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Florilège d'ouvrages consacrés à l'autisme (présentation)

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Florilège d'ouvrages consacrés à l'autisme (présentation) A TITRE INFORMATIF ET NON COMMERCIAL

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Langue Français

Extrait

Avec Rosine et Robert LEFORT sous la direction de Judith MILLER
Le pari est ici double. Transmettre ce que Rosine et Robert Lefort ont appris de l’expérience analytique auprès d’enfants. Dire ce que d’autres analystes ont appris d’eux. Il confirme que le désir de transmission tient au désir de l’analyste, né de l’expérience personnelle. Jacques Lacan assure à Rosine Lefort qu’elle connaît un moment de passe où elle ne peut se tromper lorsqu’elle traite Nadia, Marie-Françoise, Robert et Maryse. Un même désir de savoir passe à travers l’élucidation de ces cas, qui cerne l’impossible, sans qu’il cesse de ne pas s’écrire. Grâce aux mathèmes de Lacan, les Lefort démontrent l’unité du discours analytique et la nécessité d’une clinique différentielle, entre névrose, perversion et psychose, comme au sein des psychoses elles mêmes, et les lumières qu’elle apporte sur les assises du sujet. Ce recueil va donc au-delà d’un commentaire de l’oeuvre pionnière des Lefort ; il interroge le désir de l’analyste et trace leur voie à des avancées de la psychanalyse, toujours plus précieuse à qui a à faire à la logique paradoxale du monde contemporain. Il résiste au scientisme qui voudrait réduire la subjectivité, et au premier chef celle des autistes, au fonctionnement neuronal et au comportement « environnemental ». Attestant la dignité de la différence, il invite à s’embarquer en acte. Judith Miller Textes de:Rosine Lefort, Robert Lefort • Anna Aromí, Vilma Coccoz, Serge Cottet, Hervé Damase, Hélène Deltombe, Elizabeth Escayola, Yasmine Grasser, Pierre-Gilles Guéguen, Michèle Laboureur, Philippe Lacadée, Yvonne Lachaize-OEhmichen, Anne-Marie Landivaux, Éric Laurent, François Leguil, Judith Miller, Jean-Robert Rabanel, Daniel Roy, Esthela Solano-Suárez, Antoni Vicens.
L'auteur est journaliste et mère de jumelles de seize ans ayant souffert d'un syndrome autistique. L'autisme n'est pas une fatalité. Tel est le fil conducteur de cet essai à contre-courant d'une époque qui renonce à soigner les difficultés psychiques et étiquettes les individus dès le plus jeune âge.
"Comment dans cette atmosphère d’hypocrisie productive, accueillir l’autre, mon semblable, dans sa défense, son esseulement ?" Cette question posée par Jean Oury, Jacqueline Berger y répond avec un grand courage. Rares sont les journalistes qui, comme elle, ou comme Patrick Coupechoux, engagent leur parole à contre-courant des discours médiatiques dominants, refusant de réduire l’autre à ses apparences ou à son comportement manifeste.
Armée de sa simple expérience, elle refuse dans "Sortir de l’autisme" la fatalité du handicap qui enferme à jamais l’être en souffrance dans un avenir dévalué par sa programmation informatique. Elle s’insurge contre ces étiquetages vides qui stérilisent la pensée contre les pratiques gestionnaires qui commercialisent le prêt à parler pour adapter l’accueil et le soin aux produits des supermarchés, contre ces pseudosciences dites humaines, enfin, cognitivo-comportementales, dont le réductionnisme engendre des robots assagis.
Mais son grand mérite consiste à exposer, à partir d’une expérience douloureuse de l’autisme au quotidien, ses propres interrogations sur la condition humaine faite de doute, de fragilité, c’est-à-dire du cristal singulier d’un sujet incalculable. "Ceux qui savent" ont accumulé, depuis des décennies un véritable catalogue à la Prévert des causes organiques
de l’autisme : génétiques, physico-chimiques, biologiques, neurologiques. Les chercheurs, qui n’ont pourtant rien trouvé, ont accrédité, dans l’esprit du public, l’hypothèse d’une maladie spécifique, scientifiquement établie, stigmatisant ainsi une essentielle différence.
Car l’idéologie scientiste, dans sa quête de la cause, a pour visée inconsciente, d’améliorer, pour les rentabiliser, les « ressources humaines ». Pour Jacqueline Berger, l’autisme n’est pas une fatalité, un déficit inscrit dans les lois du corps : "N’être autiste" nécessite de repérer la blessure du sentiment d’existence qui anime le petit être parlant.Il est urgent, aujourd’hui, de créer, ou de recréer, des "lieux où renaître" , des "lieux pour vivre" , des "lieux pour dire" , qui permettent à un enfant, quelque soit l’étiquette plaquée sur sa souffrance, de trouver une place reconnue et valorisante par laquelle il deviendra l’auteur de sa propre vie.
Pour cela, il faut, d’abord et avant tout, respecter des parents blessés, en proie à l’angoisse de l’inconnu. Leur démarche, face à un pouvoir qui les instrumentalise, doit être entendue dans sa complexité inconsciente. Elle implique un travail personnel dans une relation de confiance qui leur permette de reconnaître, rencontrer et entendre leur enfant, dans sa différence.
Il faut avoir le courage de Jacqueline Berger pour se distancier des positions "victimaires" et s’aventurer dans l’expérience singulière, sensible et douloureuse d’accueil et d’accompagnement de cette différence. Douleur, dont les polémiques stériles sur les causes de l’autisme sont, sans aucun doute, la formulation malheureuse, et constituent la principale résistance à ce que Freud appelait "le travail de la civilisation".
Jacqueline Berger laisse entendre que cette nouvelle maladie de l’âme pourrait bien être le symptôme du monde contemporain dont le discours dominant flatte les techniques déshumanisantes qui en masquent l’expression. Une "abstention de la vie" guette chacun, replié sur sa propre image pour se défendre du risque de l’Autre, dans un "désir féroce de ne pas connaître" , de type autistique. Chaque citoyen, numérisé dès sa naissance, sera-t-il dépouillé de sa singularité subjective, jugée déviante, pour renforcer la gouvernance thanatocratique du narcissisme de masse ?
"Sortir de l’autisme", refusant la désagrégation du lien collectif, s’adresse à tout le monde.
"L’ordinaire du glissement dans la barbarie : il n’y a pas de grands événements ni de cataclysme qui pourraient en donner la raison. Rien qu’une lente dégringolade au quotidien, jusqu’à l’absurde, jusqu’à un point où se munir d’une carapace devient nécessaire pour tous. Pour les non courageux que nous sommes tous ; tous êtres humains si fragiles".
Confronté à la question humaine de la folie, Jacqueline Berger a l’immense mérite de refuser la dégringolade. C’est un appel d’humanité, qui fait valoir le travail en institution avec les enfants, tout en revendiquant la référence freudienne, indice de la liberté du sujet parlant.
Loin d’être muets, les autistes porteraient au contraire un intérêt très particulier à la voix, au point de craindre de faire servir la leur à l’échange. S’opposant aux explications génétiques et à leurs méthodes (ré-)éducatives, cette lecture originale défend une thérapie respectueuse des sujets.
Bien que l’on se soit longtemps représenté l’enfant autiste comme un être muet se bouchant les oreilles, les cliniciens ont constaté que la voix constitue un objet pulsionnel auquel il porte une attention particulière : beaucoup d’autistes s’interrogent sur le mystère de la parole en plaçant la main sur la gorge de leur interlocuteur, certains cherchent à faire parler des objets à leur place, la plupart témoignent d’un intérêt marqué pour la musique et les chansons. S’ils tiennent leur voix en réserve, soit par le mutisme, soit par l’effacement de l’énonciation, c’est en raison de la crainte d’avoir le sentiment d’être vides s’ils la faisaient servir à l’appel. Cette non-cession de la jouissance vocale a pour conséquence des manières spécifiques de composer avec le langage, allant d’une langue de signes désaffectivée, mais propre à l’échange, à des langues privées servant peu à la communication. Quelques remarquables témoignages d’autistes de haut niveau permettent maintenant de mieux s’orienter dans la clinique classique de l’autisme telle qu’elle fut dégagée par Kanner. Leurs expériences attestent que les méthodes qui les aident le mieux sont celles qui ne sacrifient pas l’individualité et la liberté du sujet, mais savent prendre appui sur ses inventions et ses îlots de compétence.
Ce livre est dédié aux parents et aux soignants qui accompagnent dans la vie un enfant autiste. L'auteur a voulu éclairer la route tourmentée sur laquelle ils sont engagés, en montrant que cette affection n'est pas un déficit mental irréversible. Les observations les plus récentes des cliniciens lui ont permis d'établir que les autistes sont en réalité arrêtés au stade primordial de la vie, dominé par les sensations, stade où déferlent en permanence sur le nourrisson des flots d'excitations anarchiques et insensés. Pour émerger de cet état primitif et accéder à l'espace plus élaboré des perceptions, l'autiste attend seulement d'être relancé dans la dynamique du langage à laquelle les autres enfants sont introduits spontanément, sans difficultés majeures. Le défaut de communication, expression la plus manifeste de l'enfermement de l'autiste, révèle alors qu'il peut être corrigé et le contact avec l'entourage restauré. Mais il faut pour cela avoir reconnu la nature des processus psychiques qui régissent normalement les premiers échanges entre le nourrisson et les parents, afin d'identifier le type de court-circuit qui, à un moment donné, a coupé l'enfant de la possibilité du partage. Redonner leur sens aux conduites aberrantes et souvent rebutantes des enfants autistes et, à partir de là, comprendre pourquoi ils ont échoué dans la relation vitale à autrui est aujourd'hui l'approche la plus respectueuse des sujets prisonniers de cette condition douloureuse, en même temps que la seule véritablement susceptible de les réintégrer dans la communauté humaine.
Biographie de l'auteur Henri Rey-Flaud est psychanalyste. Il enseigne la psychanalyse à l'université Paul-Valéry de Montpellier. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont " Et Moïse créa les Juifs... " Le testament de Freud (Aubier 2006) et La Vérité. Entre psychanalyse et philosophie (avec M. Pion, Erès, 2007).
Ce livre retrace l’expérience d’un centre spécialisé, l’Antenne 110, qui accueille des enfants autistes depuis trente-cinq ans. Les textes rassemblés ici témoignent d’une clinique institutionnelle inventive dont le socle a été nommé “pratique à plusieurs”, pratique qui trouve ses racines dans le langage. Il a pour but de montrer et d’attester que les enfants souffrant d’autisme ont un potentiel spécifique pour y suppléer à condition d’être entendus dans ce qu’ils ont à nous dire. La pratique de ce centre donne un éclairage atypique sur les ressources de ces enfants pris dans leurs stéréotypies et exclus du discours commun ainsi que sur des réponses inédites que les intervenants leur adressent. Sa lecture permet aux professionnels - éducateur, paramédical, psychologue et psychiatre - de trouver une position juste dans leur écoute et dans leurs interventions auprès des enfants. En outre, ce livre traduit et met en forme le savoir intuitif que les parents manifestent dans leur rencontre avec ces professionnels. Au-delà de la clinique originale développée au fil des pages, le lecteur découvrira une prise de position décidée, un désir de savoir et de « savoir y faire » avec ces enfants, un désir fondé sur une éthique analytique sans concession.
L'autiste n'est pas un handicapé mental, mais un sujet au travail pour tempérer son angoisse. Telle est l'hypothèse première qui traverse les articles présentés dans ce livre collectif, réunissant médecins, psychiatres, chercheurs, enseignants, psychologues, psychanalystes, instituteurs, tous praticiens auprès d'autistes. L'orientation psychanalytique à laquelle ils se réfèrent se garde de savoir a priori ce qui convient au sujet, cherchant à l'apprendre de lui et avec lui, afin de l'accompagner dans ses propres solutions, inventions et apprentissages. Il s'avère alors que la construction subjective de l'autiste prend régulièrement appui sur un double et sur un objet autistique. Ces deux données cliniques essentielles sont méconnues par les méthodes d'apprentissage : elles s'avèrent portées à étouffer la singularité du sujet autiste en des techniques de rééducation censées valoir pour tous. Dans les institutions de soins, il est aujourd'hui trop oublié que l'individualisation de la prise en charge, associée à une certaine suspension de savoir de la part des soignants, constitue une condition majeure de l'enclenchement d'une dynamique subjective. Quand il n'est pas fait obstacle à cette dernière, un effet thérapeutique durable en est la conséquence - ouverture au monde, au lien social, à la connaissance en étant les corollaires.
Récit d'un cas et de son élaboration pas à pas au cours de la cure analytique, puis en vue de la transmission. Avec le cas de Jérôme développé dans cet ouvrage, dans le moment d'équilibre où la cure s'est arrêtée, nous voyons comment l'enfant a pu amorcer sa séparation d'avec l'univers primordial de la mère, et son entrée dans le monde des objets marqués du signifiant, mais comment il est resté anxieux par rapport à son Autre.
Ce livre met en lumière un visage inconnu de l’enfant autiste. Si cet enfant n’est jamais entré dans le « monde des gens », c’est qu’il a été frappé d’une indicible peur devant son
étrangeté et médusé par sa beauté. Cette révélation rend la figure du petit garçon ou de la petite fille hors du temps et hors d’atteinte tout à coup moins énigmatique.
C’est non seulement cette rencontre manquée avec l’Autre que Henri Rey-Flaud nous fait découvrir, mais encore les stratégies savantes mises en œuvre par l’enfant pour ne pas être submergé par le réel, ni emporté par la dynamique du langage : ainsi Sarah accrochée à son coquillage-fétiche ou Antonio maniant son miroir, lieu de sa disparition et de sa renaissance. Que ces défenses soient insuffisantes à contenir sa peur, c’est ce dont témoigne la façon qu’il a de murer son regard, sa voix et son corps. Une rétention, quelquefois totale, difficile à soutenir pour les parents. Mais la forteresse dans laquelle il se replie n’est pas vide : un guetteur veille en permanence, attentif à l’Autre redouté et, on ne le sait pas, souvent attendu. Son visage « partagé par le milieu », selon la formule d’un patient, un oeil tourné vers l’intérieur et l’autre vers le monde, exprime cette contradiction. Le lien subtil ainsi maintenu avec la communauté des hommes montre que de telles conduites de retrait ne sont pas l’effet d’une incapacité mais d’un refus résolu qui invalide la mise en cause brutale des parents, avancée par les premiers spécialistes.
L’enfant autiste présente une figure inédite du « non-agir » promu par les sagesses orientales, qui détermine son rapport paradoxal à la « normalité » et montre que la guérison, dans son cas, signifie rompre le charme, lever l’enchantement qui le tient prisonnier.
Il y a des psychologues qui se croient des scientifiques sous prétexte qu’ils mesurent,
font des calculs et formatent leurs protocoles. Les autistes cultivés sont les premiers à
stigmatiser l’application intrusive de ces méthodes, qui font litière des inventions qui
leur sont propres pour contenir l’angoisse. Les psychanalystes, eux, sont du côté des
autistes, attentifs à la singularité de chacun, les introduisant aux structures complexes
du langage par un « doux forçage » (A. Di Ciaccia).
S’appuyant sur une connaissance approfondie des études et des témoignages,
le Pr Maleval plaide ici la cause des autistes. Il fait le tour des principales techniques
comportementalistes pour les critiquer. Il propose une collaboration entre l’approche
psychanalytique et les méthodes respectueuses des singularités.
Jacques-Alain Miller
Jean-Claude Maleval est professeur de psychologie clinique à l’université de Rennes 2, psychanalyste,
membre de l’école de la Cause freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse.
Il est notamment l’auteur deL’Autiste et sa voix(Seuil, 2009),Logique du délire(Masson, 1996, pur, 2011),
Extrait de l’avant-propos d’Alexandre Stevens :
« […] Dans un premier temps, nous faisons connaissance avec l’enfant, nous l’abordons sans savoir ce qui convient pour lui, nous cherchons à suivre ses signifiants,ses inventions. C’est le temps nécessaire de la rencontre puis au surgissement d’une surprise. Ensuite nous soutenons l’invention du sujet. Ces inventions seront bien sûr très différentes d’un sujet à l’autre, au cas par cas. Certains s’attacheront à un effort de bien-dire afin de traduire le mieux possible ce qu’ils rencontrent. Ainsi cet enfant perdu dans des histoires sans fin d’allure mythomaniaque, souvent inquiétantes et qui va progressivement s’apaiser en s’orientant sur un savoir de la langue. Il se met alors à porter une attention toute particulière à la grammaire et à l’exactitude des expressions. On peut mesurer dans ce cas l’importance qu’il y a pour ces enfants à être intégrés autant que possible dans un travail scolaire et d’apprentissage. Tel autre, aux prises avec des débordements de l’ordre sexuel dans son discours, par ailleurs très décousu, finira par développer un savoir détaillé et organisé sur la reproduction des oiseaux, permettant du même coup de localiser hors corps ce débridement. D’autres encore inventent des bricolages, tels la machine à contention de T. Grandin, qui viennent reconstituer l’image du corps ou la compléter un peu. Toutes ces inventions et ces élaborations symptomatiques permettent au sujet de localiser et de limiter les irruptions du réel et ainsi de trouver sa place dans le lien social, de s’ouvrir au monde et aux autres. »
Jean-Pierre Rouillonest psychanalyste à Clermont-Ferrand, membre de l'École de la Cause freudienne, directeur du Centre Thérapeutique et de Recherche de Nonette.
Gilles Chatenayest psychanalyste à Nantes, membre de l'École de la Cause freudienne, auteurdeSymptôme nous tient. Psychanalyse, science, politique(Éditions Cécile Defaut, 2011).
Avant-proposdu docteur Alexandre Stevens, psychanalyste à Bruxelles, membre de l'École dela Cause freudienne, enseignant à la Formation Continue de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), directeur thérapeutique du Courtil (institution pour enfants, adolescents et jeunes adultes en difficultés graves).
Préfacedu docteur Jean-Robert Rabanel, psychanalyste à Clermont-Ferrand, membre de l'École de la Cause freudienne, président du RI3, responsable thérapeutique au Centre Thérapeutique et de Recherche de Nonette.
Trois récentes épidémies de troubles mentaux ont été induites par des psychothérapeutes américains : enlèvements extra-terrestres, sévices subis dans l’enfance, troubles de la personnalité multiple. Comment ces théories rocambolesques ont-elles pu trouver créance et avoir parfois des vertus curatives ?
Ce livre savant, divertissant et polémique, détaille aussi les excès des techniques cognitivo-comportementales, prêtes à tout pour rendre chacun conforme au mythe de « l’homme normal ». Quels sont les artifices utilisés pour les préconiser ?
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Jean-Claude Maleval explique les pouvoirs de la suggestion, qui sont au principe de toute psychothérapie. Comment s’y retrouver ? Il trace une ligne de démarcation radicale entre la psychothérapie autoritaire et les psychothérapies relationnelles, ces dernières ayant des points communs avec la psychanalyse.
On fait croire que l’autisme se répand ; on décrit une épidémie ; on crie haro sur la psychanalyse. De quoi s’agit-il ? De vous faire consommer des produits qui ne servent à rien ni à personne, pas aux autistes en particulier. Agnès Aflalo démonte la stratégie marketing de Big Pharma : dévoyer les cautions scientifiques et les agences « indépendantes » d’évaluation, afin de booster ses ventes. Tout affect devient une maladie. L’hyperactivité a été fabriquée pour rentabiliser lapilule de l’obéissance. L’extension des « troubles du spectre autistique » vise à généraliser les tests et la rééducation intensive des enfants – proies faciles – par des techniques cognitivo-comportementales. Le surdiagnostic suivi de l’hyperprescriptionproduisent déjà des ravages aux États Unis. Face à cette négation de la parole singulière des jeunes sujets, les psys français seraient-ils plus visés d’être moins dociles ?
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agnès aflalo
Psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne et de l'Association mondiale de psychanalyse, psychiatre, ancien praticien hospitalier. Elle enseigne à la Section clinique de Paris-Île-de-France. Auteur deL’Assassinat manqué de la psychanalyse(Cécile Defaut, 2009), elle a contribué à des ouvrages collectifs :Connaissez-vous Lacan ?(Seuil, 1992), Qui sont vos psychanalystes ?(Seuil, 2002),L'Anti-Livre noir de la psychanalyse(Seuil, 2006). Elle a été directrice adjointe du journalLe Nouvel Âne.
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NDLR
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