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MODULE DE GESTION DES ENTREPRISES 1 SOMMAIRE PREMIERE PARTIE : LES GENERALITES DE LA GESTION DES ENTREPRISES Chapitre I : Classification des entreprises Chapitre II : L’entreprise et son environnement Chapitre III : L'organisation de l'entreprise Chapitre IV : Le management de l'entreprise DEUXIEME PARTIE : LE MARKETING Chapitre I : Fondement du marketing Chapitre II : Le comportement du consommateur Chapitre III : Le marché Chapitre IV : Le mix marketing TROISIEME PARTIE : LA FONCTION COMPTABLE ET FINANCIERE DE L’ENTREPRISE Chapitre I : La comptabilité générale Chapitre IV : L'analyse financière QUATRIEME PARTIE : LA DÉMARCHE STRATÉGIQUE 2 PREMIERE PARTIE : LES GÉNÉRALITÉS DE LA GESTION DES ENTREPRISES Introduction La gestion recouvre de nombreuses disciplines (comptabilité, finance, marketing, gestion des ressources humaines, gestion de la production, stratégie ….). Pour gérer une entreprise, il est nécessaire d'appréhender l'ensemble de ces disciplines qui sont étroitement dépendantes les unes des autres. Une mauvaise organisation de ces disciplines peut conduire l'entreprise à l'échec. On voit alors toute l'importance d'avoir une vision globale de l'entreprise et des problèmes qu'elle peut rencontrer. C'est dans cet esprit, qu'il est important d'aborder la gestion d'entreprise.

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Publié le 29 octobre 2012
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Langue Français

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MODULE DE GESTION DES
ENTREPRISES
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  SOMMAIRE
 PREMIERE PARTIE : LES GENERALITES DE LA GESTION DES ENTREPRISES Chapitre I : Classification des entreprises Chapitre II : L’entreprise et son environnement Chapitre III : L'organisation de l'entreprise Chapitre IV : Le management de l'entreprise   DEUXIEME PARTIE : LE MARKETING Chapitre I : Fondement du marketing Chapitre II : Le comportement du consommateur Chapitre III : Le marché Chapitre IV : Le mix marketing  TROISIEME PARTIE : LA FONCTION COMPTABLE ET FINANCIERE DE L’ENTREPRISE Chapitre I : La comptabilité générale Chapitre IV : L'analyse financière  QUATRIEME PARTIE : LA DÉMARCHE STRATÉGIQUE            
  
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PREMIERE PARTIE : LES GÉNÉRALITÉS DE LA GESTION DES ENTREPRISES  Introduction La gestion recouvre de nombreuses disciplines (comptabilité, finance, marketing, gestion des ressources humaines, gestion de la production, stratégie ….). Pour gérer une entreprise, il est nécessaire d'appréhender l'ensemble de ces disciplines qui sont étroitement dépendantes les unes des autres. Une mauvaise organisation de ces disciplines peut conduire l'entreprise à l'échec. On voit alors toute l'importance d'avoir une vision globale de l'entreprise et des problèmes qu'elle peut rencontrer. C'est dans cet esprit, qu'il est important d'aborder la gestion d'entreprise. L’entreprise, objet d'étude de la gestion, est un système organisationnel qui a pour objectif de produire des biens et / ou des services destinés à satisfaire les besoins des consommateurs et par la même occasion, d’en tirer un maximum de bénéfice. En résumé voici les traits communs des entreprises : - L’entreprise produit : c’est un agent économique dont la fonction principale est la production de biens et / ou de services ; - L’entreprise combine les facteurs de production, pour produire elle rassemble : ·  des moyens techniques ·  des moyens financiers ·  des moyens humains. Elle recherche la combinaison la plus efficace afin d’obtenir le meilleur résultat au moindre coût. Trois grandes types d’entreprises existant dans tous les pays : ·  Les entreprises privées à but lucratif (les très petites entreprises, les PME / PMI, les grands groupes) ;  Les entreprises à économie mixte l'Etat détient 50% du capital et l'autre part est détenue · par les particuliers ; ·  Les entreprise publiques : dans cette catégorie d'entreprise l'état est l'unique actionnaire.     
  
 
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CHAPITRE I : CLASSIFICATION DES ENTREPRISES L'entreprise, ne peut être étudiée sans que soit prise en compte la diversité de ses formes. Ainsi, les entreprises peuvent être classées selon plusieurs critères. Le classement le plus courant porte sur le secteur d'activité, la dimension et le statut juridique.  I. Classification en fonction de leur activité On distingue 3 catégories d’entreprise :  a. Les entreprises de production Leurs activités consistent à fabriquer des biens à partir des matières premières en les ramenant au degré d’utilité requis pour leur commercialisation (ex. entreprise industrielle, entreprise artisanale).  b. Les entreprises commerciales Elles achètent des biens qu’elles revendent sans transformation autrement que par un conditionnement. Elles comprennent : Le commerce de gros qui consistent à acheter, entreposer et vendre des marchandises généralement à des demi-gros, des intermédiaires et à des détaillants.  Le commerce de gros peut être un commerce intégré c'est-à-dire qui effectue par l’intermédiaire de centrale d’achat les fonctions de grossiste et de détaillant.  Le détaillant vend des marchandises dans l’état où elles sont achetées généralement à des particuliers. Mais certains biens ne font pas l’objet de commerce de détail à cause de leurs spécifiés technique.  c. Les entreprises de service : Elle revend un travail sans fabrication d’objets physiques.  II Classification en fonction de la dimension La dimension économique d’une entreprise ne se mesure pas d’une façon simple. Les indicateurs qui sont utilisés : chiffre d’affaires, valeur ajoutée, nombre d’employés, valeur des actifs ne sont pas tout à fait satisfaisant.  
  
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 a. Le chiffre d’affaire Le chiffre d’affaire est un critère qui permet d’avoir la part de marché de l’entreprise mais ne reflète pas souvent son vrai poids économique. Exemple : une bijouterie peut avoir un gros chiffre d’affaires sans immobiliser d’importants facteurs de production.  a. La valeur des actifs  La dimension de l’entreprise peut être mesurée par l’importance de son capital soit financier, technique ou humain. Pour le capital financier et technique, il faudra savoir si ce sont des capitaux propres ou empruntés.  c. Le capital humain L’effectif du personnel employé Il s’agit de l’effectif du personnel employé. De tous les critères, il est le plus souvent retenu car il est commode mais présente des inconvénients. L’utilisation du critère personnel employé conduit à sous estimer la dimension de l’entreprise hautement capitaliste c'est-à-dire qui utilise d’importants capitaux. Toutefois on peut recenser d’après leur effectif permanent six (06) classes d’entreprises.  ·  Les entreprises artisanales qui emploient 1 à 5 travailleurs et qui constituent des petits commerçants indépendants, ·  Les très petites entreprises qui ont un effectif compris entre 5 et 50 salariés, ·  Les petites entreprises dont l’effectif compris entre de 50 à 250 salariés  Les moyennes entreprises qui ont entre 250 et 1 000 salariés, · ·  Les grandes entreprises qui ont un effectif compris 1000 à 5000 salariés ·  Les très grandes entreprises qui ont plus de 5000 salariés.  Les entreprises ont conformément à la loi du pays des obligations envers le personnel. C’est ainsi que lorsqu’il y a plus de 10 salariés des délégués du personnel doivent être élus. S’il y a plus de 50 salariés il doit y avoir un comité d’entreprise.       
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  III Classification en fonction du statut juridique Les classifications juridiques informent sur la manière dont est réparti le pouvoir au sein de l'entreprise et sur l'apport des tiers. Le choix de la forme juridique est particulièrement important car il conditionne le développement futur de l'activité de l'entreprise. Au Sénégal, les entreprises sont réparties selon leur statut juridique comme suit :  a. les Entreprises individuelles L’entreprise individuelle est aussi appelée entreprise en nom personnel. C’est la structure de référence des artisans, des commerçants et des professions libérales. L’entrepreneur est seul (sans associés), et il a le statut de travailleur indépendant. L’entreprise n’a pas de patrimoine propre, il est confondu avec celui de l’entrepreneur. l’entrepreneur est personnellement et indéfiniment responsable des dettes de l’entreprise sur ses biens personnels. D’où un risque financier réel : l’entrepreneur peut perdre son patrimoine entier dans l’affaire.  b. Les GIE Le G.I.E. est le regroupement d’entreprises préexistantes dont le but est de "faciliter ou de développer l’activité économique de ses membres, d‘améliorer ou d’accroître les résultats de cette activité. Le G.I.E. pourrait donc être qualifié d’intermédiaire entre la société et l’association. L'immatriculation au registre du commerce et des sociétés confère au groupement la personnalité morale c. Les Société à Responsabilité limitée ·  Les associés ne sont responsables qu’à concurrence de leurs apports, ·  Les droits sont représentés par des parts sociales ·  Le capital social doit être supérieur ou égal à 1 000 000 F CFA et divisé en parts sociales supérieures ou égales à 5 000 F CFA.  d. Les sociétés anonymes ·  Les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports ·  Les droits des actionnaires représentés par des actions
  
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·  Capital social minimum : 10 000 000 F CFA divisé en actions supérieures ou égales à 10 000 F CFA Ils existent d’autres types de sociétés, moins connues, il s’agit : a. Les sociétés en nom collectif ·  Tous les associés sont des commerçants ; · Ils répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales.  b. Les sociétés en commandite simple Deux types d’associés ·  Un ou plusieurs associés indéfiniment et solidairement responsables des dettes sociales : associés commandités ·  Un ou plusieurs associés responsable des dettes sociales dans la limite de leurs apports : associés commanditaires ou associés en commandité. Le capital social est réparti en parts sociales
  
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CHAPITRE II : L’ENTREPRISE ET SON ORGANISATION  Lorsque l’entreprise atteint une certaine dimension, elle doit faire face à des tâches plus nombreuses et plus variée d’où le besoin de mettre en place une bonne organisation. L’organisation est aussi l’une des conditions essentielles de la survie du système entreprise : qui fait quoi dans l’entreprise ? Avec qui et dans quel but ? La réponse à ces questions amène l’entreprise à adopter une structure qui permettra à chacun de mieux s’intégrer et de participer efficacement à la réalisation de ses finalités. Cette structure est souvent schématisée formellement par un organigramme. Les entreprises sont extrêmement diverses par leur taille, leur secteur d’activité, leur stratégie. Il en résulte une extrême diversité de solutions de fonctionnement et d’organisation  I Les grandes fonctions de l’entreprise a- La direction générale Le manager ou le directeur général est entouré d’une grande équipe de conseillers, d’assistants et d’une secrétaire de direction. Il assure les relations avec les tiers tels que l’administration fiscale, les organisations syndicales, l’administration et les autorités. Le manager établit la stratégie de l’entreprise. Il doit rendre compte aux actionnaires de l’entreprise, sur sa stratégie et sa capacité à atteindre les objectifs fixés.  b- La production Elle met en œuvre tous les moyens de production pour fabriquer des biens et services selon les plans et spécifications définis après étude.  c- La fonction commerciale La Fonction commerciale est en charge de vendre les biens et services que produit l’entreprise, de réaliser les travaux mercatiques (marketing) e d’assurer la relation avec les clients.  d- La comptabilité et la gestion financière Elles gèrent les comptes et les ressources financières de l’entreprise tout en assurant l’interface avec les banques, l’administration fiscale …etc.  
  
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e- La gestion du personnel Leur rôle essentiel est de gérer l’ensemble des salariés depuis l’embauche jusqu’au départ de l’entreprise.  g-Les fonctions annexes Bien que indirectement liées à la production, elles sont indispensables à la bonne marche de l’entreprise. On a : - l’informatique ; - l'achat ; - La Sécurité…..etc  II- Organigramme La façon dont les diverses unités de l’entreprise sont liées entre elles, de manière hiérarchique ou non, se résume dans l’organigramme de l’entreprise. Il set à visualiser l’organisation. Il précise qui fait quoi ; détermine les responsabilités de chacun et les tâches de chacun sont précises. La structure classique des organigrammes, illustrée dans presque toutes les entreprises, est de forme pyramidale avec de nombreux étages hiérarchiques au sommet le directeur général, au milieu les directions et à la base les services. Quelquefois dans les très grandes entreprises, on peut avoir les départements comme intermédiaires entre les directions et les services.     
  
       
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CHAPITRE III : LE MANAGEMENT DES ENTREPRISES  Le management est une discipline récente. Le management est la gestion d’un groupe pour la réalisation d’un objectif. Aux fonctions traditionnelles du dirigeant s’ajoutent deux (2) rôles : prendre des décisions s’informer et communiquer pour faire de lui le véritable pilote de l’entreprise.  La prise de décision est une activité importante du dirigeant. Décider c’est faire un choix, résoudre un problème, saisir une opportunité.  Dans les entreprises traditionnelles, ou les PME, le chef d’entreprise (souvent propriétaire) centralise de nombreuses responsabilités (financières, commerciales, technique). A l’ère du management, le chef d’entreprise déléguera une grande partie de ces attributions pour ne conserver que le rôle de décideur. Dans ce cas l’exercice du pouvoir se fait soit par délégation ou décentralisation. La différence entre la décentralisation et la délégation repose sur la volonté de faire descendre la prise de décision au plus bas niveau possible. On admet, en effet, que c’est celui qui est le plus proche de la réalité qui peut prendre la décision la plus adoptée au problème posé. Mais ceci implique : ·  Que l’on donne les moyens de prendre la décision et de l’appliquer,  Que l’on a précisé les limites à l’intérieur desquelles cette délégation peut s’exercer · car plus quelqu’un a une idée claire de ce qu’il doit accomplir plus il y a des chances pour qu’il le fasse bien.   I. LE COMPORTEMENT DU MANAGER L’action d’une entreprise ne sera efficace que si elle s’inscrit dans un plan cohérent qui s’articule autour d’objectifs, lui permettant d’atteindre ses finalités. Ce plan doit être régulièrement modifié pour tenir compte des évolutions des différentes composantes de l’environnement de l’entreprise (conjoncture, marché, concurrence, innovation, technologie etc).  C’est au manager de l’entreprise qu’il revient de préciser les grandes orientations qu’il veut lui donner.  
  
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Le manager de l’entreprise qu’il revient de préciser les grandes orientations qu’il veut lui donner.  Le manager doit motiver le personnel de l’entreprise et le faire adhérer aux grandes orientations qui ont été définies. Cette adhésion sera d’autant plus grandes lorsque les collaborateurs auront participé et se seront exprimés lors de la phase d’élaboration des objectifs.  a) Elaboration des objectifs Si les finalités d’entreprise traduisent sa vocation, sa raison d’être, les buts qu’elle s’est fixée dès sa création, les objectifs eux sont les buts chiffrés que la firme cherche à remplir pour atteindre ses finalités.  Un objectif est un résultat précis à atteindre dans un délai déterminé. Ils peuvent être à long ou à moyen terme (c'est-à-dire plus d’un an) ou à court terme (à réaliser dans l’année).  On peut les classer en objectif de rentabilité, de profit, de part de marché, de diversification, d’innovation, de part de marché, de diversification, de formation,…etc.  b) Les attitudes d’un bon manager La façon de manager dépend beaucoup plus du caractère du responsable et notamment de son savoir faire relationnel et de la personnalité de l’équipe. Sur le plan strictement relationnel, certains comportements du manager contribuent à inspirer confiance et crédibilité. ·  Etre constant (ne pas changer de stratégie en cours d’exécution) ·  Dire les choses (bien informer le personnel) ·  Tenir ses promesses ·  Etre juste dans les décisions à prendre et traiter les collaborateurs équitablement sans discrimination ·  Croire en ce que l’on fait en particulier à l’atteinte des objectifs ·  Doit à l’erreur mais qu’elle ne se reproduise pas ·  Avoir de la pédagogie : répéter et montrer l’exemple et éventuellement bannir certaines phases ·  Tout le monde le fait (si c’est un mal, c’est pas une raison)  
  
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