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Entreprises à capitaux privés : Locomotives de l'économie mondiale

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Entreprises à capitaux privés : Locomotives de l’économie mondiale
International Business Report 2008 - Rapport complet
2 - Rapport complet
Sommaire
Introduction Perspectives économiques Performance Contraintes Compétitivité Marchés émergents Responsabilité sociale de l’entreprise Recrutement et Rétention Fiscalité Fusions & acquisitions Politique de lutte contre la fraude L’appel à l’action Contacts IBR
3 4 8 14 18 20 22 26 30 34 36 39 40
International Business Report 2008 
Introduction
La crise financière actuelle a radicalement changé les projets et perspectives des entreprises à capitaux privés (ECP) dans le monde entier. Ces dernières regroupent des entrepreneurs, des sociétés familiales et des entités non cotées représentant plus de 98 % des sociétés à travers le monde et sont considérées comme le pilier de l’économie globale. Le rapport IBR (International Business Report) 2008 de Grant Thornton a couvert, pour l’année 2008, un panel de 7 800 sociétés présentes dans 34 secteurs d’activité différents, pour la 16ème année consécutive. L’étude coïncide avec l’inquiétude croissante de l’économie internationale qui met fin à la plus longue expansion mondiale jamais connue. Ce bouleversement est ressenti plus intensément dans les économies dites matures, notamment aux Etats-Unis, mais l’effet reste cependant global. Bien que la baisse de confiance n’ait pas atteint un niveau dramatique en 2007 (baisse de seulement 5 %), les perspectives de hausse de revenus de l’année 2007 ont été de +70 %. Les chiffres ont été soutenus, en partie, par la croissance rapide des économies émergentes qui profitent d’une demande intérieure forte, les préservant ainsi de la baisse de la demande des Etats-Unis. La hausse, dans certains cas, résulte d’une montée en flèche des prix de vente, et plus particulièrement de l’énergie (pétrole notamment) et des produits de consommation courante (agroalimentaire). Alors que les augmentations de prix profitent aux entreprises, elles desservent l’économie en ravivant des pressions inflationnistes à travers le monde. Après une maîtrise de l’inflation ces dix dernières années, l’on voit apparaître un nouveau défi pour les entreprises à capitaux privés. Leurs prix de vente ont augmenté de 11 % en 2003 à 30 % cette année, répercutant leurs coûts sur les consommateurs finaux. Cette étude a été menée pendant les six mois de la crise du crédit (credit crunch), nous permettant de disposer dune excellente analyse de tendance et d’une bonne visibilité des attentes des entreprises à capitaux privés, ainsi que des éléments de référence pour les années à venir. Ce rapport examine également un certain nombre de sujets sensibles que les entreprises à capitaux privés se doivent de
maîtriser afin de se prévenir d’un ralentissement économique plus important encore et d’être prêtes pour une reprise éventuelle. Les sujets relatifs aux ressources humaines, fusions-acquisitions et la concurrence seront enfin évoqués dans le but d’offrir des solutions et des zones d’actions face à cet environnement mouvant. Les entreprises à capitaux privés auront l’obligation d’effectuer des changements fondamentaux dans leur stratégie et d’évaluer les risques et opportunités à venir. Il y aura probablement des désagréments et impondérables dont il faudra tenir compte, même si des actions sont menées pour anticiper la récession. Alex Macbeath Global Leader  Privately Held Business Services Grant Thornton International
International Business Report 2008 
1 - Perspectives économiques
Perspectives é iques futures conomSchéma 1.1 : Perspectives économiques sur les 12 prochains mois par grande zone géographique La forte expansion économique mondiale initiéePourcentage du rapport moyen de dirigeants indiquant être optimistes contre ceux indiquant être pessimistes en 2003 a cessé vers le dernier trimestre de 2007. la crise liée80 aIlu  demvaerncahiét  dévui ldoegnet mà ecnet  mauoxm Eetnatt sq-uUe nis, suivie 7060 de la restriction du crédit, allaient créer une50 situation économique beaucoup moins favorable,40 particulièrement dans les économies matures.30 De plus, une menace inflationniste sur le pétrole20 et sur les prix des denrées alimentaires était stagnante.10 Il n’était donc pas surprenant que les chefs001-d’entreprises interrogés soient moins optimistes,-20 quant aux perspectives économiques de leurs pays,-30 qu’ils ne l’étaient dans l’enquête précédente-40 (Schéma 1.1). Le rapport global optimisme/pessimisme-50 est passé de 45 % en 2007 à 40 % en 2008, et-60 -au regard des perspectives économiques à venir --70* ce taux risque de diminuer encore l’année prochaine.302500230002404*06*320*4154*700290*40820Global Cette baisse a été plus marquée dans les économies de l’Est Asie -10 42 54 39-69 -19 d’Asie de l’est (- 15 % de l’optimisme), suivies par51246-21n europé23Unio**enne814346 les pays de l’Union européenne, dont l’optimisme ALENA 38 22 273 61 a diminué de 12 %. Ce regain de pessimisme*n’inclut pas la République Populaire de Chine. s ’explique notamment par l’impact des turbulencesain.Source : GratnT ohnrot nBI R0820.cAoc** Ldes rdch EreibroN egnacirémA-d financières des marchés financiers, à l’augmentation du coût du baril de pétrole et à la hausse de l’euro qui a menacé la reprise économique débutée en 2006. Cependant, l’ampleur de la baisse a été limitée par le fort optimisme des dirigeants français et allemands qui ont probablement été moins touchés par la crise des subprimes de l’été.
4 - Rapport complet
International Business Report 2008 
Neutre 0 Italie
Pessimiste - 5 Espagne      - 9 Taiwan - 30 Thaïlande  49 Japon -
 Schéma 1.2 : Perspectives économiques sur les 12 prochains mois par pays Pourcentage du rapport moyen de dirigeants indiquant être optimistes contre ceux indiquant être pessimistes Extrêmement optimiste Optimiste Assez optimiste 95 Inde 58 Russie 39 Argentine 95 Philippines 55 Mexique 38 Malaisie 87 Vietnam 41 Canada 35 France 84 Singapour 30 Nouvelle Zélande 81 Hong Kong 28 Turquie 78 République Populaire 24 Belgique de Chine 78 Pologne 22 Grèce 75 Afrique du sud 22 Etats-Unis 74 Danemark 15 Irlande 70 Pays-Bas 10 Royaume-Uni 69 Brésil 67 Australie 67 Allemagne 66 Botswana 61 Arménie 61 Suède Les pays de l’Accord de Libre Echange Nord Américain le fait que ces économies soient largement protégées (ALENA) ont, de leur côté, enregistré un regain d’optimisme, des effets d’un ralentissement économique et des problèmes encouragé par les Etats-Unis qui détiennent un indice de crédit qui affectent les pays industrialisés. Pour preuve, de confiance allant jusqu’à 22 %, dépassant largement le les six pays les plus confiants en termes de perspectives taux de 2007 (14 %). Une reprise de confiance dans de telles économiques sont des pays d’Asie. Cependant, comme on circonstances est surprenante, d’autant plus que la période peut le constater dans le tableau 1.2, cet optimisme est loin automne-hiver 2006 est marquée par de fortes incertitudes d’être la tendance générale de la région. En effet, les trois politiques qui ont sévèrement ébranlé la confiance des pays les plus pessimistes sont également asiatiques. Au Japon, entreprises. Néanmoins, l’indice de confiance de cette année cela s’explique par une confiance fragile en l’économie, qui reste très bas comparé aux standards historiques des années s est intensifiée avec le temps et les incertitudes économiques, précédentes. Les entreprises asiatiques (à l’exception de celles menaçant fortement les exportations japonaises, et entraînant du Japon, de la Thaïlande et de Taiwan) restent globalement ainsi la chute de l’optimisme des dirigeants nippons (rapport en haut du classement, avec un sentiment de confiance passant de – 5 % à – 49 %). exceptionnellement élevé en Inde et aux Philippines La Thaïlande a, quant à elle, connu une chute encore plus (95 % pour les deux pays), suivis par le Vietnam (87 %) rude avec un taux passant de 30 % à - 30 %, notamment due à et Singapour (84%). Ces hauts niveaux d’optimisme reflètent des incertitudes politiques. Enfin, la baisse à Taiwan de - 3 % des progrès économiques vigoureux et soutenus, mais également à - 9 % s’explique par un marché concurrentiel sous pression.
Rapport complet - 5
International Business Report 2008 
"Pendant cette période difficile de ralentissement de la demande nationale, le faible taux de change du dollar constitue un atout pour les entreprises à capitaux privés américaines. Il est possible que le second semestre 2008 le prouve d autant plus que la demande mondiale risque de s’affaiblir et que les dépenses nationales souffrent de l’envol des prix du pétrole. Cependant, nous prévoyons un retournement de situation concernant les dépenses des ménages qui encouragera le chiffre d’affaires 2009 des entreprises, et une hausse du dollar qui ralentira probablement le niveau des exportations." 
Mike Hall Grant Thornton, Etats-Unis
6 - Rapport complet
International Business Report 2008
Des perspectives en berneLes plus fortes baisses d’optimisme entre 2007 et 2008Schéma 1.3 : La Thaïlande et le Japon ne sont pas les seuls paysPourcentage du rapport moyen de dirigeants indiquant être optimistes contre ceux indiquant être pessimistes à être pessimistes quant aux perspectives économiques. L’Irlande, l’Espagne et le Royaume-Uni sont100 également pessimistes car ils sont en première ligne80 des turbulences financières et immobilières actuelles. En effet, la croissance du secteur de l’immobilier60 de ces dernières années a été particulièrement40 soutenue dans ces pays et la hausse des taux du crédit fait augmenter l’endettement des ménages20 en rendant les emprunteurs extrêmement vulnérables.0 En Grande-Bretagne, l’un des pays les plus affectés-20 par les problèmes dans le secteur des services-40 financiers, l’optimisme a chuté de 33 % pour atteindre son plus bas niveau depuis 2006, année-60 pendant laquelle la confiance des entreprisesande fut gravement affectée par les attentats terroristesIrl8215Tha-ï33l0a0nde Esp-4a35gne J-a4-p95on Royau014m3e-Uni Arg63e89ntine20027800 de Londres. Le Royaume-Uni est d’autant plusSource : Grant Thornton IBR 2008 vulnérable que les autres économies face aux problèmes financiers, que son secteur industriel est en déclin et que sa dépendance vis-à-vis des banques n’a cessé de grandir ces dix dernières années. Enfin, l’Italie contribue également à ce "déclin", avec des perspectives économiques floues dues à une croissance molle, à une instabilité politique, à des problèmes budgétaires et à l’augmentation de son inflation. Ailleurs en Europe, les évolutions restent peu significatives, voire même très positives en France et en Allemagne. La baisse de l’optimisme des dirigeants argentins reflète la crainte que la forte reprise économique qui a relancé la confiance après la récession historique connue par le pays il y a quelques années, ne perde de son élan. L’indice reste néanmoins encore relativement élevé (39 %).
Rapport complet - 7
International Business Report 2008
2 - Performance   
 
Perspective globaleSchéma 2.1 : Attente des dirigeants quant aux indicateurs de performance Après 4 années de forte croissance économiquePourcentage du rapport moyen de dirigeants indiquant être optimistes contre ceux indiquant être pessimistes pendant lesquelles les indicateurs de performance80 économiques étaient au vert, les perspectives de récession sont apparues. Les indicateurs se sont70 montrés moins positifs, avec la prévision d’une forte hausse du chômage ainsi qu’une baisse60 de la rentabilité et des investissements (voir graphique 2.1).50 40 Chiffre d’affaires / ventes Les dirigeants des économies dynamiques30 de l’Asie de l’est s’attendent à une forte hausse de leur chiffre d’affaires, le Vietnam étant le pays20 le plus optimiste (+ 98 %) suivi par la Chine (+ 88 %)10 et l’Inde (+ 84 %). L’évolution la plus importante par rapport0 à l’enquête de 2007 a été observée en Allemagne,204043* 205084* 206035* 206016* 207007* 206038*Chiffre d’affaires avec une augmentation de 26 points (+ 79 %).31 42 Rentabilité 41 52 46 45 Les entreprises allemandes ont confiance dans26 35 40 43 46 39 Autres investissements la politique économique de leur pays et anticipent(industriels, équipements, une forte demande de la consommation après des534334514matériels2)Em3plo5i années de faible croissance. A ces facteurs se sont 29 3211 17 26 de vente 30 Prix ajoutées des perspectives économiques résistantese9ilir15ti7e2se2msstienobmm35Ivn2841 face aux problèmes financiers américains.15 18 18 20 20 18 Exportations Outre la forte chute thaïlandaise (passant de + 61 % à - 23 %), les baisses les plus importantes ont étéSource : Grant Thornton IBR 2008. elevées Irlande (- 29 %), aux Etats-Unis (- 28 %)*n’inclut pas la République Populaire de Chine. r en et au Canada (- 14 %), démontrant la dépendance de ces 3 nations face à la crise financière.
8 - Rapport complet
International Business Report 2008
 Schéma 2.2 : Plus fortes hausses et baisses des perspectives d’évolution des principaux indicateurs de performance par pays Pourcentage du rapport moyen de dirigeants indiquant être optimistes contre ceux indiquant être pessimistes Economie Plus forte hausse Plus forte baisse Argentine Prix de vente +27 Emploi - 7 ; Chiffre d’affaires - 7 Arménie Autres investissements +10 Prix de vente - 12 Australie Prix de vente +27 Autres investissements - 4 Belgique* - -Botswana Rentabilité +23 Prix de vente +3 Brésil Emploi +17 Prix de vente - 6 Canada Investissement immobilier 0 Exportations - 15 République Populaire de Chine Chiffre d’affaires 0 Investissement immobilier - 51 Danemark* - -France Prix de vente +6 Rentabilité - 4 ; Autres investissements - 4 Allemagne Chiffre d’affaires +26 Prix de vente - 6 Grèce Autres investissements +8 Exportations - 6 ; Rentabilité - 6 Hong Kong Prix de vente +17 Exportations - 13 Inde Exportations +14 Chiffre d’affaires - 8 Irlande Exportations +6 Chiffre d’affaires - 29 Italie Prix de vente +9 ; Autres investissements +9 Rentabilité - 10 Japon Emploi +6 Rentabilité - 17 Malaisie Autres investissements +12 Rentabilité - 16 Mexique Chiffre d’affaires +9 Autres investissements - 18 Pays-Bas Emploi +16 Investissement immobilier - 6 Nouvelle Zélande Exportations +1 Rentabilité - 12 Philippines Exportations +24 Chiffre d’affaires - 14 Pologne Prix de vente +18 Autres investissements - 10  Russie Rentabilité +18 Emploi - 4 Singapour Autres investissements +14 Chiffre d’affaires - 8 Afrique du sud Prix de vente +4 ; Investissement immobilier +4 Chiffre d’affaires - 10 ; Emploi - 10 Espagne Exportations +4 Rentabilité - 32 Suède Prix de vente +10 Rentabilité - 7 Taiwan Emploi +7 Investissement immobilier - 7 Thaïlande Autres investissements -3 Rentabilité - 117 Turquie Exportations +13 Rentabilité 10 -Royaume-Uni Prix de vente +8 Rentabilité - 3 Etats-Unis Prix de vente +9 Chiffre d’affaires - 28 Vietnam* - -*pays ne figurant pas dans l’étude 2007. Source : Grant Thornton IBR 2008
aRppor tcomplet - 9
International Business Report 2008 
RentabilitéEn Chine continentale, les prévisions d’investissements pour l’année prochaine Les prévisions concernant la rentabilité, qui ont ont chuté. En ce qui concerne les bâtiments neufs, les prévisions atteint un niveau record de 52 % l année précédente, d’investissements ont diminué de 51 points ; elles ont diminué de 42 points ont été affectées par la fin de la prospérité pour les installations. Après des années de croissance importante, économique et la hausse continue du coût les entreprises sont de moins en moins enthousiastes qu’auparavant. des matières premières. Le chiffre global a chuté Elles sont confrontées à des mesures gouvernementales envisagées pour à + 41 % (le niveau le plus bas depuis 2003) ralentir la surchauffe économique. La gestion des coûts et la protection lorsque l’économie mondiale se remettait à peine des profits devraient être les priorités pour l’année à venir. de l’éclatement de la bulle Internet. La rentabilité est probablement le critère dont les entreprises à capitaux privés auront à s’inquiéterSchéma 2.3 : Perspectives globales d’investissement le plus dans les mois qui viennent.Pourcentage du rapport moyen de dirigeants indiquant être optimistes contre ceux indiquant être pessimistes Dans un contexte de demande de consommation en baisse et d’une diminution du pouvoir d’achat,200825 une augmentation des prix de vente paraît délicate,39 même si les coûts augmentent.200735 46 Investissement Les intentions d’investissement dans les immobilisations20063284 se sont atténuées et les prévisions seront minorées27 dans les prochaines années, inversant l’augmentation2005*40 systématique des dernières années (voir le schéma 2.3).2004* D’un point de vue purement national, les prévisions5391 d’investissement des immobilisations sont les plus fortes en Arménie. Les entreprises arméniennes2003*6241 sont soutenues par un développement économique rapide et en particulier par l’accroissement*n’inclut pas la République Populaire de ChineInvestissement immobilier d’une capacité de fabrication moderne.Source : Grant Thornton IBR 2008stnemepi,ristduinqu és,eltssinievtn(sesemres Aut Les prévisions d’investissements au Botswanamatériels) ont, pour leur part, vu la plus importante augmentation, avec une hausse de 20 points, suivi par l’Allemagne (+ 14 points), le Brésil et les Philippines (+ 13 points). Le Botswana a également la prévision la plus importante dans l’investissement de bâtiments neufs (+ 17 points) - reflétant un fort placement dans les matières premières - devant la Pologne (+ 12 points), grâce au renouvellement de sa capacité industrielle mise en place lors de son entrée dans l’Union européenne.
10 - Rapport complet
International Business Report 2008
"Le boom des secteurs de la construction et de l’immobilier a pris fin. Les problèmes ont été aggravés par la crise financière et ces secteurs se trouvent aujourd’hui en pleine récession. Néanmoins, alors que la construction et l’immobilier devraient endurer une période difficile, la fin de cette bulle offre la possibilité de parvenir à une croissance durable et équilibrée dans une économie globale".
José Maria Fernàndez Grant Thornton, Espagne
Rapport complet - 11
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