFD ! 3.Soient P1et P2les plans d’équations respectivesx+y –3z+3 = 0 etx –2y+ 6z= 0. Les plans P1et P2sont sécants selon une droite D dont un système d’équations paramétriques est : x1 %2 Î: y1 %1#3ttz1t  P1et P2Psécants : sont1:x+y–3z+3=0 a pour vecteur normaln(1 ; 1 ;%3!et P2:x–2y+6z=0 a pour vecteur 1   normaln1 ;%2 ; 6!; Il est clair quenetnne sont pas colinéaires donc P1et P2- n’étant pas parallèles -2 12 sont sécants suivant donc une droite D. Représentation paramétrique de D z1tz1t x#y%3z#310% #|Méthode 1 :M(x;y;z!ÎPÇPÛ Ûx#y%3t#310Ûy1 %x3 3t 1 2  x%2y#6z10  x%2y#6t10x%2(%x3%3#t!6#t01 z1tz1tx1 %2  Ûy1 %x%3#3tÛx1 %2Ûy1 %1#3tavectÎ; CQFD !   3x#6%6t#6t10y1 %(%2!3%3#tt z1  x1 %2 |Méthode 21 % est’une droite de vecteur directeur :y1#3ttÎla représentation paramétrique d z1t   u0 ; 3 ; 1et passant par le pointE(2 ;1 ;1) ; il suffit alors de vérifier queuest orthogonal ànetn1 2 et queEappartient à P1et P2pour justifier que cette droite estD. x1 %2 Î; |Méthode 3 :M(x;y;z!ÎDÛy1 %1#3ttOr : z1t x#y%3z#31 %2#(%1#3t!3%t3# 10M(x;y;z!ÎPdoncDÌP; o1 1 x%2y#6z1 %2%2(1%3#t!6#t01M(x;y;z!ÎPdoncDÌP; o 2 2 Détant incluse dans P1et P2, qui sont sécants, c’est forcément leur droite d’intersection ! 4.La droiteDet le plan (ABC) sont sécants :La droiteDadmetu(0 ; 3 ; 1!et le planpour vecteur directeur (ABC) admetn(2 ;%1 ; 2!pour vecteur normal ;
P trickCHATE
5
Terminale S
  Oru.n10´2#3´(%1!#1´21 %1¹0ces deux vecteurs ne sont pas orthogonaux donc la droite doncDn’est pas parallèle au plan (ABC) ; D est donc sécante avec (ABC) (en un pointI) ; CQFD !  x1 %2   1 %# Î  y1 3ttÎ ÇÛ Coordonnées de leur point d’intersection :M(x;y;z!D(ABC!z1t   2x%y#2z#210 1 %2t1 %1 x   x1 %2 y1 %1#3tt x1 %2 Î Û ÛÛy1 %4donc I(2 ;4 ;1).    z1t y1 %1#3´(%1!    z1 %1     2´(%2!%(1%3#t!2#t#210z1 %1  5.Soit S la sphère de centreW(1 ; –3 ; 1) et de rayonr= 3. 2 a.Une équation cartésienne de la sphère S :M(x;y;z!ÎSÛ WM13Û WM19WM³0 2 22 2 2 2 Û(x%1!#(y#3!#(z%1!19Ûx#y#z%2x#6y%2z2# 10.  x1 %2   1 %# Î y1 3ttb.Intersection de la sphère S et de la droite D :M(x;y;z!ÎDÇSÛ  z1t 2 2 2 x#y#z%2x#6y%2z#210  x1 %2 x1 %2    Îy1 %1#3tty1 %1#3ttÎ  Û Û;    1 z tz1t   2 2 22 (%2!#(%1#3t!#t%2(´2!%6(#1%3t#!2t%2#0110t#10t#510   2 2 Or l’équation10t#10t#510Û2t#2t#110n’a pas de solution dans; Donc la droiteDn’intercepte pas la sphèreS. c.Le plan (ABC) est tangent à la sphère S : Calculons la distance de (ABC) àS: 2% #2#2 2´1%(%3!#2´1#2 9 x yz W WW9 d(W;P!1 111 131r; 2 2 2 n9 3 2#(%1!#2 Donc (ABC) est bien tangent à (S) ; CQFD !
P trickCHATE
6
Terminale S
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents