La plante cultivée : un enjeu majeur - travaux pratique
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Correction FA12/TP12 La plante cultivée : un enjeu majeur I- La domestication des plantes sauvages 1- Des premières plantes sauvages, à l’origine des plantes cultivées. Selon des recherches, la plus grande diversité des espèces végétales se concentrerait dans 12 grandes régions du monde : douze "centres de diversité. Dans ces régions poussent encore les plantes sauvages à l'origine des principales espèces cultivées dans le monde. Elles présentent un intérêt important pour l'amélioration génétique des espèces et la création de nouvelles variétés. On peut y trouver des gènes perdus au fil de la domestication ou des échanges de plantes. Variété Population artificielle obtenue en vue de son usage en agriculture, reproductible, homogène et stable dans ses caractéristiques génétiques et distincte des autres variétés. Domestication Adaptation des plantes aux besoins de l'homme, adaptation des plantes sauvages à la culture Dans sa conquête de nouveaux territoires, l'homme, longtemps nomade, n'a cessé de disperser les espèces végétales ou animales à partir de leurs lieux d'origine. Ainsi, au néolithique, des espèces domestiquées comme l'orge, les lentilles, les pois ont été peu à peu diffusées du Proche-Orient vers l'Europe. À Rome, des plantes utiles à l'alimentation étaient prélevées dans les pays vaincus, puis acclimatées. Elles figuraient parmi les prises de guerre, au même titre que d'autres trésors.

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Correction FA12/TP12
La plante cultivée : un enjeu majeur
I- La domestication des plantes sauvages
1- Des premières plantes sauvages, à l’origine des plantes cultivées.
Selon des recherches, la plus grande diversité des espèces végétales se concentrerait dans 12 grandes
régions du monde : douze "centres de diversité. Dans ces régions poussent encore les plantes sauvages à
l'origine des principales espèces cultivées dans le monde. Elles présentent un intérêt important pour
l'amélioration génétique des espèces et la création de nouvelles variétés. On peut y trouver des gènes
perdus au fil de la domestication ou des échanges de plantes.
Variété
Population artificielle obtenue en vue de son usage en agriculture, reproductible, homogène et stable dans ses
caractéristiques génétiques et distincte des autres variétés.
Domestication
Adaptation des plantes aux besoins de l'homme, adaptation des plantes sauvages à la culture
Dans sa conquête de nouveaux territoires, l'homme, longtemps nomade, n'a cessé de disperser les espèces
végétales ou animales à partir de leurs lieux d'origine. Ainsi, au néolithique, des espèces domestiquées
comme l'orge, les lentilles, les pois ont été peu à peu diffusées du Proche-Orient vers l'Europe.
À Rome, des plantes utiles à l'alimentation étaient prélevées dans les pays vaincus, puis acclimatées. Elles
figuraient parmi les prises de guerre, au même titre que d'autres trésors.
Peu à peu, les espèces introduites dans de nouvelles régions ont créé à leur tour de la diversité génétique.
Au XVIe siècle, la découverte du Nouveau Monde a ouvert une autre grande période de diffusion. Savants
et botanistes inventorièrent les espèces américaines (tomates, haricots, pommes de terre, maïs ...), les
classèrent, les importèrent. Ils n'eurent de cesse de les faire pousser en Europe, dans un contexte général de
disettes.a) Petite histoire de la carotte. (TP 12 )
La plante Inflorescence Fleur Diagramme floral
Feuille
AnthèreTige Stigmate
Style Filet
Racine
principale Racines Ovaire
secondaires
Pétale
Ovule
Sépale
C’est la racine, gorgée de réserves qui est consommée aujourd’hui.
Epiderme
Ecorce
Racine secondaire
Cylindre central
La carotte horticole présente une coloration orangée et une racine plus épaisse. Il y a donc accumulation de
réserves. Petite histoire de la carotte :
Ere Secondaire : L'ancêtre sauvage de la carotte provient
certainement de la région qui est aujourd’hui l'Afghanistan.
Les colonies sauvages, à racine rouge ou pourpre, y abondent
encore.
À l'état sauvage, la plante a une racine mince et aigre. Ce n'est
qu'en la cultivant dans un climat modéré et dans une terre fertile
que la racine grossit et s'adoucit pour donner une denrée
comestible.
Au mésolithique : Il y a 9 à 10 000 ans, la carotte et le panais ne
sont pas différenciés. Commence alors un long périple à travers les
siècles qui amènera la carotte, au gré des explorations humaines, au
Moyen-Orient, en Asie, en Afrique, ainsi qu’en Europe.
Des traces de graines de carottes découvertes sur des sites
préhistoriques suisses laissent supposer que la carotte est connue
de l'homme depuis des millénaires. Elle était probablement cultivée
plus pour ses feuilles, qui dégageaient un arôme agréable.
NB, la famille de la carotte : les apiacés sont connus plutôt utilisés comme plantes aromatiques : coriandre, persil,
cumin, aneth. Rapidement, deux variétés de carottes se distinguent doucement : celle de l'Est et l’autre de l'Ouest.
A l’Antiquité : Les grecs et les romains reconnaissaient à la carotte une valeur thérapeutique (notamment
pour l'acuité visuelle), mais ne l'appréciaient guère comme légume. C’est qu’à cette époque, leurs carottes
devaient avoir une couleur blanchâtre, une peau assez coriace, et un cœur fort fibreux. Le naturaliste
romain Pline l’ancien, dans son encyclopédie « l’Histoire naturelle » mentionne la carotte sous le nom de
Pastinaca Galtica, appellation que l’on retrouve aujourd’hui encore dans certaines régions de France, ou la «
pastenade » n’est autre que la carotte.
Xe siècle : La carotte est domestiquée à l'Est. Encore présente aujourd'hui en Asie, elle est souvent violette
(due à la présence d'anthocyanes) ou jaune et a parfois une racine branchée.
Moyen Age : la carotte sauvage a une couleur blanchâtre, une peau assez coriace et un coeur fibreux. Elle
n'apparaît jamais, comme toutes les « raves » (plantes cultivées pour leurs racines charnues comestibles),
parmi les aliments nobles. Cependant c'est un légume très consommé, comme le panais, car peu coûteux.
XIIIe siècle : À l’ouest, la carotte se retrouve au XIIIe siècle dans un recueil culinaire, non pas en tant que
légume mais comme plante aromatique. La carotte était une épice avant d'être un légume.
1393 : L’auteur du « Mesnagier de Paris », rédigé en 1393, décrit les carottes comme « des racines rouges que
l’on vend aux halles par poignées ».
XVe siècle : Les français, les allemands et les hollandais commencent à cultiver les carottes. Ils délaissent
peu à peu la variété mauve car elle perd de sa saveur dans les terres au climat tempéré d'Europe
occidentale. En même temps, la variété jaune connaît la faveur populaire grâce à la facilité avec laquelle on
la fait croître. Son goût devient de plus en plus prononcé.
eXVI siècle : En Europe, on connaît des variétés à chair ou à peau blanche, jaune, rouge, verte, pourpre et
noire, mais pas de carottes oranges. La carotte orange est le produit d'une intervention humaine. Des
hollandais désireux de montrer leur fidélité à la Maison d'Orange, une principauté protestante de France,
ecroisent au XVI siècle des variétés à chair rouge et à chair blanche et finissent par obtenir une racine d'un
bel orange lumineux. C'est la première carotte charnue, dite la « Longue Orange ». Cette nouvelle venue ne
tarde pas à supplanter toutes les autres et les sélectionneurs se concentrent exclusivement sur elle pour
créer les nombreuses variétés modernes, à racine ronde ou conique, et plus ou moins large et longue selon
leur usage.
1564 : Apparu dans la langue française en 1564, le terme « carotte » vient du latin carota qui fut emprunté au
grec karôton.
1565 : La carotte européenne a été importée en Amérique et en 1565, on sait qu'elle était cultivée au
Venezuela. Les amérindiens adoptent ce curieux légume-racine. Ainsi, lors de la construction du chemin de
fer américain, des ouvriers se plaignaient que les amérindiens Flathead de l'Orégon les attaquaient pour
leur voler leurs carottes, au goût irrésistible.
1910 : La découverte du carotène et de ses bienfaits, par les chercheurs contribue à populariser la carotte
aux Etats Unis. Avant cela, elle servait surtout de nourriture pour le bétail et de friandise pour les chevaux.
NB : Encore un étonnant exemple de coévolution !
Les apiacées ont pour caractéristique remarquable de posséder des canaux sécréteurs. Ce sont de longs tubes bordés de
cellules sécrétrices d’essences, en particulier, les « oléorésines ». Ces essences sont à l’origine du caractère aromatique
de la plupart des ombellifères. Les carottes font partie de cette vaste famille et leur odeur si typique nous est bien
familière. Elle constitue l’attractif spécifique du papillon machaon pour le dépôt de ses œufs. Ces derniers se
développent en chenilles vivement colorées à l’abri des prédateurs et des concurrents. Pourquoi ?
Les chenilles concentrent dans leur corps une substance de défense spécifique de la carotte et d'autres ombellifères, à
savoir une molécule photosensibilisante : molécule dont l’action est déclenchée sous l’action des rayons solaires.
Ainsi un oiseau qui mangerait la chenille s’exposerait à de dangereuses brûlures par le soleil. Les couleurs voyantes de
la chenille font office de signal avertisseur de toxicité. La chenille du Machaon possède la faculté de neutraliser la
molécule de défense, afin de ne pas en être elle-

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