LA VIDÉO NUMÉRIQUE DEUX FILIÈRES
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Description

Niveau: Supérieur

  • mémoire


LA VIDÉO NUMÉRIQUE : DEUX FILIÈRES 61Les images numériquesCNDP –DIE – Juin 1995 La démarche d'Apple avec Q u i c k Ti m e, de Microsoft et Intel avec Vidéo pour Wi n d o w s présente deux avantages. • Le produit est visible à coup sûr sur les matériels courants, Macintosh ou PC avec une carte VGA 256 couleurs, sans carte supplémentaire . • La numérisation peut être effectuée localement. D'une part, il suffit de s'équiper d'une cart e d'acquisition vidéo. D'autre part, il n'est pas indispensable de tourner des films de qualité p rofessionnelle. Compte tenu des résultats obtenus à la restitution, il est préférable d'utiliser des images existantes ou de réaliser des vidéos sur support VHS. I n c o n v é n i e n t s : la détérioration de la qualité de l'image et l'absence de tout contrôle de cette dégradation, du moins pour l'instant. La restitution par voie logicielle Jouer sans matériel additionnel En compulsant divers titres édités sur CD- ROM, l'utilisateur découvre de plus en plus fréquemment de courtes séquences vidéo, utilisées comme support d'illustration ou comme accroches pour éveiller la curiosité. He u reuse surprise, aucune installation de cartes n'a été nécessaire : la vidéo stockée sur le disque a été décompressée par des logiciels intégrés dans les extensions Quicktime o u Vidéo pour Wi n d ow s de l' o rdinateur utilisé (Macintosh ou PC).

  • images par seconde

  • qualité

  • marché actuel

  • formats d'entrée acceptés

  • parc de machines

  • vidéo numérique

  • matériel

  • réaliser aux formats avi pour vidéo pour windows


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Publié le 01 juin 1995
Nombre de lectures 8
Langue Français

Extrait

LA VID…O NUM…RIQUE
: DEUX FILI»RES
La restitution par voie logicielle
La dÈmarche dÕApple avecQ u i c k Ti,mdeeMicrosoft et Intel avecVidÈo pour Wi n d o wpsrÈsente deux avantages. ¥ Leproduit est visible ‡ coup s˚r sur les matÈriels courants, Macintosh ou PC avec une carte VGA 256 couleurs, sans carte supplÈmentaire . ¥ LanumÈrisation peut Ítre effectuÈe localement. DÕune part, il suffit de sÕÈquiper dÕune ctaer dÕacquisition vidÈo. DÕautre part, il nÕest pas indispensable de tourner des films de qualitÈ p rofessionnelle. Compte tenu des rÈsultats obtenus ‡ la restitution, il est prÈfÈrable dÕutiliser des images existantes ou de rÈaliser des vidÈos sur support VHS. InconvÈnie:estnoiaritnoaldtÈrÈualitÈddelaq lÕimage et lÕabsence de tout contrÙle de cette dÈgradation, du moins pour lÕinstant.
ÈtÈ livrÈ avec les logiciels nÈcessaires ‡ la resti-Jouer sans matÈriel additionnel tutiondesvidÈosquÕilprÈsente.LÕopÈraEn compulsant divers titres ÈditÈs sur CD-semble transparente. Toutefois, elle sÕaccom-ROM, lÕutilisateur dÈcouvre de plus en plus pagne trop souvent, en particulier sur matÈ-frÈquemment de courtes sÈquences vidÈo, riel PC, dÕinstallations rÈpÈtÈes dÕu t i l i t utilisÈes comme support dÕillustration ou dont lÕutilisateur nÕest pas informÈ et quÕil comme accroches pour Èveiller la curiositÈ. maÓtrise pas. He uerusesurprise, aucune installation de DÈception Ègalement, lÕimage nÕest p cartes nÕa ÈtÈ nÈcessaire : la vidÈo stockÈe surtrËs grande : un neuviËme ou un quart le disque a ÈtÈ dÈcompressÈe par des logicielsdÕÈcran; le rythme habituel de 25 images par intÈgrÈs dans les extensionsQuicktimeo useconde nÕy est pas respectÈ, et suivant l VidÈo pour Win d owdsa-iefthacnÕudfrautoiÕÈluißddrilaeine,machlaedecnassiuptilisÈ (Macintosh ou PC). Le CD-ROM consultÈ age est sujette ‡ de brusques variations.
Les images numÈriques CNDP Ð DIE Ð Juin 199561
LA VID…O NUM…RIQUE
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Exemples de titres utilisant QuickTimeouVidÈo pour Windows
¥Ainsi vient la vieet la sÈrie sur les grandes villesParis,MexicoÉ de Montparnasse MultimÈdia. ¥Les animaux dangereux,Les dinosaures,Les civilisationsantiques, Cinemaniade Microsoft Home. ¥PC, Corps humaindÕEdusoft. ¥Tutto FellinidÕ…ditel et de Ente Dello Spettacolo. ¥La vague interactivedes …ditions numÈriques. ¥RodindÕODA. ¥ desencyclopÈdies commeAxis,Grolier, etc.
QuÕespÈrer voir sur les machines actuelles ?
¥ Un386 : au grand maximum 160 x 120, 8 images par seconde. ¥ Un486 DX 4 : 320 x 240, 15 images par seconde. ¥ UnPentium 100 MHz : 320 x 240, 25 ou 30 images par seconde. ¥ UnMacintosh LC 475 : 320 x 240, 30 images par seconde. ¥ UnPowerMac avecQuickTimeversion 2 : 640 x 480, 30 images par 1 seconde . 1. Ces deux derniers chiffres sont des annonces dÕApple au Milia 1995, ils nÕont pas ÈtÈ vÈriÞÈs.
Equipements pour une restitution maximale
¥ Undisque dur ‡ accËs rapide est utile. ¥ UnCD-ROM double ou quadruple vitesse est prÈfÈrable ‡ un simple vitesse. ¥ Unbus accÈlÈrant les vitesses de transfert de donnÈes (local bus ou PCI) est mieux adaptÈ au dÈbit nÈcessitÈ par les applications multimÈdias. ¥ Unecarte graphique sachant restituer 16 millions de couleurs est prÈfÈrable ‡ une carte 256 couleurs. AccÈlÈratrice et bien conÁue, elle est encore plus efficace. Bref, plus la machine sera puissante et rapide, meilleur sera le rÈsultat. CÕest dÕailleurs le pari effectuÈ par les partisans de la voie logicielle.
Les images numÈriques 62CNDP Ð DIE ÐJuin 1995
La qualitÈ dÈpend de la machine de restitution
Les dÈgradations sont nombreuses et por-tent ‡ la fois sur la qualitÈ intrinsËque de chaque image, la taille et la frÈquence dÕaffi -chage.
Le rythme de 25 images par seconde nÕest atteint que dans des conditions exce p t i-nelles, en particulier sur les matÈriels PC actuels. Il en est de mÍme pour lÕo b t e n dÕune image plein Ècran. SÕy rajoute un effet plus pernicieux ; il se peut que le flux ne s u ievpas : on y voit dÕi m ptaonrtessautes dÕimages et on entend des coupures dans l son. On ne dispose dÕaucuner p Ëer pour mesuereffets dus ‡ lÕinsuffisance d ces matÈriel utilisÈ, puisque le principe adoptÈ est de continuer ‡ faire ce que peut la machi -ne, co˚te que co˚te...
La qualitÈ dÈpend aussi des choix effectuÈs lors de la numÈrisation Pour lÕinstant, la numÈrisation d sÈquences vidÈo ne peut Ítre effectuÈe que surunordinateurÈquipÈdÕunecartespÈciali-sÈe ou de modËles spÈcifiques comme le Macintosh AV. Le marchÈ actuel offre une gamme Ètendue de modËles diffÈrents par les mÈthodes de compression employÈes et par la qualitÈ des rÈsultats obtenus. De plus, quel que soit le matÈriel adoptÈ, lÕopÈrateur effectuant la numÈrisation es conduit ‡ prendre des dÈcisions qui inßuent sur la qualitÈ du rÈsultat Þnal. Il y a dÕabord les paramËtres incontournables, comme la taille de lÕimage (seiziËme, neuviËme, quar dÕÈcran) et le nombre dÕimages par seconde. Il y en dÕautres, variables selon les matÈriels, comme le nombre de couleurs, le nombre dÕimages-clÈs (cÕe s t - ‡ -edini trÈgralement codÈes) par seconde, lÕalgorithme de codag (In d e,oCi n e p a,ecoiVdk,L1R.E..), la qualitÈ du codage effectuÈ (matÈriel, prÈtraitement et qualitÈ dÕorigine de la vidÈo source), etc La caractÈristique commune de presque tous ces paramËtres est dÕinßuer sur le volume de Þchiers numÈrisÈs. Plus le volume est grand, plus la machine de restitution devra Ítre per -formante.
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Il est important de bien compren derici entrÈevidÈo composite, en PAL, souvent en que, dans la plupart des cas, les choix sontY/C, et parfois en SECAM. La mise en place faits par lÕopÈrateur sans quÕil puisse tablerde tests comparatifs est difficile en raison de a veccertitude sur le matÈriel de res t i t u t i olna multiplicitÈ des matÈriels, de leur rapide qui sera utilisÈ. Il en rÈsulte que, lors de laÈvolution et de la diversitÈ des paramËtres ‡ phase de numÈrisation, lÕobjectif nÕest pasprendre en compte. forcÈmentdÕatteienldarqualitÈ optimale Un ordinateur puissant est indispensable. permise par les techniques de compres s i o n . Il est en particulier important quÕil dispose En effet, la recherche de qualitÈ risque dÕÍtre dÕassez de mÈmoire (de 8 ‡ 16 Mo) et dÕune inutile, voi ernuisible. Elle peut provoq u e r vitesse dÕaccËs au disque dur suffisante. La des effets contraires ‡ celui dÈsirÈ si le parc de numÈrisation est, en effet, effectuÈe en temps machines prÈvues pour la restitution nÕest pas rÈel et le rÈsultat de la compression doit Ítre ‡ mÍme de suivre. Prenons un exemple : un frÈquemment stockÈ sur le disque pour libÈ-486 DX4 peut restituer une vidÈo numÈrisÈe rer de la place en mÈmoire. Des accËs trop en quart dÕÈcran au rythme de 15 images par frÈquents ou trop lents provoquent une perte seconde. La restitution sera catastrop h i q u e dÕimages, qui ne sont tout simplement pas sur un 386 ‡ 16 MHz, pour lequel il aurait numÈrisÈes. ÈtÈ prÈfÈrable de choisir, par exemple, un sei-Le plus difficile est de disposer des points ziËme dÕÈcran avec 8 images par seconde. de rep ËersnÈcessaires pour le choix de la La qualitÈ obtenue, encore insuffisante, carte et lÕutilisation optimisÈe des paramËtres rÈsultedÕunÈquilibretrouverentreles quÕelle propose. paramËtres adoptÈs lors de la numÈrisation et leparcdemachinesciblÈespourlaresti-tu Les algorithmes dÕencodage tion. Elle se heurte aux questions des vol u m e s Les formats de fichiers,AV IpourVi d È o occupÈs par les fichiers contenant la vidÈo pour Win d owestMoviepourQu i c k Ti,m e numÈrisÈe,auxvitessesdÕaccËsauxsuppotrs sont des coquilles vides. SÕy cachent plusieurs de stockage et de traitement des ordi n a t e u r s algorithmes dÕencodage ou ´ codecª ou des actuels. versions diffÈrentes du mÍme codec. Les plus connus,p e r MaCinepack par Su,tsoftchMicroVideo 1,d eIntel In,oMi c orsoftRLE( p l u s RÈaliser aux formats adaptÈ pour les animations) tendent ‡ AVIpourVidÈo pour Windows sÕimposer comme des standards de fait. Ils ne ouMoviepourQuicktime sont cependant pas adoptÈs par tous, certains fabricants continuant ‡ proposer des codecs LÕopÈration de numÈrisation et de com-dontilssontpropriÈtesa.irCesalgorithmes pression en elle-mÍme est trËs simple et peut ne sont pas normalisÈs. De par leur concep-Ítre entreprise dans un Ètablissement scolair e tion, ils sont obligatoirement Èvolutifs et prÈ-ou dans un centre de ressources convenable-sentent des versions successives. ment ÈquipÈs. LÕintÈrÍt dÕextensions commeQu i c k Ti m e Une carte de capture et de compres s i o n etVidÈo pour Windowsest de pouvoir abriter vidÈo ‡ ces formats est actuellement nÈcessai -sous une mÍme couche logicielle plusieurs re. Une fois quÕelle a ÈtÈ choisie et installÈe, il dÕeneterux,sansquelÕutilisateuraitsÕen suffit de brancher la source (magnÈtoscope, prÈoccup.plus, des versions deeDr e camÈra vidÈo) sur lÕentrÈe vidÈo de la catre , QuickiTmepourWindows permettent de puis de lancer lÕexÈcution du logiciel de cap-jouer des Þchiers dÕextensionMOVsur PC. ture. Les manÏuvres ‡ effectuer sont rÈduites et faciles ‡ mettre en Ïuvre. Il nÕy a quÕ‡ LesinconvÈnients sont cependant nom-suivre le mode dÕemploi.breux. Les cartes de numÈrisation sont prÈsentes¥ Ondispose de trËs peu dÕi n f o r m a t i o n s sur le marchÈ et ‡ des prix abordables (entre surchaque codec, et notamment sur les 2 500 F et 5 000 F). La plupart ont unemÈthodes et les paramËtres quÕils mettent en
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Ïuvre. La maÓtrise des opÈrations de numÈri -sation et lÕoptimisation du rapport ´volume occupÈ/qualitÈ finaleª nÈcessite donc de n o m beurxt‚tonnements et essais compara-tifs. ¥ LadisponibilitÈ de ces paramËtres est variable suivant le codec utilisÈ. Certains ne permettent pas de fixer le taux de transfert des donnÈes ‡ partir du disque dur ou du CD-RO;MdÕauetsrne permettent pas de Þxer les paramËtres de compression, comme le nombre dÕimages-clÈs par seconde. ¥ Sile matÈriel adoptÈ pour la numÈrisa-tion ne permet pas dÕaccÈder aux paramËtres voulus, il est nÈcessaire de retraiter les Þchiers obtenus, avec les risques de dÈtÈrioration s u p p l È m eenafturte.Illacompoeceuqriat alors faire appel ‡ des logiciels (Ad o b e
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Pre m ie,rVi d Ed..i.tr-) permettant des conve sions entre codecs, en particulier pour adap-ter la numÈrisation effectuÈe aux besoins de lÕutilis,actoemurmetransformerunfichier numÈrisÈ en millions de couleurs en 256 couleurs, rÈduire le volume occupÈ en choi-sissant un plus fort taux de compression ou choisir le dÈbit correspondant aux machines de restitution ciblÈes... ¥ Lo r s qÕuonsouhaite jouer un fichie dÕextensionAV IouOVMsur une machine donnÈe, il faut que le codec corres p o n d soit prÈsent. Si ce nÕest pas le cas, il fau sÕoccuperdelefourniretÕlinsta.lAl ienrsi sÕexpliquent les installations rÈpÈtÈes (et sau-vages...) deVidÈo pour Win d owpsro p o s par la plupart des CD-ROM utilisant de la vidÈo.
CritËres pour le choix dÕune carte de numÈrisation
1. Quelssont les formats dÕentrÈe acceptÈs (PAL, NTSC, Y/C, SECAM) ? 2. Est-ilpossible dÕeffectuer simultanÈment la numÈrisation du signal et sa compression ? 3. Lecodec utilisÈ est-il un standard rÈpandu ou non ? 4. QuelsparamËtres de compression offre-t-il ? ¥ Taillede lÕimage, nombre de couleurs. ¥ NombredÕimages par seconde (ips), nombre dÕimages-clÈs (1 pouxrimages). ¥ Ratiode compression, qualitÈ et force de compression. ¥ Tauxde transfert des donnÈes ‡ partir du disque dur ou du CD-ROM (data rate). ¥ ParamËtresde numÈrisation du son. 5. Lacarte permet-elle de numÈriser, image par image, des images Þxes et de choisir leur taille ?
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