L'eau de la vie

Christine Dardart

Description

Sans aucune prétention cette réflexion vous plongera au coeur de vous-même. Dans cette société où le mot bonheur commence à perdre tout son sens, laissez-vous guider...

Informations

• Publié par: Christine02
• Publié le: 18 septembre 2011
• Nombre de lectures: 256
• Langue: Français

Extrait

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L’eau de la vie

Christine Dardart

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uelqu’un a écrit un jour que les romans sont Q crois aussi, je pense que tout roman a un tous, sans exception, des lettres adressées à une personne précise. Il se trouve que je le

unique lecteur idéal…

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crire n’a rien à voir avec gagner de l’argent, devenir célèbre ou se faire des E amis. En fin de compte, écrire revient à enrichir la vie de ceux qui liront vos ouvrages, mais aussi à enrichir votre propre vie. C’est se

tenir debout, aller mieux, surmonter les difficultés, et

faire qu’on soit heureux. Ecrire est magique…

ommencons cette histoire de vous-même par un rêve. Un songe qu’il me semble avoir déjà fait avec vous… souvenez-vous, vous C étiez en plein désert, perdu devant cette immensité de sable et accablé de chaleur, lorsque soudain vous est apparu ce génie, votre sauveur. Telle l’histoire merveilleuse d’Aladin et de sa lampe magique, il vous

propose d’exaucer trois vœux. Vous attendez ce moment depuis tellement longtemps

déjà, que les réponses se font sans attendre, comme une évidence vous lui

répondez : je veux la richesse, la beauté, la santé…Quoi de plus normal ? Vous

souhaitez tout simplement être heureux et rendre heureux vos proches. Mais

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pourquoi croiriez-vous ce génie ? Qui est-il ? Détiendrait-il réellement votre

bonheur ? Il n’est peut être qu’un mirage en plein désert et vous tombez naïvement

dans ce leurre, après tout, ne serait-ce pas vous le génie de votre vie ?

Ce n’est pas tant ce rêve, ce désert, ni ce génie qui importe au final, mais plutôt

la démarche, l’élan, l’énergie que vous donnez chaque jour à votre vie. Lors de votre

traversée du désert, votre soif s’est faite de plus en plus intense à chacun de vos

pas, une goutte d’eau n’aurai pas suffit, sinon de raviver ce besoin. Et pourtant dans

bien des pays développés de notre terre, l’eau est partout, elle n’est pas un produit

rare, nul besoin d’argent pour la consommer. Mais à cet instant, la gorge sèche et

brûlante vous vous mettez à regretter ses bienfaits. Alors comme tout être poussé au

désespoir, vous cherchez un substitut, vous vous souvenez de ce pourquoi vous êtes

ici et vous vous remettez en marche, dans le seul but de rencontrer ce fameux génie,

qui vous guidera vers votre bonheur. Et le souvenir de cette eau s’éloigne, vous

n’avez plus besoin d’eau au pays des rêves. Pourtant si vous aviez croisé le Petit

Prince au détour d’une dune, il vous aurez sûrement dit que l’essentiel est invisible

pour les yeux, que la rose qu’il protège jour et nuit a bien plus de valeur que

n’importe quelle autre puisqu’elle lui appartient. Auriez-vous remarqué cette rose

parmi ces millions de fleurs ? Auriez-vous cru un enfant?

Considérez cette traversée comme une épreuve, dites vous que la vie c’est cette

eau que vous buvez chaque jour, à laquelle vous ne prêtez pas attention. Tout

comme le Petit Prince a apprivoisé une simple rose, apprenez à apprivoiser votre

vie, alors vous aurez conscience qu’elle n’appartient à nul autre que vous. Le génie

n’est là que pour détourner votre attention, vous faire croire que d’autres sont

capables de réaliser votre bonheur. Ce personnage, pure illusion, existait bien avant

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votre rêve, les anciens l’appelaient « malin génie », celui qui détourne notre esprit de

la vérité.

Chacun d’entre nous connait ces moments de bonheur ou de tristesse, on essaye

tous de rencontrer l’amour, d’avoir de bons amis, un bon boulot, d’éduquer ses

enfants, d’acheter toujours plus de chose voire même de l’humain… et chacun lutte

quotidiennement afin de parfaire sa vie.

Mais que ressentez vous devant vos frustrations ? Trouver la location pour ses

prochaines vacances, s’engager dans un divorce, être fier ou non des notes de ses

enfants, planter des fleurs pour égayer son balcon…Demandez vous si votre

bonheur se trouve dans vos jardinières ou dans votre télé, si vous vous sentez moins

seul sur Facebook ou si vous pensez ne plus l’être plus grâce à Meetic…Si tel est

votre vision du bonheur, alors reprenez votre traversée du désert !

Bien sûr vous avez votre famille, vos amis, votre mari, votre femme, votre chat

ou votre poisson rouge, mais il y a bien des soirs où vous vous dites qu’il y a sept

milliards d’êtres humains sur cette terre mais contre toute vraisemblance vous avez

le sentiment bizarre d’être seul.

Comment en êtes vous arrivez là ? Oui vous qui êtes assis bien tranquillement

dans votre canapé, tout va pour le mieux, vous avez de quoi manger, un toit, une

famille qui vous aime et pourtant vous vous surprenez à avoir de drôles de pensées.

Je dis drôles parce qu’évidemment, si vous les révéliez à vos proches, on vous

suspecterait sûrement d’un mal-être certain voire même de dépression (un conseil

entre vous et moi, n’en parlez surtout pas à votre médecin, sous peine de

prescription d’antidépresseurs qui réveilleraient des idées bien pires que celles-ci,

soit dit au passage…). Donc, vous voilà seul avec vos pensées, vos questions…seul

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face à votre réalité, votre vie…je n’ai qu’une chose à vous dire : Bravo ! Sachez une

chose : vous est sur le chemin de la guérison, oui, vous êtes en phase de rémission,

quel soulagement, n’est-ce pas d’entendre ca ?

Pourquoi me demandez-vous ? Et bien tout simplement parce que vous vous

êtes rendu compte que vous existiez : vous êtes votre vie. Regardez autour de vous,

demandez vous à présent combien de personne savent ceci ? Combien pensent

vivre réellement ? Beaucoup d’entre nous pensent accéder au bonheur par d’autres

moyens qu’eux - mêmes, mais que vaut une vie par procuration ? Quel est son

sens ? Le seul fait de penser par soi même, sans influence, sans interférence,

représente un véritable trésor. « Pour penser à côté, disait Einstein, il faut de la

pensée, de la conscience, du cœur et un peu d’audace ». Une formule si simple pour

donner du sens à sa vie. Et si vous vous posez ces questions, c’est qu’il y a derrière

vous déjà un long chemin parcouru, mais bien sûr vous n’en avez pas conscience,

combien de fois avez-vous reculez face à votre réalité ? Des centaines, des milliers

de fois sûrement. Parfois vous fuyez cette réalité, vous éloignez vos problèmes et

parfois même vous les ignorez totalement. Vous avez gardé au fond de vous, cette

naïveté enfantine, celle qui vous pousse à ne pas reconnaître celui que vous n’êtes

pas ou celui que vous ne serez sans doute jamais, tel un enfant qui vous soutient le

regard de ses yeux larmoyant qu’il n’est pas le coupable.

Le but n’est surement une résilience totale de vous-même, comme peuvent le

préconiser la plupart des docteurs de nos pauvres âmes en perdition. Psy et

médecins en tout genre, ne détiennent pas votre vérité et ne soigneront sans doute

jamais vos maux quels qu’ils soient, tout au mieux ils vous apaiseront. Mais une fois

de plus, vous vous laisserez glisser naïvement vers ce chemin si simple. Plus grave

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encore, vous mettrez votre cerveau et votre bien-être à mort. Avec une telle volonté

de se voiler l’essentiel, le bonheur est effectivement un rêve.

Fermez les yeux, imaginez-vous bébé, sortant tout juste du ventre maternel,

cherchant désespérément l’air, hurlant votre rage de vivre, apprivoisant la froideur, la

lumière, vous étiez déjà un héros, sortir de ce cocon pour affronter la vie…tout un

parcours, et pourtant, le début de votre histoire venait de s’écrire.

Fermez les yeux quelques secondes de plus, imaginez vous maintenant enfant, vous

courez à perdre haleine, vous jetez des coups d’œil à vos camarades que vous avez

réussi à semer, vous êtes le meilleur coureur, pas de doute, vos jambes, vos pieds

vous font mal, mais qu’importe cette course est importante et c’est votre propre

volonté de gagner qui fera en sorte, quelque soit les embuches, la douleur, le

manque de souffle ou l’amitié, que vous serait le premier. Belle épreuve, toute une

vie s’offre devant vous…

A présent, ouvrez vos yeux…je ne vous demande pas de décrire la grande et belle

personne que vous êtes devenue, mais de me dire ce que vous ressentez après ce

voyage intérieur, au plus profond de vous-même. Ressentez-vous toujours cette rage

de vivre ? Cette avidité de gagner ? Cette envie de respirer ? Cet enfant est-il

toujours en vous ?

Ne répondez pas tout de suite et sans réfléchir, prenez votre temps, laissez plutôt

agir votre « cogito », votre pensée, les réponses viendront d’elles mêmes, ou plutôt

de vous-même. Bien entendu, vous n’arriverez pas au bout cette introspection en

une seule journée, ce n’est d’ailleurs pas une question de temps, mais plutôt

d’ouverture d’esprit et de volonté propre.

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Soyez prêt pour le départ…

Un objectif….qu’est ce qu’un objectif ?on se dit demain peut être, ou alors la

semaine prochaine, mon objectif : avril 2012, je pars pour new York, je calcule d’ici

là, l’argent nécessaire pour démarrer, le loyer des 3 premiers mois, plus un peu pour

vivre, je cherche un poste pour m’établir et commencer ma vraie vie.7 mois…

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