Grand Meeting de campagne - Discours de Delphine Bürkli
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Grand Meeting de campagne Discours de Delphine Bürkli Merci à tous d’être venus aussi nombreux ce soir dans cette salle mythique de notre arrondissement. Je suis heureuse et fère d’accueillir ce soir Bruno Le Maire. Je le dis, sa présence compte beaucoup pour moi et j’aurai l’occasion d’en reparler tout à l’heure. Le Bus Palladium qui nous accueille ce soir a connu un immense succès dès sa création dans les années 60. Ce succès, il le doit à une idée toute simple, révolutionnaire à l’époque. Celle d’une salle de concert et de danse ouverte à tous. Sans sélection à l’entrée. Sans tenue exigée. Son créateur avait anticipé la révolution des horaires que nous voulons mettre en place avec Nathalie. Il avait imaginé un système de bus qui permettait, pour seulement 2 francs de l’époque, d’assurer toute la nuit le transport des jeunes gens, qui venaient de partout, de tout Paris et des alentours. Cette salle, elle est à l’image de Paris. Paris c’est la ville où, depuis toujours, on «monte» d’où qu’on vienne. De toutes les régions de France et du monde. Paris, c’est la ville où l’on vient pour réussir. Pour construire un avenir meilleur. Pour réaliser ses rêves. Pour vivre plus intensément. Ou aussi, tout simplement, pour y chercher, après les épreuves, une seconde chance, un nouveau départ. e eEt ce qui est vrai de Paris l’est, davantage encore, du 9 arrondissement. Le 9 , j’ai l’habitude de dire que c’est un peu le concentré de l’esprit de Paris.

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Publié le 20 mars 2014
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Langue Français

Extrait

Grand Meeting de campagne Discours de Delphine Bürkli
Merci à tous d’être venus aussi nombreux ce soir dans cette salle mythique de notre arrondissement.
Je suis heureuse et fière d’accueillir ce soir Bruno Le Maire. Je le dis, sa présence compte beaucoup pour moi et j’aurai l’occasion d’en reparler tout à l’heure.
Le Bus Palladium qui nous accueille ce soir a connu un immense succès dès sa création dans les années 60.
Ce succès, il le doit à une idée toute simple, révolutionnaire à l’époque. Celle d’une salle de concert et de danse ouverte à tous. Sans sélection à l’entrée. Sans tenue exigée.
Son créateur avait anticipé la révolution des horaires que nous voulons mettre en place avec Nathalie. Il avait imaginé un système de bus qui permettait, pour seulement 2 francs de l’époque, d’assurer toute la nuit le transport des jeunes gens, qui venaient de partout, de tout Paris et des alentours.
Cette salle, elle est à l’image de Paris.Paris c’est la ville où, depuis toujours, on «monte» d’où qu’on vienne.De toutes les régions de France et du monde. Paris, c’est la ville où l’on vient pour réussir. Pour construire un avenir meilleur. Pour réaliser ses rêves. Pour vivre plus intensément. Ou aussi, tout simplement, pour y chercher, après les épreuves, une seconde chance, un nouveau départ.
e e Et ce qui est vrai de Paris l’est, davantage encore, du 9arrondissement. Le 9, j’ai l’habitude de dire que c’est un peu le concentré de l’esprit de Paris. C’est l’arrondissement de tous les possibles. Celui où se côtoient les Parisiens « de souche » et ceux qui, au cours de l’histoire, sont venus apporter leur intelligence et leur force de travail, de toutes les régions de France, aveyronnais, corses, creusois, n’est-ce pas Jean-Baptiste, les Arméniens, mon cher Alexis, autour du square Montholon, des hommes et des femmes d’Europe de l’est, n’est-ce pas Gilles, ou d’Afrique du nord, et même des Suisses... Toutes ces populations qui ont tant apporté à l’identité de l’arrondissement.
e Un 9où se côtoient les familles nombreuses et les noctambules. Les églises, les temples, les synagogues, et les boîtes de nuit. Les « tradis » et les« bobos ».
Entre tous ces publics, entre tous ces lieux, entre tous ces modes de vie, il n’y a pas à choisir. Il n’y a pas à prendre parti – pourvu que chacun se conforme aux règles qui s’imposent à tous, celles de la vie en commun.
Le seul parti à prendre, c’est celui de la liberté. Liberté pour chaque habitant, pour chaque famille, de faire ses propres choix.
Alors, avec mon équipe, nous avons une ambition : notre plus grand projet, c’est que vous e puissiez réaliser les vôtres. Etpour le 9 , je veux être le maire qui rend possible. Au lieu de décider à la place des gens, nous voulons leur redonner le choix !
Ce n’est pas à vous de vous adapter à la Ville, c’est à la Ville de s’adapter à vous, à votre mode de vie.Nous voulons ainsi élargir l’amplitude horaire des services municipaux, des crèches et des équipements sportifs. Nous voulons créer un dispositif de crèche de secours, pour répondre aux défaillances ponctuelles des modes de garde. Je veux rendre la culture de l’arrondissement à vous, ses habitants, et notamment créer une Cité des arts et de la musique à Cromot du Bourg, rue Cadet.
Tout au long de cette campagne, je me suis imposé une règle : être ouverte à toute idée nouvelle, ne m’interdire aucun sujet. Et écouter, écouter toujours.C’est de cette façon que nous avons conduit notre réflexion avec mon équipe, et c’est aussi pour cette raison que chaque jour, de plus en plus de Parisiens nous rejoignent dans notre démarche.
e Mon équipe. Moyenne d’âge : 42 ans, celle dejustement. Elle est ici devant vous. Elle ressemble au 9 la population de l’arrondissement.Elle est expérimentée et implantée dans l’arrondissement. Elle est ouverte sur la société civile. Toutes les sensibilités de la droite et du centre y sont représentées.
Et tout se passe bien entre nous. Parce que rien ne nous a été imposé. Parce que nous nous e connaissons depuis longtemps. Parce que nous avons la même volonté de servir le 9 , que nous habitons.
Laissez-moi vous les présenter:
Jean-Baptiste de Froment, mon numéro 2, implanté depuis 15 ans rue de Douai, un homme brillant, spécialiste des questions éducatives, qui a l’expérience de l’appareil d’Etat pour avoir occupé de très hautes fonctions auprès du Président Sarkozy. Nous te devons aujourd’hui le très beau projet pour Paris. Tu aimes, comme moi, cet arrondissement et je suis heureuse de compter sur toi pour les six prochaines années.
Gypsie Bloch, qu’on ne présente plus. Elle est responsable de la principale fédération de parents e d’élèves du 9et travaille à mes côtés depuis plusieurs années sur les questions d’éducation et notamment sur l’épineux dossier de la réforme des rythmes scolaires
Alexis Govciyanque je connais depuis 15 ans, conseiller régional d’Ile de France et directeur de l’institut supérieur des métiers et de l’artisanat. Il est aussi en France une personnalité reconnue et fortement engagée dans la défense des droits de l’homme. Tu représentes sur notre liste l’UDI, commeBertrand LigeretSylvain Maillard, et vous avez tous les trois l’expérience de l’entreprise. Bertrand est gérant de société et Sylvain, un chef d’entreprise talentueux qui emploie plus de 40 personnes.
Autre sensibilité centriste représentée le Modem avecIsabelle Vught,qui a l’expérience de la haute administration, qui habite dans le quartier Lorette Martyrs.
Je salue égalementSylvie Leydet, une femme de coeur, impliquée dans le quartier La Fayette-Richer. Tu es cadre supérieur d’un établissement bancaire.
La Culture et les Arts sont incarnés par la présence de deux femmes exceptionnelles issues de la société civile,Claire Gannetde la Comédie Française etHermine Videau-Sorbier, de l’Institut de France.
Gilles Finsenzon. Tout le monde te connaît et tu connais tout le monde. L’univers de la santé n’a aucun secret pour toi. Tu es d’une certaine façon, le maire du faubourg Montmartre. Tu exerces depuis plus de vingt ans comme pharmacien dans ce quartier, à l’écoute et au service de tous.
Et puis j’ai voulu des jeunes actifs en bonne place sur la liste, talentueux et prometteurs,Adeline Guillemain,Sébastien DulermoetAnthony Métayer.
A tous, je voudrais leur dire merci pour cette campagne et un grand merci d’avance pour ce qu’ils feront pour vous.
Alors, ce soir, nous sommes à cinq jours du premier tour. C’est le moment de se poser les bonnes questions.
e Les bonnes questions pour l’avenir de Paris et pour l’avenir du 9arrondissement.
Nous sortons de 13 années de gestion socialiste. L’équipe sortante est au bout du rouleau. Le maire ne se représente pas.
1) Alors, première question :voulons-nous nous résigner à une conception de la politique qui a fait de l’impuissance sur les sujets essentiels sa marque de fabrique ?Qui a fait de la défausse, du déni de responsabilité, une méthode de gouvernance ? La sécurité ? « Ce n’est pas moi, c’est le préfet ». Les transports ? « Ce n’est pas moi, c’est le STIF ». La pollution ? « Ce n’est pas moi, c’est NKM et le vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France».
Et bien moi,je serai un maire à 100%, de plein exercice. Qui non seulement assume ses responsabilités, mais, le cas échéant, en assume de nouvelles.
Sur tous les sujets essentiels, je me fixerai des objectifs clairs, chiffrés à chaque fois que ce sera possible. En matière de sécurité, de propreté, d’accès au logement, de pollution, de fonctionnement des infrastructures sportives et culturelles, je créerai des indicateurs clairs que chacun pourra consulter et qui intégreront le niveau de satisfaction des usagers.
e Comme cela se fait dans toutes les grandes villes du monde, sauf à Paris ! Les Parisiens du 9 arrondissement ont le droit de savoir à quoi servent leurs impôts !
Prenons un exemple : la propreté dans nos rues.Je veux remettre en ordre de marche le service de propreté qui, malgré le dévouement de ses 149 agents, est en proie à de graves dysfonctionnements :absentéisme record, vétusté du matériel, problèmes d’organisation…
Je m’engage d’ici un an à augmenter la fréquence des passages des agents de la propreté, à multiplier par deux le nombre de verbalisation à l’encontre de ceux qui dégradent l’espace public. Et puis dans un an, je vous donne rendez-vous et je lancerai une grande consultation de la population pour mesurer son niveau de satisfaction dans ce domaine. Une première!
Autre domaine où je me fixe une obligation de résultats : je veux augmenter de 50% la superficie e d’espaces verts dans le 9où nous en manquons cruellement. Cela signifie concrètement, 2 l’aménagement de plus de 6 500 mde nouveaux espaces - soit par agrandissement des squares existants, soit par la création de nouveaux jardins, comme place de Budapest.
e 2) Deuxième question :où sont passées les classes moyennes dans le 9arrondissement ?
e En dix ans, dans le 9, les prix de l’immobilier ont doublé.Il est devenu quasiment impossible de se loger dans l’arrondissement : depuis 2 ans, d’après les professionnels de l’immobilier, il n’y a 2 plus de primo accédants à la propriété et les loyers ont flambé. 1 500 euros par mois pour 50 m! Une folie!
Ce résultat, à qui le doit-on ? Regardez versl’Hôtel de Ville de Paris qui a largement contribué à la hausse des prix, en réduisant l’offre de biens :non seulement les socialistes n’ont pas construit, mais en préemptant des logements souvent occupés pour les transformer en logements sociaux, ils ont diminué le nombre d’appartements disponibles sur le marché privé.
Aujourd’hui ils proposent d’aggraver la situation, avec l’objectif de 30% de logements sociaux.Avec eux, dans un avenir proche, seuls deux types de populations auront droit de cité à 2 Paris : les très aisés (qui ont les moyens d’acquérir un bien à plus de 10 000 euros le m), et les très aidés - qui sont dans les faits, les principaux bénéficiaires des logements sociaux.
Et bien nous, nous ferons des classes intermédiaires, des familles aux revenus moyens, notre priorité : à la fois pour le logement, mais aussi en matière d’accueil de la petite enfance. 3) Troisième question :attendons-nous de l’équipe municipale qu’elle soit en première ligne sur les questions de sécurité?
Je l’ai dit tout au long de la campagne,la sécurité est la première des libertés pour les habitants. Et donc la première des responsabilités du maire d’arrondissement,qui connaît mieux que quiconque les problèmes de chaque quartier. Avec mon équipe, nous triplerons la vidéoprotection et mettrons en place une police de quartier. En liaison avec la préfecture de police, nous concevrons une stratégie pour nous attaquer au problème récurrent, permanent, exaspérant de la délinquance venue d’Europe orientale.Je m’engage aussi à être particulièrement attentive à l’exploitation des femmes et des enfants par les réseaux mafieux qui agissent aujourd’hui au mépris de e la dignité humaineet dans une quasi impunité. Plus de ça dans le 9arrondissement ! Terminé !
4) Quatrième question :voulons-nous que nos enfants continuent à être les cobayes de cette expérimentation désastreuse et extraordinairement coûteuse, improvisée par M. Hollande sous le nomde “réforme des rythmes scolaires”?
En vue de la rentrée 2014, en liaison avec les familles et le personnel éducatif, nous nous fixerons trois objectifs :assurer la transparence sur l’identité des intervenants;travailler sur la qualité et la cohérence des activitésmises en place autour de grandes priorités : langues étrangères, numérique, culture; etrétablir l’autorité des professeurs, qui doivent avoir un droit de veto sur les ateliers proposés.
e 5) Cinquième question :arrondissement doit-il continuer à ignorer tous ceux quiLe 9 contribuent à sa vitalité et à son attractivité ?Les commerçants et artisans, les nombreux créateurs de startups – notamment dans le domaine du numérique –, les artistes, sans oublier tous les professionnels du monde du spectacle et du marché de l’art. J’ai tenu, ce qui n’est pas courant dans le cadre d’une campagne municipale parisienne, à m’adresser spécifiquement à eux. Ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. Dans un arrondissement qui compte autant de jeunes (près de 15 % entre 15 et 25 ans), il est essentiel de faire confiance à ceux qui créent la richesse, la croissance et les emplois de demain.
6) Sixième question :voulez-vous d’une candidate socialiste à Paris qui croît que les mairies s’héritent ?Une candidate dont le programme se réduit à la célébration d’un bilan passé ?
Telle que vous me voyez,tout ce que je suis, tout ce que j’ai obtenu, c’est à mon travail, et à ceux dont j’ai gagné la confiance, que je le dois,à deux femmes, Françoise de Panafieu et Nathalie Kosciusko-Morizet, à Pierre Lellouche bien sûr, et aussi à toi, Bruno.
Ma conviction est qu’en politique, tout se mérite: au contact du terrain / je vis ici depuis toujours - àl’écoute des électeurs / cela fait six ans que je suis votre élue -à l’épreuve des faits / je suis à vos côtés pour les bons et les mauvais moments.
Ce n’est pas qu’une question « d’éthique ». C’est aussi la garantie de l’efficacité. Faire de la politique aujourd’hui dans le contexte actuel, intéresser les électeurs aujourd’hui, pourquoi se le cacher, c’est difficile.
Une question que je me pose tous les jours et que je vous pose ce soir, à vous : pouvons-nous e faire l’impasse des réformes au niveau national - et Bruno, tu vas nous en parler - et ici dans le 9pour votre qualité de vie, sur les projets concrets ?
La réponse est non. Etcette volonté d’agir, d’insuffler une nouvelle énergie, je la partage avec Nathalie que j’estime profondément.Nous nous comprenons, nous partageons la même vision, les mêmes valeurs et surtout, un même caractère : volontaire, attentif, travailleur, entier, sans peur de la difficulté.
Tu as été,Bruno, le premier à nous soutenir, Nathalie et moi. Merci à toi ! A ce moment précis de la campagne, dans cette dernière ligne droite, je suis fière et heureuse de pouvoir toujours compter sur toi. Tu es un exemple pour moi en politique.Tu es d’abord un homme d’idées et de culture, qui connaît la valeur irremplaçable du terrain.
Depuis près de deux ans, tu sillonnes notre pays sans relâche, plusieurs fois par semaine. Ces rencontres avec les Français nourrissent une réflexion qui va compter à l’avenir pour notre pays. Je suis heureuse de participer à cette démarche de renouveau à tes côtés. Comme toi je suis convaincue que la crise de défiance des Français vis-à-vis de la politique exige de revoir de fond en comble notre façon de faire de la politique - ça ne sera pas facile. Mais tu le feras et nous serons à tes côtés !
Aujourd’hui, tous les pouvoirs actuels sont aux mains, voire aux oreilles, du Parti socialiste. Il est sain de donner un air nouveau, un air d’alternance dans notre arrondissement.
Le temps du changement est arrivé. Avec Nathalie, nous vous donnons rendez-vous dès dimanche prochain. Il vous reste quelques jours pour convaincre ceux de nos concitoyens qui n’ont pas encore fait leur choix.
Je compte sur votre mobilisation à tous. Je sais que la victoire est possible, car elle est indispensable à notre arrondissement. Elle est indispensable à Paris. Alors, j’ai besoin de vous, je compte sur vous, la victoire est en nous !
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