Université Paris XIII Didactique de la Natation Niveaux
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Description

Niveau: Supérieur
Université Paris XIII Didactique de la Natation – Niveaux 2-3 1.INTRODUCTION Dans la continuité du 1er niveau abordé, nous mettrons en relations les éléments suivants afin que vous puissiez identifiez le niveau de vos élèves et leur proposer des contenus d'enseignements adaptés. ? Textes officiels ? Evaluations ? Situations de références ? Conduites typiques des élèves ? Niveaux de pratique ? Enjeux de formation ? Contenus d'enseignement Quincy Mathias – 2004 1

  • respiration orientation

  • allure de nage optimale

  • acceptation des chutes et de la construction de l'horizontale

  • structures respiratoires

  • avancement par la préservation de l'orientation profilée du corps

  • diminution du temps de nage

  • corps


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Langue Français

Extrait

Université Paris XI I I
 Didactique de la Natation – Niveaux 2-3
1.I NTRODUCTION  
Dans la continuité du 1 er  niveau abordé, nous mettrons en relations les éléments suivants afin que vous puissiez identifiez le niveau de vos élèves et leur proposer des contenus d’enseignements adaptés. ƒ Textes officiels  ƒ  Evaluations ƒ  Situations de références ƒ Conduites typiques des élèves  ƒ Niveaux de pratique  ƒ  Enjeux de formation ƒ  Contenus d’enseignement
 
Quincy Mathias – 2004  
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Université Paris XI I I Didactique de la Natation – Niveaux 2-3
2.C ONDUITE S T YPIQUES  
On entendra par conduite typique les différents éléments qui nous permettent d’identifier un niveau de pratique. Autrement dit, ce sont des « observables ». Il est impensable de démarrer un cycle d’apprentissage sans avoir au préalable défini le niveau de pratique des élèves. L’évaluation diagnostic permet de le définir. (c f. fin de cours) Comme cela a été dit au cours précédant, les niveaux de pratique ont été définis dans ce cours en référence aux travaux de N.Gal et P.Pelayo Les niveaux de pratique qui nous intéressent aujourd’hui sont les niveaux et 2 et 3 Critères utilisés pour définir le niveau de pratique : ƒ  Prise d’information ƒ  Ventilation – respiration ƒ  Equilibration ƒ  Propulsion – Locomotion Les niveaux constituent un modèle et donc une représentation simplifiée de la réalité. Ainsi, il est possible d’avoir des élèves de niveau 1 au regard d’un critère observé et de niveau 2 au regard d’un autre critère L’enseignement consistera donc à s’adapter à la réalité des élèves présents et à tenir compte de cette complexité.
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 N IVEAU 2
Didactique de la Natation – Niveaux 2-3  
 NIVEAU 2 Respiration Orientation Informati on Propulsion Ce niveau se Quand il Quand il Quand il nage, Quand il caractérise par la nage, il est en nage, il est plus il s'informe plus ou nage, la propulsion dissociation et la blocage respiratoire, ou moins moins est d'abord assurée juxtaposition de la mais la tête est horizontal en perpendiculairement par les bras (de 3 à respiration et de la dans l'eau (de 5 à fonction de son dans l'eau. 15 m. Des formes propulsion. (Quand 15 m). Qua nd il niveau différenciées il nage, il ne respire respire (inspiration, d'acceptation des Quand il respire, il apparaissent pas, il suspend expiration), l a tête chutes et de la s'informe toute action et le corps se construction de visuellement : - simultanément ; propulsive et tout redressent. La l'horizontale. » le corps se phase respiratoire Quand il respire, il- au- dessus ; - alternativement ; redresse pour dure de plus en plus retrouve une garder la tête longtemps avec position oblique - devant ; - les retours sont dehors. l 'augmentation du plus ou moins aériens ou L'augmentation de parcours. proche de la - sur les côtés. aquatiques. mais la la durée du verticale. fréquence est parcours provoque toujours élevée et une diminution du la distance temps de nage au parcourue par cycle profit d'une est faible. augmentation du temps consacré à Quand il respirer. respire, les bras sont rééquilibrateurs pour empêcher la bascule vers l'avant (les retours sont presque toujours aquatiques). Les ambes sont très peu propulsives.
        
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N IVEAU 3
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 NI VEAU 3 Respiration Orientation In formation Propulsion  L'expiration Si Pour se Du fait de la est aquatique mais l'individu peut diriger, le nageur longueur des Si reste discontinue et nager utilise souvent des inspirations, la l'individu est surtout incomplète. horizontalement, informations propulsion est capable de se L’inspiration est le corps reste visuelles lors des assurée de façon déplacer sur une longue. Les surfaces dans une position inspirations discontinue. plus ou plus ou motrices poussent légèrement (devant et sur le moins longue dis l'eau obliquement oblique du fait de côté). Il n 'utilise L'obliquité du tance et dans les vers le fond afin de la longueur des pas (ou peu) corps et la quatre nages (en sortir et de inspirations et de l'espace objectif valorisation trop brasse conserver la non- de nage (repères importante de la longtemps, en momentanément la dissociation tels que lignes de fréquence des papillon la tête et les orifices tête/tronc. Pour fond, drapeaux, actions entraînent distance est très respiratoires au ces deux raisons, etc.) pour une utilisation courte), la dessus de l'eau. le corps, et s'orienter et se incomplète de respiration subor- surtout le bassin, situer. l'espace moteur. donne la Les structures oscille propulsion. respiratoires ne sont latéralement en L'amplitude, pas maintenues avec crawl. Pour ces ou la distance Une partie l'augmentation de la mêmes raisons, le parcourue par des actions distance et de la nageur ne peut cycle, reste faible. vitesse. pas se remettre à motrices sert à émerger les voies plot et onduler respiratoires plus dans les nages ou moins simultanées longtemps et non (papillon et à se propulser. brasse).
  
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3.T EXTES O FFICIEL S  
C LASSE DE 4 EME ET 5 EME (B .O. HORS SERIE N °1 DU 13.02.97)  
 
3.1.1.P ROGRAMME  
Rappel du cours général :
 Utiliser de plus en plus efficacement les différentes forces et surfaces propulsives et équilibratrices pour les différentes formes de nage et de déplacement choisies.  Réduire les résistances à l’avancement par la préservation de l’orientation profilée du corps et l’enchaînement des appuis.  Affiner les repères visuels, auditifs et proprioceptifs permettant de contrôler les différentes actions possibles dans le milieu aquatique (en particulier pour les mouvements de la tête et la synchronisation de la respiration et de la propulsion).  Adapter la respiration selon les nages (inspirations à la fin ou en dehors des actions propulsives des bras).  Contrôler le rapport de l’amplitude et de la fréquence de ses mouvements selon les nages et les distances  Trouver et conserver une allure de nage optimale pour un parcours dont la distance et la durée sont données. Ce programme s’adresse aux élèves sachant nager. On veille à ce niveau de classe à améliorer la capacité à nager longtemps, celle d’aller chercher des objets immergés et de contrôler les temps d’apnée sous l’eau. Pour l es élèves ne sachant pas nager, le dispositif de rattrapage proposé pour la classe de sixième doit être poursuivi.
C LASSE DE   TROISIEME  (A NNEXE A L ARRETE DU 15.09.98)  
A l’issue de la 4ème, les compétences dont témoignent les élèves lors de la pratique des activités aquatiques, peuvent encore relever de niveaux divers.
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Dans tous les cas, la pratique des activités aquatiques au collège, doit avo ir permis à chacun : - de s’engager lucidement seul ou à plusieurs, à la surface mais aussi dans le volume que représente le milieu aquatique - en conséquence, de situer précisément les limites de son potentiel d’engagement et d’en connaître les perspectives et conditions de son développement. L’activité programmée en troisième a déjà fait l’objet d’une durée de pratique au collège au moins égale à 20 heures effectives, Plusieurs orientations peuvent être envisagées : - les élève s prennent en charge leur propre entraînement pour nager plus vite, notamment dans le cadre d’épreuves de longue durée. En relation avec d’autres groupes d’activités, (activité s athlétiques notamment), et d’autres matières (sciences de la vie et de la terre), cette expérience nouvelle donne lieu à l’acquisition de connaissances permettant de définir des projets de performance réalistes et de déterminer les durées et les intensités d’efforts à fournir pour les mener à bien ; - individu ellement ou collectivement, les élèves sont confrontés à des parcours de sauvetage qui combinent des évolutions sus et subaquatiques et des actions de remorquage. On veillera à relativiser auprès des élèves la portée de telles acquisitions qui ne suffisent pas à sauver toute personn e en détresse, en tout lieu et dans toutes circonstances. Si le fait de p orter secours témoigne d’une attitude citoyenne, responsable et solidaire, il ne s’agit pas pour autant de se mettre en danger soi même ; - pour des raisons p édagogiques et afin de régler des problèmes concrets posés par la natation, il p ourra être fait appel à l’utilisation d’activités telles que le water-polo ou la natation synchronisée. L’activité programmée en troisième est nouvelle ou a fait l’objet d’un temps de pratique réduit inférieur à 20 heures effectives. L’accent sera porté sur : - nager sur une longue distance, principalement en crawl, qui nécessite une maîtrise accrue de l’expiration aquatique lors des échanges respiratoires ; - le s évolutions en immersion, seul ou à plusieurs, selon des itinéraires précis, négociés, annoncés au préalable, et ne conduisant pas aux limites de l’apnée. Ces parcours subaquatiques seront l’occasion de développer certaines compétences relatives à la pratique des activités physiques de pleine nature, telles que interroger son propre potentiel et prendre en compte ceux de chacun des ses partenaires avant et au cours de l’engagement, respecter et faire respecter un dispositif de sécurité connu de tous. Remarques
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- Si le s compétences propres de niveau 1 ne sont pas encore acquises à l’issue de la classe de 4ème, les apprentissages relèvent d’actions spécifiques. - Toute évolution subaquatique doit s’accompagner d’un dispositif de sécurité connu et respecté de tous, dont les règles essentielles ont été déclinées dans les documents d’accompagnement (6ème, 5è me et 4ème).
 Brevet des collèges pour l’EPS Création du diplôme décret du 23 janvier 1987 Modalités d’examen arrêté du 23 janvier 1987 En EPS : C CF car la note ( coéf 1) e st la moyenne des notes obtenues en 4 ème et ème en 3 (b ulletins trimestriels) Epreuves : 3 APS dont au moins une parmi : G ymnastique, Natation, Athlétisme. Notation 2/3 pour l’évaluation des conduites motrices (performance + niveau d’habileté) 1/3 p our l ’évaluation des connaissances pratiques et des capacités à s’investir et   à progresser. Les élèves doivent être informé des niveaux de compétence et des connaissances exigées .  
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4.L’ EVALUATION  
 Évaluer les transformations attendues, du point de vue des ressources mobilisées par l'élève, pose le problème des procédures d'évaluation. En particulier l'évaluation certificative. Ses modalités portent en général sur le niveau de maîtrise de - l'équilibre: les situations tests proposent des coulées ventrales, dorsales ; des déplacements avec les jambes sans l'aide des bras, tête immergée. Les critères d'évaluation retenus sont l'alignement des axes. - la respiration: les situations tests proposent des parcours respiratoires avec l'aide des bras, des j ambes ou les deux. Les critères retenus sont: e xpirer longuement, renouveler les échanges respiratoires sans marquer de temps d'arrêt, placer l'inspiration en dehors des temps moteurs. - des entré es dans l'eau: avant, arrière, groupée, tendue, verticale, horizontale; les critères retenus sont: la position de la tête, la tonicité du corps, l'alignement des différents segments. - la propulsion: les mêmes parcours peuv ent retenir comme critères : les bras prioritairement propulsifs, l'amplitude, la fréquence sans diminuer l'amplitude. - des imme rsions avec ou sans déplacement. Les critères retenus sont la durée de l'apnée, la distance parcourue. - nages effectuées: Les critères retenus portent sur les caractéristiques techniques communes aux quatre nages (cf. «caractéristiques communes») - d'un parco urs aquatique dans lequel on retrouve les points cités précédemment. - figures à réaliser: à la surface, sous l'eau; vrilles, culbutes avant, arrière, plongeon canard, etc. - une performance: di stance, chronomètre.
 Exemple L’évaluation du nager long. La nage en durée doit sensibiliser l'élève à la gestion de l'effort. Une bonne répartition de celui- ci permet d'aller vers une régularité de la course et d'améliorer la distance parcourue. Notons que le thème de la régularité de course peut faire l'objet d'une évaluation diagnostique de début de cycle et d'une évaluation formative durant le cycle. Deux paramètres sont mis en évidence : l'amplit ude et la fréquence. L'amélioration de la performance se traduit par une baisse de la fréquence et une augmentation de l'ampli-tude. C'est cette stratégie qui est utilisée par les nageurs de fond (14' 45" au 1500 m). En effet la performance chronométrique est le résultat d'une distance nagée dans un temps donné (I mi nute par exemple).
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À partir de ce résultat brut, on peut apprécier 1 vitesse moyenne par seconde sur la distance. Soi un 100 m nagé en F40"; la vitesse en m/ ( D/ T) est égale à 1 m/ s. Cette vitesse moyenne est fonction de deux paramètres: l'amplitude (distance parcourue par cycle de bras) et la fréquence (nombre de cycles de bras par unité de temps, la minute). C eci implique que V = F x A d'où A = V/F; celle-ci représente l'amplitude instantanée ou propulsion par cycle de bras qu'il est intéressant de rapporter à la minute  L'équation devient: A = V x 60/F La fréquence se calcule par la formule suivante F N x 60/T où T est le temps réal isé sur = 50 n et N le nombre de mouvements de bras sur 50 m. Prenons un exemple : 100 m nage libre nagé en F40"; V = 1 m/s et supposons que F = 60, A = 60/60 = 1 m par cycle de bras. Pour le même temps, l'appréciation des deux paramètres montre que l'on peut augmenter l'amplitude et diminuer la fréquence sans modification de temps. Si F 50, = l'amplitude passe à 1,2 m par cycle de bras. La stratégie d'augmentation de l'amplitude au dépend de la fréquence illustre l'économie de nage, elle est souhaitable lors de la nage en durée. À partir de la situation de référence qui va baliser les étapes à franchir par l'élève de la 6e à la terminale, Ubaldi adopte lors de l'évaluation certificative un nomogramme. Il met en relation une performance et un moyen (u ne habileté motrice) pour l'atteindre. La note représente le produit d'une performance (un temps, une distance) par une habileté (la stratégie utilisée). Celle- ci peut être la fréquence des bras, la régularité de la respiration (face immergée ou non), la régularité cyclique du placement de l'inspiration. Pour l'élève l'habileté évaluée est un bon indicateur, car il sait pourquoi il a réalisé sa performance. Cette procédure d'évaluation devient signifiante pour l'élève. Pour apprécier les progrès qualitatifs réalisés, il suffit de comparer les indicateurs retenus pour évaluer une habileté motrice en début et en fin de cycle. .  Proposition de situation de références : Pelayo (1999)  TEST N° 1 : LE 400 M CRAWL Le 400 m crawl sans arrêt représente une distance mythique et une nage d'excellence pour des adolescents. Ils se découvriront, à c ette occasion, des ressources dont ils ne soupçonnaient même pas l'existence. Des brevets devront certainement certifier l'accomplissement de cet exploit I Le règlement est le suivant 1) nager en crawl : l e crawl n'est pas une nage réglementée par la FI NA. Aussi convient- il de « codifier » ce mode particulier de déplacement utilisé dans toutes les épreuves de nage libre. Sera nommé « cra wl » to ut mode de déplacement en ventral et faisant appel à des actions alternées et continues des bras avec un retour vers l'avant aérien. La tête doit être constamment immergée, exception faite des temps d'inspiration limités à deux mouvements de bras au maximum. L'action de jambes doit se réaliser sous forme de battements et non de ciseaux. À partir du moment où ces points sont respectés, aucune technique de nage particulière ne sera valorisée ;
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2) nager 400 m et non 16 x 25 m : afin de ne pas dénaturer cette épreuve de distance, la réalisation des virages ne devra pas être l'occasion d'arrêts salutaires. Aussi, une seule et unique respiration sera- t- elle permise lors des virages ; 3) étapes intermédiaires et degrés de maîtrise : une seule étape sépare ce 400 m crawl du « 37 ,50 m » du rendez-vous n 2. L'autonomie développée précédemment doit pouvoir conduire, dans un premier temps, à nager longtemps sans se fatiguer jusqu'à des distances voisines du 400 m. Dans un second temps, il convient de développer la capacité à nager 125 m en crawl en continu (d istance critique à partir de laquelle la réalisation du 400 m crawl est en visageable à court terme). La dis tance de 400 m n'est proposée que pour offrir un défi aux élèves et consolider cette nouvelle compétence ; 4) la notation : elle doit valoriser les longueurs « crawlées », notamment dans leur aspect consécutif, uniquement si le 400 m a é té réalisé dans sa totalité ; 5) aménagements - le départ peut se faire dans l'eau pour éviter la perte des lunettes ;  les élèves ayant un mauvais couple de redressement (train inférieur dense) peuvent -utiliser un pull buoy (f lotteur placé entre les cuisses). Parvenir à parcourir 400 m crawl - c'est d'abord et surtout avoi r maîtrisé les échanges respiratoires par une expiration aquatique, forcée, quasi complète, à débit pour induire une inspiration brève et réflex e ainsi qu'une fréquence respiratoire satisfaisante au regard des besoins en 02 ; - c'est ensuite ma intenir un rendement propulsif suffisant pour pouvoir rester à plat, et peu coûteux du point de vue bioénergétique (durer e n crawl sans s'épuiser) ; - c 'est aussi intégrer les virages dans une stratégie de réduction de la distance à nager (gagner 5 m à caque virage pour nager 75 m en moins) ; - c'es t enfin se connaître et savoir se situer sur une distance longue (connaître à to ut moment la distance parcourue ou restant à parcourir) pour a ccepter plus facilement de maintenir son effort dans des zones « inconfortables ».  TEST N° 2 LE 50 M CRAWL CHRONOMÉTRÉ DÉPART PLONGÉ Nous commenterons sommairement cette épreuve. Les coordinations les plus adaptées à ce parcours de sprint ne feront pas l'objet d'enseignement. Il sem ble illusoire d'exiger d'un non- spécialiste de contrôler ses actions propulsives sur des vitesses de déplacement maximales. Néanmoins, trois thèmes d'étude principaux seront proposés - le plongeon et la reprise de nage, finalisés dans la phase de mise en action, doivent permettre d'atteindre une vitesse supérieure à la vitesse maximale de nage ; - la fixité et l'alignement de la tête ; - la valorisation de l'amplitude. La gestion du rapport amplitude/fréquence ne sera pas encore abordée. Seules des fréquences trop élevées ou trop basses feront l'objet de réajustements
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 TEST N° 3 EN SUBAQUATIQUE Plonger dans un cerceau et aller chercher directement un objet situé au fond du bassin à une distance choisie par l'élève. Revenir en surface pour montrer l'objet. Descendre à nouveau pour redéposer l'objet et revenir dans le cerceau en émergeant la tête sans le heurter avec les épaules.  La principale difficulté sera de choisir sa distance d'éloignement. S'il surestime ses ressources et s'il ne prend pas en compte l'avantage donné par le plongeon pour franchir la distance à l'aller, l'élève ne parviendra pas à regagner la zone de départ. Il se trouvera confronté à la logique du « part ir revenir » . Aussi convient- il de surprendre l'élève en ne lui permettant pas d'essai préalable. En cas d'échec, une nouvelle chance lui sera offerte lors d'une prochaine séance afin de différer les deux tentatives. La performance correspond à la distance d'éloignement. L'exécution s'apprécie par le nombre de mouvements de bras, par la profondeur d'évolution (collé au fond ou au contraire toujours entre deux ea ux) et par la maîtr ise du plongeon canard amorçant la seconde immersion. Variante : bonifier le parcours par la réalisation d'un surplace en surface (supérieur à 15 s en tenant l'objet hors de l'ea u) avant de redescendre ou au fond lors du retour. Cf. Pelayo et Maillard, 1996.  
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