Grandes écoles en régions | 2017 - supplément l Etudiant
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Grandes écoles en régions | 2017 - supplément l'Etudiant

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DES PREPASpour tous les goûts TESTÊtes-vous fait epour des études ( ) d’ingénieur? 10 BONNES RAISONS d’intégrer une école de commerce Le design thinking a fait son entrée dans les grandes écoles. Ici, l’École des ponts ParisTech. 2017 I Grandes Écoles réussir des concours ultrasélectifs. Cependant, la LES ÉCOLES DE COMMERCE prépa ne constitue plus, loin s’en faut, la seule voie Pourquoi faire d’accès aux grandes écoles : ces établissements sont une école de commerce ? page 16 sans cesse à la recherche de nouveaux profils d’étuLes écoles postbac : diants, issus de filières littéraires ou techniques ou l’équation gagnante page 20 recrutés à l’étranger. Comme il existe de multiples Intégrer une école via façons d’intégrer une grande école, il existe différentes les admissions parallèles page 22façons d’en sortir ! La palette des métiers et des pos riche. Et les étudiants désireux de créer leur start-up, plus nombreux chaque année, trouveront aussi un Des prépas pour tous les goûts accompagnement personnalisé : les établissements page 24 se sont tous dotés de programmes tournés vers Êtes-vous fait(e) pour des études d’ingénieur ?

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Publié le 22 février 2017
Nombre de lectures 26
Langue Français
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DES PREPASpour tous les goûts
TESTÊtes-vous fait e pour des études ( ) d’ingénieur?
10 BONNES RAISONS d’intégrer une école de commerce
Le design thinking a fait son entrée dans les grandes écoles. Ici, l’École des ponts ParisTech.
2017 I
Grandes Écoles
réussir des concours ultrasélectifs. Cependant, la LES ÉCOLES DE COMMERCE prépa ne constitue plus, loin s’en faut, la seule voie Pourquoi faire d’accès aux grandes écoles : ces établissements sont une école de commerce ? page 16 sans cesse à la recherche de nouveaux profils d’étu-Les écoles postbac : diants, issus de filières littéraires ou techniques ou l’équation gagnante page 20 recrutés à l’étranger. Comme il existe de multiples Intégrer une école via façons d’intégrer une grande école, il existe différentes les admissions parallèles page 22façons d’en sortir ! La palette des métiers et des pos-
riche. Et les étudiants désireux de créer leur start-up,
plus nombreux chaque année, trouveront aussi un Des prépas pour tous les goûts accompagnementpersonnalisé:lesétablissements page 24 se sont tous dotés de programmes tournés vers
Êtes-vous fait(e) pour des études d’ingénieur ? page 4 Écoles d’ingénieurs : des places à prendre page 5 Écoles après bac : les procédures d’admission page 8 Réussir les concours après prépa page 10 Une école d’ingénieurs en admissions parallèles page 12
SOMMAIRE LES ÉCOLES D’INGÉNIEURS
il vous faudra fournir deux ans de travail acharné et
Mais avant d’y parvenir, si vous optez pour une prépa,
© Florence Levillain pour l’Etudiant
édito Choisissez l’école qui vous ressemble
sibilités offertes par ces formations est particulièrement
lentrepreneuriat.Bref,unbonpasseportpourlavenir.
Une publication de l’Etudiant, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris cedex 9, tél. 01.75.55.40.40, www.letudiant.fr •Société éditrice :l’Etudiant SAS. SA de 20 809 298 € •Siège social :29, rue de Châteaudun, 75009 Paris, tél. 01.75.55.10.00. RCS 814 839 783 Paris •Président :Groupe Altice Media •Directeur de la publication :Marc Laufer •Directrice générale de l’Etudiant :Chrystèle Mercier •Directrice de la rédaction :Marie-Caroline Missir •Directrice adjointe de la rédaction :Yaël Didi •Rédactrice en chef déléguée :Marie-Anne Nourry •Rédaction :Céline Authemayou, Delphine Dauvergne, Sylvie Lecherbon-nier, Cécile Peltier •Secrétaire général de la rédaction :Thierry Gibrat •Secrétaires de rédaction :Valérie Canale, Martine Favier •Directrice artistique :Isabelle Glomaud •Rédacteurs graphistes :Elsa Dail-lencourt, Éliane Degoul, Nicolas Lounda, Clémentine Simonet •Rédactrices iconographes :Amandine Bollard, Marie-Anne Mehay •Rédactrice en chef documentation :Delphine Pietton •Rédactrices docu-mentalistes :Laure Antoine, Manon Codis, Véronique Curely, Fanny Guillerme, Jeanne Levavasseur, Dominique Mongie •Secrétaire générale :Flore de Soultrait •Directeurs commerciaux :Sébastien Mercier, Marie Valade •Responsable produit :Rébecca Assaraf avec l’équipe commerciale •Exécution :Sylvie Joly, Régine Nguyen, Pascal Vinette •Fabrication :Pascale Supernant •Impression, brochage :Kapp Gra-phic •Commission paritaire :0919 T 85315 •ISSN :0766-6330 •Dépôt légal :novembre 2016 • © l’Etudiant 2016 •En couverture : ©Florence Levillain pour l’Etudiant.
MARIE-CAROLINEMISSIR Directrice de la rédaction mcmissir@letudiant.fr @McMissir
3Grandes Écoles2017
CPGE
restige, excellente formation intellectuelle, P employabilitéassurée:voilàlapromesseque recèlentcesdeuxmotsbienfrançais:«grandeécole».
Ingénieurs
Êtes-vous fait e pour ( ) des études d’ingénieur ?
Les écoles d’ingénieurs allient connaissances scientifiques, stages, ouverture internationale et humaine. Avec, à la clé, de jolies perspectives de carrière. Connaissez-vous ces filières ? Avez-vous le profil pour y entrer ? Faites le test et vous saurez…
Vous envisagez de suivre des études d’ingénieur car… Vos parents vous y poussent. Vous aimez les sciences. Vous voulez devenir cadre.
Pour entrer dans une école d’ingénieurs, il faut… Être bon en sciences. Être bon en sciences et pas trop mauvais en français. Être premier de la classe.
Enfant, votre jouet préféré était… Un jeu vidéo. Une figurine Star Wars. ® Des Lego .
Un problème de mathématiques, c’est… Un exercice que vous n’aimez pas, mais il faut en passer par là. Le plaisir de chercher et de trouver une solution. Une logique à acquérir.
Le jour d’un examen… Vous perdez vos moyens, pourtant vous saviez tout par cœur. Vous donnez le meilleur de vous-même. Vous travaillez tard la veille pour combler vos lacunes.
4Grandes Écoles2017
Vous devez préparer un exposé avec deux de vos camarades. Pas question, vous préférez le faire tout seul. Super ! Vous adorez bosser à plusieurs. Vous espérez que les deux autres seront à la hauteur.
Vous partez en voyage au Mexique. Chaque étape est planifiée, vous voulez visiter un maximum de sites. Le sac sur le dos et vive l’aventure ! Deux semaines en club, le pied !
Votre héros préféré. Iron Man. Harry Potter. Luke Skywalker.
Combien d’écoles d’ingénieurs y a-t-il en France ? Polytechnique, Centrale, les Mines… Je sèche ! Plus de 100. Plus de 200.
Comment définiriez-vous un ingénieur ? Quelqu’un qui sait résoudre les problèmes. Quelqu’un qui sait poser les problèmes. Quelqu’un qui sait.
Test réalisé par Sylvie Lecherbonnier
Retrouvez toute l’actualité des écoles d’ingénieurs sur
Vous avez une majorité de : les études d’ingénieur sont faites pour vous ! Scientifique dans l’âme, amateur de techno et plutôt bon en maths et en physique, les études longues ne vous font pas peur, les concours non plus. Bref, vous êtes fait(e) pour des études d’ingénieur. Reste à savoir lesquelles. Pour choisir parmi 200 écoles, posez-vous les questions suivantes : école après bac, prépa ou bac + 2 ? Quel est mon niveau ? Suis-je intéressé(e) par un secteur en particulier ? Vous réduirez ainsi peu à peu l’éventail des possibilités.
Vous avez une majorité de : tentez votre chance ! Vous aimez la science et la technologie, mais vous avez un niveau moyen au lycée et les concours vous angoissent. Tentez quand même votre chance ! 200 écoles mènent à un titre d’ingénieur diplômé. L’une d’elles est sûrement adaptée à votre niveau et à vos envies. Et la prépa n’est plus un passage obligé. Moins d’un étudiant sur deux emprunte désormais cette voie royale. 20 % des élèves intègrent une école d’ingénieurs directement après le bac et 15 % après un bac + 2 (BTS – brevet de technicien supérieur –, DUT – diplôme universitaire de technologie –, L2).
Vous avez une majorité de : privilégiez un parcours par étapes. Les sciences ? Vous les étudiez plus par nécessité que par goût. Et cela se ressent dans votre niveau scolaire. Vous ne semblez pas non plus très au fait des métiers d’ingénieur. Réfléchissez avant de vous inscrire dans cette filière qui compte un grand nombre d’heures de maths, physique, chimie… Si vous souhaitez tout de même vous lancer, optez pour un DUT, un BTS ou une licence scientifique, afin de laisser mûrir votre projet et tenter ensuite les admissions parallèles.
École d’ingénieurs : des places à prendre
Ingénieurs
Plus de 130 000 étudiants se forment dans les 200 écoles d’ingénieurs de l’Hexagone. Tour d’horizon de cette filière qui affiche un taux d’insertion professionnelle excellent, quelle que soit la formation, généraliste ou spécialisée.
© Pablo Chignard pour l’Etudiant
La prépa scientifique est la voie royalepour intégrer une école d’ingénieurs accessible à bac + 2, mais les titulaires d’un BTS, d'un DUT ou d’une licence pro ont eux aussi leurs chances. Ici, l’école PHELMA du groupe Grenoble INP.
vec un taux de chômage stagnant à 4 %, la pro-unAe valeur sûre pour s’assurer fession d’ingénieur reste un emploi. « Les jeunes ingé-nieurs diplômés font partie des mieux lotis pour trouver du travail»,affirmePierreLam-blin, directeur du département études et recherche de l’APEC (Association pour l’emploi des cadres). Les écoles misent sur des liens forts avec les entreprises, que cela soit via leurs fondations, leurs incubateurs de start-up, ou encore leurs partenariats d’offres de stage.
Des passerelles d’accès différentes Pour les étudiants déjà décidés à suivre cette voie, la moitié des établissements après le bac proposeuncursusencinqans, souvent découpé en deux années de cycle préparatoire et trois années de cycle ingénieur. Les écoles postbac recrutaient jusqu’à présent essentiellement des bacheliers de série S, mais, depuis quelques années, cer-taines ouvrent aussi leurs portes aux STL et STI2D. Du côté des écoles accessibles à bac + 2, la voie royale reste la prépa scien-tifique. Toutefois, les profils
passés par un BTS (brevet de technicien supérieur), un DUT (diplôme universitaire de tech-nologie) ou une licence pro ont de plus en plus une carte à jouer. Laure a choisi de suivre un DUT chimie après son bac scien-tifique. « Mes professeurs me conseillaient une classe prépa car j’avais de bons résultats, mais je trouvais cela trop théorique et je voulais me spécialiser dans ce que j’aimais », raconte-t-elle. Attirée par des postes à respon-sabilités, elle intègre Chimie ParisTech et s’adapte rapide-ment. Elle est désormais chargée de recherche prospective pour
5Grandes Écoles2017
Ingénieurs
les marques de cosmétiques Decléor et Carita. Pour d’autres jeunes, encore indécis, passer par une prépa scientifique permet de retarder le moment du choix de spécialisation. Les concours, réputés difficiles, offrent cepen-dant assez de places pour tous, même si les écoles les plus renommées (Polytechnique, CentraleSupélec, les Mines…) sont très demandées. Commencer par une classe prépa garantit une rigueur et une culture générale solide, tan-dis que débuter par un DUT permet de s’ouvrir à des expé-riences concrètes, notamment grâce aux stages obligatoires.
Généraliste ou spécialisée Certains établissements propo-sent des formations spécialisées dès la première année, mais la plupart continuent de privilé-gier un enseignement généra-liste, avec une spécialisation seulement pendant les deux dernières années, sous forme d’options, dites cours électifs. « L’approche par les compé-tences (rédactionnelles, expres-sion, gestion de projet…) doit rester au cœur de la formation des ingénieurs », affirme Chris-tian Lerminiaux, directeur de
Les trois quarts des écoles reconnues par la CTI (Commission des titres d'ingénieurs) sont publiques.C’est le cas des Ponts ParisTech, rattachés au ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer.
Retrouvez le palmarès des écoles d’ingénieurs sur
Chimie ParisTech. Une volonté des écoles qui se justifie par l’at-tente des recruteurs. « De plus en plus d’ingénieurs exercent une fonction de cadre dans un métier où l’aspect technolo-gique est secondaire », ajoute Christian Lerminiaux. Leurs qualités managériales, leur capacité d’adaptation et d’inno-vation, leur esprit d’équipe sont des compétences nécessaires pour faire face aux technologies qui évoluent constamment. Mais si les entreprises sont friandes de profils généralistes, elles sont aussi très deman-deuses de spécialistes, notam-ment dans les secteurs de l’in-
Loréna Mantegna, 22 ans « L’apprentissage permet d’acquérir une expérience professionnelle » Lycéenne intéressée par le numérique et les technologies de l’information,Loréna a su très vite qu’elle voulait poursuivre ses études en école d’ingénieurs. « Origi-naire de Saint-Étienne[42],je me suis orientée vers Télécom, car son cursus En troisième postbac me permettait d’entrer très vite dans le vif du sujet tout en m’assurant année l’obtention d’un DUT[diplôme universitaire de technologie]GEII[génie élec-à Télécom Saint-trique et informatique industrielle]en fin de L2[licence deuxième année].» Étienne (42). Elle intègre ensuite la filière optique et vision, en apprentissage.« J’ai hésité, mais les © Photo fournie par le témoin discussions avec d’anciens élèves ont été déterminantes dans mon choix. » Loréna passe quinze jours à l’école, puis quinze jours en entreprise. « Le rythme est soutenu, mais j’acquiers une expérience professionnelle importante pour la construction de ma carrière. Ce statut d’apprentie a changé mon rapport avec les enseignants : il y a moins de distance entre nous, nous sommes plus dans l’échange, et c’est très agréable », constate-t-elle.
6Grandes Écoles2017
Propos recueillisparCéline Authemayou
formatique et de l’économie d’énergie. Pour pallier cette pénurie, elles embauchent des généralistes qu’elles forment ensuite elles-mêmes ou recou-rent à l’alternance. La grande majorité des écoles d’ingénieurs propose aujour-d’hui au moins une de leurs formations en apprentissage. L’alternance permet aux étu-diants de mettre un pied dans le monde de l’entreprise, en parta-geant leur temps entre celle-ci et des sessions de cours théo-riques dans leur école. Les entreprises apprécient de pou-© Florence Levillain pour l’Etudiant voir former les jeunes à leurs techniques, tant sur les régle-mentations environnementales que sur la complexité des pro-duits bancaires.
Un coût variable Si l’apprentissage est une bonne manière de financer ses études, sachez que les trois quarts des écoles reconnues par la CTI (Commission des titres d’ingé-nieur) sont publiques. Dans les écoles sous tutelle du ministère de l’Éducation nationale, le coût de formation, défini chaque année par décret, est de 610pour la rentrée 2016. D’autres établissements, qui dépendent des ministères « techniques » (ministère de l’Industrie, ministère de la Défense, etc.), affichent des droits de scolarité plus élevés. C’est le cas des Mines et des Télécom (de 2 150 à 2 600en 2016, des Ponts ParisTech (2 765), de l’ENSTA Paris-Tech (2 150) ou de Centrale-Supélec (2 200). Mais plus de la moitié des for-mations postbac sont privées, et les tarifs peuvent atteindre 6 000par an, voire plus.
Des processus de rapprochement Certaines écoles ont conclu ou entamé des processus de rap-prochement avec d’autres éta-
blissements, pour faire des éco-nomies, en mutualisant des cours, des équipements, ou encore en réalisant un recrute-ment à l’international. On peut citer la fusion de CentraleetSupélec,cellesqui sont annoncées pour janvier 2017 des Mines de Nantes et de Télécom Bretagne, de Télécom Lille et des Mines de Douai.
Doubles diplômes et transversalité des compétences Pour répondre à la demande des entreprises qui recherchent de plus en plus des profils mixtes, les établissements déve-loppent depuis quelques années les doubles diplômes, avec des écoles de commerce, d’architec-ture voire de journalisme. À Nantes, une alliance a ainsi été conclue entre Audencia, Centrale Nantes et l’ENSA Nantes : un double cursus ingé-nieur-manager et manager-ingénieur, et un cursus archi-tecte-ingénieur. De nombreux secteurs transversaux sont intéressésparcesdoublesfor-mations. Par exemple l’univers de la mer, entre l’architec-ture maritime et les installa-tions d’exploitation d’énergie (comme les plates-formes offshore…). En sortant d’une école d’ingé-nieurs reconnue, vous aurez le titre d’ingénieur, mais vos possibilitésdemétiersetvos domaines d’application sont très variés. L’ingénieur de pro-duction, par exemple, sera chargé de la gestion d’un ate-lier dans une usine, tandis qu’un ingénieur qualité mettra en place les procédures néces-saires pour que les produits soient conformes aux normes. Agroalimentaire, assurances, banques, BTP, énergie, indus-trie, informatique, transports… les secteurs qui embauchent des ingénieurs sont suffisam-ment nombreux pour que
chaque jeune diplômé puisse en trouver un qui réponde à ses souhaits de carrière.
Cap sur l’international Toutes les écoles d’ingénieurs encouragent, voire imposent à leurs étudiants au moins une expérience à l’international, que ce soit dans le cadre d’un stage ou d’un partenariat avec un éta-blissement d’un autre pays. Les écoles développent de plus en plus leurs campus à l’étranger : ainsi CentraleSupélec a créé en 2014 un établissement en Inde, après s’être implantée en Chine et au Maroc. On peut citer aussi l’EEIGM (École européenne d’ingé-nieurs en génie des matériaux), dépendante de Lorraine INP (Institut national polytech-nique), qui a tissé des relations fortes avec cinq universités étrangères, en Allemagne, Espagne, Pologne et Suède, dans le cadre d’un consortium. Les étudiants peuvent suivre une partie de leur cursus sur l’un des campus à l’étranger et près de la moitié d’entre eux sort avec un double diplôme. Celui-ci permet de montrer à un recruteur l’étendue de ses compétences linguistiques, mais aussi son ouverture d’esprit et sa capacité d’adaptation. À la fin 2015, 18 % des ingé-nieurs débutants ont décroché leur premier poste à l’étranger, preuve que leur diplôme permet
de s’exporter. Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni, Suisse… Les destinations sont variées, même si la moitié des expatriés choisit d’abord l’Europe. Si les activités et les responsabilités sont les mêmes qu’en France, les salaires à l’étranger peuvent augmenter de 30 % !
Un salaire attractif à la clé Le métier d’ingénieur peut vous permettre d’avoirun revenu attractif. Selon l’asso-ciation Ingénieurs et scienti-fiques de France, le salairebrut médian d’un ingénieur débu-tant s’élève à 36 000par an. Mais certains secteurs sont plus rémunérateurs que d’autres. C’est notamment le cas des industries extractives (pétrole) où l’on peut gagner, brut, 44 000par an. Mais l’assurance d’un salaire confortable et d’un emploi à la sortie n’est pas la seule raison qui pousse les jeunes à choisir une école d’ingénieurs. La vie étudiante y est souvent très riche, grâce au dynamisme des nombreuses associations. L’es-prit de « promotion » qui y règne et le parrainage des étu-diants des années précédentes permettent de se sentir rapide-ment intégré et de bénéficier d’un réseau d’anciens élèves que les écoles valorisent.
Céline Authemayou et Delphine Dauvergne
Ingénieurs
e 19 édition
BIEN CHOISIR SON ÉCOLE D’INGÉNIEURS
Tous les critères pour bien choisir son école : niveaux d’admission, modes de recrutement,spéciailtés,internationalisation, réseaux, coûts, apprentissage… Intégreruneécoledingénieurs:aprèsle bac, après une prépa, après un bac+2 et plus… Inclusl:esfichesdétaliléesdeplusde 275 écoles
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infOpluS Sur le Web Consultez la liste complète des écoles habilitées à délivrer le titre d’ingénieur sur le site de la CTI (Commission des titres d’ingénieur) www.cti-commission.fr
Que garantit letitre d’ingénieur? Pour choisir votre école,vous pouvez vérifier qu’elle fait bien partie des quelque 200 établissements habilités par la CTI (Commission des titres d’ingénieur) à délivrer le titre d’ingénieur. Cette habilitation, renouvelable, est décernée pour six ans au maximum. Le titre d’ingénieur est garant de la qualité de la formation et confère le grade de master. Pour l’obtenir,les écoles doivent se conformer à un cahier des charges précis : qualité du recrutement, liens avec les entreprises, rayonnement international, pédagogie, insertion des diplômés, stages… Si, lors de l’évaluation périodique, la commission se rend compte de trop nombreux points faibles, elle peut réduire la durée d’habilitation ou la supprimer. Ce sont les formations d’ingénieurs qui sont accréditées – et non les écoles dans leur ensemble. Un même établissement peut ainsi compter plusieurs titres d’ingénieur avec différentes durées d’habilitation.
Delphine Dauvergne
7Grandes Écoles2017
Ingénieurs Écoles après bac :les procé Une centaine d’écoles d’ingénieurs sont accessibles directement après le bac pour cinq années d’études. De quelle façon recrutent-elles ? Comment s’y préparer ? Revue de détail.
es écoles d’ingénieurs post-bac structurent progres-deL sélection. De plus en plus sivement leurs processus d’établissements proposent un cursus d’ingénieur en cinq ans. Et chaque année, de nouvelles écoles rejoignent les concours communs. « L’organisation de la terminale, explique un directeur d’école, n’est pas faite pour pas-ser plein de concours, contraire-ment à celle de la maths spé. Le concours commun offre une nouvelle visibilité aux écoles et facilite les procédures pour les étudiants. »
Quatre groupes distincts La sélection se fait en plusieurs étapes : examen du dossier sco-laire (notes de première et ter-minale), puis épreuves écrites et/ou orales. Mais tous les éta-blissements ne font pas passer l’ensemble de ces étapes. Cette différence dans les procédures d’admission permet de distin-guer quatre groupes d’écoles. Le premier grouperassemble les formations qui font « concours commun » et qui comptent des épreuves écrites : concours Ave-nir Bac, Puissance 11 et GEIPI-Polytech. Le deuxième grouperéunit les établissements qui passent par des « procédures communes », sans épreuves écrites : INSA (instituts nationaux des sciences appliquées), ENI (écoles natio-nales d’ingénieurs) et UT (uni-versités de technologie). Les écoles qui font « prépas communes »,c’est-à-dire les INP (instituts nationaux polytech-
8Grandes Écoles2017
niques) et les formations de la Fédération Gay-Lussac, consti-tuent un troisième groupe. Dans le quatrième groupe, figure la petite trentaine d’écoles « solitaires » qui recrute après le bac sans faire partie d’une procé-dure commune.
Inscriptions et épreuves Les inscriptions se font à travers deux portails. admission-postbac.frregroupe la majorité des écoles d’ingé-nieurs après bac : ENI, concours Avenir Bac, INSA, Puissance 11, UT, les autres écoles de la FESIC (Fédération des établis-sements d’enseignement supé-rieur d’intérêt collectif), les prépascommunesCPP(cycle préparatoire polytechnique), CPI (cycle préparatoire inté-gré)… et une quinzaine d’autres établissements. grandesecoles-postbac.frras-semble surtout les écoles de la FESIA (Fédération des écoles supérieures d’ingénieurs en agri-culture) et les ICAM (instituts catholiques d’arts et métiers). Quelques établissements gèrent seuls leurs inscriptions. Quel que soit le concours, la forme de l’épreuve écrite diffère de celle du bac. Les concours Avenir Bac et Puissance 11 ont opté pour des épreuves de type questionnaire à choix multiples. Les réponses aux épreuves du GEIPI-Polytech doivent, en revanche, être rédigées. Il faut vous y préparer pour ne pas vous faire surprendre le jour J. Sur le fond, les concours repren-nent le programme de termi-nale. Vous ne perdrez donc pas
votre temps en révisant votre bac consciencieusement. Tous les concours mettent en ligne leurs annales : à consulter par tout candidat sérieux. Un professeur de maths à Mont-pellier prépare certains de ses élèves aux concours. Leur profil ? « Des élèves “moyens plus”, qui ont entre 10 et 13 de moyenne et ne sont pas sûrs d’obtenir ou de tenter une classe prépa », précise-t-il.Ilutiliselesannalesde la FESIC et du GEIPI en cours pour faire travailler tous ses élèves. « Globalement, ces concours sont plus difficiles à réussir que les épreuves du bac. Pour les écoles de la FESIC, les élèves ont deux heures pour résoudre 12 exercices, à choisir parmi 16. À titre de comparaison, mes élèves réussissent en général à faire… trois exercices en une heure, avec une calculatrice. »
Un passage obligé : l’entretien de motivation En revanche, pas la peine de bûcher les oraux. Ils prennent la forme d’un entretien de motiva-tion. L’objectif ? Tester votre envie de suivre des études d’ingé-nieur. Pourquoi voulez-vous intégrer cette école ? Quel est votre projet ? Que représente pour vous le métier d’ingénieur ? Telles sont les questions qui pourront vous être posées. Enfin, renseignez-vous sur l’école ou le réseau d’écoles pour lequel vous postulez, de même que sur le sec-teur dans lequel vous voulez tra-vailler pour avoir des arguments à faire valoir. Dans tous les cas, l’admission est conditionnée à l’obtention du baccalauréat.
Grâce aux concours communs,une seule candidature sur Admission-postbac peut donner accès à des dizaines écoles d’ingénieurs. Ici, l’INSA Centre-Val-de-Loire, qui recrute via la procédure commune du groupe INSA.
Retrouvez l’intégralité du dossier sur
dures d’admission
Concours
LES PRINCIPAUX CONCOURS DES ÉCOLES APRÈS BAC
(1) Nombre de places
Site à consulter
Advance 1 000 www.concours-advance.fr Alpha 950 www.concours-alpha.fr Avenir Bac (Avenir + à bac + 1) 1 760 (665) www.concoursavenir.fr ENI 400 www.ingenieur-eni.fr GEIPI-Polytech 3 180 www.geipi-polytech.org (2) INSA 2 228 http://admission.groupe-insa.fr (3) Puissance 11 1 900 www.concourspuissance11.fr UT 930 www.3ut-admissions.fr 1.Sessions 2017 (prévisions). 2. Sessions 2015, uniquement pour les écoles INSA. 3.Autres concours postbac de la FESIC consultables sur www.fesic.org.
Ingénieurs
Un certain budget à prévoir Les frais de candidature et concours communs s’échelon-nent de 42 à 130, excepté pour les élèves boursiers qui bénéfi-cient de la gratuité. Les procé-dures conjointes proposent des forfaits, quel que soit le nombre d’établissements choisis. Mais il n’est pas rare qu’un candidat postuleàdeuxoutroisécoles ou réseaux d’écoles. La facture dépasse alors rapidement 300. Pour ne pas faire trop grimper la note, les écoles se sont orga-nisées. Les écrits se déroulent toujours dans l’un des nom-breux centres d’examen. Les oraux peuvent avoir lieu dans l’école du réseau visé la plus proche du domicile du candi-dat. Enfin, les élèves ne sont jamais mobilisés plus d’une journée, afin de limiter les frais d’hébergement.
Pour les STI2D et STL La grande majorité des places offertes en écoles d’ingénieurs est destinée aux bacheliers S. Néanmoins, de plus en plus d’établissements s’ouvrent aux STI2D ou STL. Une tendance © PqhiuliippdeeBvourcahiutt/sINaScAcCeennttreu-VearldàelLoairvee-nir : les directives ministérielles sur l’égalité des chances prônent un plus large accès des bache-liers technologiques aux études d’ingénieur. Le recrutement de STI2D ou de STL fait l’objet de procédures bien spécifiques. Les écoles et concours communs articulent leur sélection autour d’un dossierscolaireetdunentre-tien. Attention : quelle que soit la formation visée, le niveau de recrutement est élevé. Pour-tant, tous les responsables de concours vous le diront : tentez votre chance !Delphine Dauvergne
9Grandes Écoles2017
Ingénieurs
Réussir les concours après prépa
Un élève sérieux et travailleur a de bonnes chances d’intégrer une école d’ingénieurs après deux années de classe préparatoire. Reste à savoir laquelle. Petit mode d’emploi pour mettre tous les atouts de votre côté.
Retrouvez tous les grands concours après prépa détaillés sur
es concours après prépa, auxquels se présentent chaque année environ 8 000 élèves de maths spé, ont plus une vocation de réparti-tion que de sélection. Sérieux et travailleur, même si vous n’in-tégrez pas Polytechnique, les Mines ou CentraleSupélec, vous décrocherez sans aucun doute une place dans une for-mation qui correspond à vos attentes.
Bachoter pendant deux ans La classe préparatoire porte bien son nom. Elle « prépare », en deux ans, aux concours des grandes écoles. Lors des écrits, entre un quart et un tiers des questions peuvent porter sur le programme de première année.
De ce fait, seul un travail régulier est payant. Ce professeur de physiqueenPSI(physiqueet sciences de l’ingénieur), en est convaincu : « Il faut travailler entre deux et trois heures chaque soir et une dizaine d’heures le week-end. »
Choisir les concours à son niveau Les taupins n’ont ni le temps ni l’argent pour passer tous les concours. Sélectionner les écoles devient alors une véri-table stratégie. Les élèves de prépa passent en moyenne quatre concours pour un budget global de 500 à 1 000, sauf les boursiers, qui sont exonérés des frais d’inscription. À chaque fois, il faut compter une semaine d’écrits et une
Mathieu Merville, 22 ans « J’aime travailler en équipe pour réaliser des projets »
Bon élève en sciences physiques,Mathieu voulait devenir pilote de chasse. « J’ai grandi près d’un aéroport. Fasciné par les avions, je voulais aussi comprendre les technologies mises en place », explique-t-il. En terminale S, il passe des tests pour intégrer l’armée, qui lui conseille de suivre une prépa pour pouvoir prétendre En deuxième à un grade plus élevé. Il suit sa prépa scientifique au lycée Janson-de-Sailly, à année Paris, réussit le concours de l’École navale, mais est recalé à la visite médicale. à Centrale Mathieu décide alors de cuber pour obtenir de meilleures écoles.« J’ai choisi Centrale Nantes (44). Nantes car elle offre une grande diversité d’options, dont l’aéronautique. » L’étudiant devient président du BDE (bureau des élèves), car il aime « travailler © Photo fournie par le témoin en équipe pour réaliser des projets ». Il cumule avec la présidence du club de son et lumière, ainsi que du bénévolat à Ingénieurs sans frontières et fait partie de l’équipe de volley. « Tous ces engagements nécessitent de bien s’organiser », souligne-t-il.
10Grandes Écoles2017
Propos recueillisparDelphine Dauvergne
semaine d’oraux. De niveaux différents, les concours fonc-tionnent par deux. « Ceux pour Polytechnique et les ENS [écoles normales supérieures] sont les plus difficiles, confie un professeur de physique en PC (physique-chimie). Viennent ensuite Mines-Ponts et Cen-trale-Supélec, puis les CCP [concours communs polytech-niques]et E3A. Un étudiant qui ne s’inscrirait qu’à l’X joue-rait à la roulette russe. » Et le professeur de PSI d’ajou-ter : « Il faut passer au moins un concours au-dessus de son niveau et un autre en dessous ; c’est la meilleure solution pour faire face aux bonnes et aux mauvaises surprises. » À savoir : intégrer une classe étoilée en maths spé permet le plus souvent de passer des concours de meilleurs niveaux.
Faire confiance à ses profs Que ce soit pour choisir les concours ou pour leur prépara-tion, vous pouvez vraiment faire confiance à vos ensei-gnants. « À la date de clôture des inscriptions, il est encore un peu tôt pour bien se connaître. Il faut donc se laisser le maxi-mum de portes ouvertes, ne pas se brider. Nous conseillons alors au mieux nos élèves, confie un professeur. Certains pensent, à tort, ne pas avoir le niveau pour passer les meilleurs concours. D’autres,
à l’inverse, se surévaluent. » Concernant les cours, vous serez tellement « inondé » d’exercices que vous n’aurez pas besoin d’acheter un seul ouvrage.
Ne négliger aucune matière De la fin avril à la fin juillet, la période des concours s’appa-rente à un véritable marathon. Être en bonne santé physique et morale est primordial. Tous les professeurs le disent : la première épreuve est la plus dif-ficile. Ensuite, passer les autres écrits devient une routine. Mais ne faites pas l’impasse sur une matière. Même pour les concours scientifiques, le fran-çais et l’anglais, par exemple, sont affectés de coefficients non négligeables.
Ne pas se relâcher avant les oraux Quelques semaines séparent les derniers écrits des premiers oraux. Une période pendant laquelle les professeurs repren-nent leurs élèves pour les pré-parer aux spécificités de ces épreuves orales. Conserver un rythme de travail, organiser un planning de révisions est alors indispensable.
Afin de mieux appréhender l’état d’esprit de chaque banque d’épreuves, les enseignants recommandent de lire les rap-ports des jurys sur le site Internet des concours. Comme on le sou-ligne au SCEI (service des concours des écoles d’ingé-nieurs), « les taupins font un véritable tour de France pen-dant leurs oraux » ! Pour ne pas vous épuiser en passant les oraux de tous les éta-blissements dans lesquels vous êtes admissible, le plus simple est encore de procéder à une deuxième sélection d’écoles. Et une fois sur place, choisissez un hôtel à proximité du centre d’examen.
Redoubler avec précaution Si vous n’avez pas réussi à inté-grer l’école de vos rêves du pre-mier coup, vous pourrez retenter votre chance l’année suivante en redoublant. Près d’un quart des taupins adoptent cette stratégie. Mais attention, elle ne convient pas à tout le monde. Beaucoup de professeurs pen-sent que seuls les bons élèves devraient redoubler. Ils ont déjà connaissance du cours et peu-vent se concentrer sur les subtili-
Ingénieurs
Un nouveau concours, baptiséMines-Télécom Les deux concours des Mines et de Télécom INT ont laissé place, à la rentrée 2016, à un concours unique, le « concours Mines-Télécom ». Il permet aux candidats d’accéder à 14 écoles d’ingénieurs : les écoles des Mines, les Télécom, l’ENSTA Bretagne, l’ENSG Géomatique, l’ENSIIE et l’ENSSAT Lannion. Les épreuves écrites du concours Mines-Télécom restent communes à celles du CCMP (concours commun Mines-Ponts). Les mêmes coefficients seront appliqués par les examinateurs des deux concours. À l’issue des écrits d’admissibilité, les oraux d’admission seront organisés à Paris et à Évry (91), où des logements à prix réduit seront mis à la disposition des étudiants. Les candidats admissibles au CCMP pourront accéder à ces mêmes établissements.
tés du programme. Avant de redoubler, il faut se poser les bonnes questions : est-ce que j’ai des chances d’obtenir une meilleure école l’an prochain ? Est-ce que j’ai envie de tra-vailler une année de plus ? Le plus important est de bien se connaître. À condition de bien analyser votre potentiel, « cuber(1) » peut optimiser vos chances au concours visé.Delphine Dauvergne
(1)« Cuber », ou « faire cinq demis », signifie, en langage taupin, redoubler sa seconde année de prépa.
LES PRINCIPAUX CONCOURS APRÈS PRÉPA Nombre Nombre Filières de CPGE Nom du concours(1)Site à consulter d’écoles de places qui les préparent (2) Banque PT PT Plus de 100 1 949 www.banquept.fr Centrale-Supélec MP, PC, PSI, (TSI) 10 (38 pour les TSI) 2 347 www.concours-centrale-supelec.fr (2) Concours communs polytechniques MP, PC, PSI, PT, TSI 33 3 508 http://ccp.scei-concours.fr (3) Concours Mines-Télécom MP, PC, PSI, PT, TSI 14 1 520 www.concours-mines-telecom.fr (4) (2) Mines-Ponts MP, PC, PSI 10 1 124 www.mines-ponts.fr (2) Concours agro-véto BCPST, TB 12 1 016 www.concours-agro-veto.net (2) Concours Polytech A Bio BCPST, TB 18 143 www.demain-ingenieur.fr (2) E3A MP, PC, PSI 75 3 981 www.e3a.fr G2E BCPST 18 234 http://g2e.ensg.univ-lorraine.fr (2) Polytechnique MP, PC, PSI 1 405 www.admission.polytechnique.edu (2) Concours Polytech MP, PC, PSI 34 1 207 www.demain-ingenieur.fr re 1.Sessions 2017 (prévisions).2.Sessions 2016.3.Fusion des concours des Mines et de Télécom INT, 1 session en 2016. 4.18 écoles utilisent aussi le concours Mines-Ponts en banque d’épreuves.
11Grandes Écoles2017
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