HENRIETTE-ANNE D’ANGLETERRE
20 pages
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Extrait de la publication Extrait de la publication HENRIETTEANNE D’ANGLETERRE Extrait de la publication DU MÊME AUTEUR Michel Particelli d’Émery, surtindendant des finances, Micro éditions universitaires, Hachette, Paris, 1974. Le folklore du boulanger, Maisonneuve et Larose, Paris, 1983. Réédition, L’Harmattan, Paris, 2005. Présentation et préface desMémoires de la duchesse de Mont pensier, deux volumes, Librairie Fontaine, Paris, 1985. Le passeur de la liberté(roman), Lieu commun, Paris, 1989. Les hommes d’argent : Histoire des grandes fortunes de e France duXVIIsiècle à 1914(essai), Olivier Orban, Paris, 1990. Réédition, L’Harmattan, Paris, 2004. Dictionnaire des reines de France, Perrin, Paris, 1992 ; réé dition, Perrin, Paris, 2001. Histoire du papier, Brépols, Turnhout, Belgique, 1994. Les grands discours républicains, en collaboration avec René Ponthus, Le ChercheMidi, Paris, 1998. Gaston d’Orléans, séducteur, frondeur et mécène, Albin Michel, Paris, 1999. GLM, 1999. Présentation et commentaires desPortraits littéraires de la duchesse de Montpensier, Séguier, Paris, 2000. Louis XIII : le sceptre et la pourpre, Tallandier, Paris, 2001. La duchesse de Chevreuse, Pygmalion, Paris, 2002. Le duc d’Orléans, Pygmalion, Paris, 2003. GLM, 2003. La grande aventure des écoles normales d’instituteurs, Le ChercheMidi, Paris, 2003. La Grande Mademoiselle, Pygmalion, Paris, 2004.

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Extrait

Extrait de la publication
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HENRIETTEANNE D’ANGLETERRE
Extrait de la publication
DU MÊME AUTEUR
Michel Particelli d’Émery, surtindendant des finances, Micro éditions universitaires, Hachette, Paris, 1974. Le folklore du boulanger, Maisonneuve et Larose, Paris, 1983. Réédition, L’Harmattan, Paris, 2005. Présentation et préface desMémoires de la duchesse de Mont pensier, deux volumes, Librairie Fontaine, Paris, 1985. Le passeur de la liberté(roman), Lieu commun, Paris, 1989. Les hommes d’argent : Histoire des grandes fortunes de e France duXVIIsiècle à 1914(essai), Olivier Orban, Paris, 1990. Réédition, L’Harmattan, Paris, 2004. Dictionnaire des reines de France, Perrin, Paris, 1992 ; réé dition, Perrin, Paris, 2001. Histoire du papier, Brépols, Turnhout, Belgique, 1994. Les grands discours républicains, en collaboration avec René Ponthus, Le ChercheMidi, Paris, 1998. Gaston d’Orléans, séducteur, frondeur et mécène, Albin Michel, Paris, 1999. GLM, 1999. Présentation et commentaires desPortraits littéraires de la duchesse de Montpensier, Séguier, Paris, 2000. Louis XIII : le sceptre et la pourpre, Tallandier, Paris, 2001. La duchesse de Chevreuse, Pygmalion, Paris, 2002. Le duc d’Orléans, Pygmalion, Paris, 2003. GLM, 2003. La grande aventure des écoles normales d’instituteurs, Le ChercheMidi, Paris, 2003. La Grande Mademoiselle, Pygmalion, Paris, 2004. Le Secret des Rois de France, de Hugues Capet à Louis er Philippe I, avec Pierre Copernik et Serge Cosseron, FranceLoisirs, Paris, 2004. Au temps des Isles, Tallandier, Paris, 2005. GLM, 2005. La Princesse Palatine, Pygmalion, Paris, 2005. Prix Hugues Capet, 2005. Louis XIII, la montée de l’absolutisme, Tallandier, Paris, 2006. GLM, 2006.
Extrait de la publication
CHRISTIAN BOUYER
HENRIETTEANNE D’ANGLETERRE
Bellesœur de Louis XIV
Pygmalion
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© 2006 Pygmalion, département de Flammarion ISBN : 978-2-7564-0002-0
o o Le Code de la propriété intellectuelle n’autorisant, aux termes de l’article L. 122-5 (2 et 3 a), d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
« Henriette n’était que bienveillance. [...] Elle fut toute douceur et lumière, sympathique pour tous, bonne même pour ses ennemis. [...] Elle avait l’attrait singulier de ceux qui ne doivent pas vivre. » er Jules Michelet,Revue des Deux Mondes, 1 août 1859.
« On dirait qu’elle demande le cœur. » Anatole France
« Elle vous prend d’abord, vous entraîne, vous tue ; vous pille jusqu’à l’âme, et puis après, sans être émue, vous laisse là. » Benserade,Ballet des muses.
« Il y avait je ne sais quoi d’impérieux sous l’affabilité de Madame, et dans son désir de plaire, un goût très vif de domination. » Brunetière
« Je n’ai aimé Madame que quinze jours. » Philippe d’Orléans
Extrait de la publication
Extrait de la publication
INTRODUCTION
En 1661, HenrietteAnne d’Angleterre devient, à dixsept ans, duchesse d’Orléans et troisième dame de la cour de France par son mariage avec Monsieur, frère de Louis XIV. Contrai rement à beaucoup d’Altesses royales, elle n’est pas une inconnue pour les lecteurs passionnés d’histoire. Dans sa courte existence, aux prises avec un destin tragique, un témoin oculaire s’est trouvé sur son chemin. Il s’agit de Bossuet. En quelques heures, sous les voûtes de la basilique de SaintDenis, le prestigieux prélat a métamorphosé une vie fastueuse en légende. Qui ne se souvient de sa fameuse oraison funèbre prononcée le 21 août 1670 ? Le texte est devenu l’un des morceaux e choisis les plus éloquents de la littérature duXVIIsiècle. Des phrases qui, ciselées comme d’indicibles sentences, martelées à l’adresse d’un auditoire désabusé, mais chargées d’émotion et de ferme conviction, se sont, au détour de leurs envolées lyriques, figées comme un rempart contre l’oubli. Le 29 juin au soir : « Madame se meurt. » Le 30 au matin : « Madame est morte. » En une effroyable nuit, la mort a saisi la princesse qui vient juste d’avoir vingtsix ans.
9 Extrait de la publication
HENRIETTEANNE
D’ANGLETERRE
Elle s’est crue empoisonnée, innocente victime des agis sements meurtriers d’un quelconque mignon de son époux aux mœurs dépravées. Il n’en est rien. La maladie qui s’est ancrée depuis l’enfance dans son corps fragile a eu raison d’elle dans la beauté de l’âge. « Le matin, elle fleurissait avec quelles grâces. Le soir, nous la vîmes séchée. » Elle est partie en pleine jeunesse comme de nombreux membres de sa famille. À telle enseigne que d’aucuns n’hésitent pas à dénoncer la malédic tion qui semble s’être emparée des descendants de l’infortunée Marie Stuart, qui a abandonné sous la hache du bourreau sa tête sur le billot, le 8 février 1587. er HenrietteAnne est le dernier enfant de Charles I , roi d’An gleterre en 1625, et d’HenrietteMarie de France. Elle est la petitefille du Vert Galant béarnais, le bon Henri IV. Elle voit le jour en 1644, dans un climat déchaîné de guerre civile, à Exeter, cernée par les troupes du parlement, où sa mère est venue la mettre au monde avant de fuir, en catimini, vers la France. Princesse abandonnée dans le flot croissant des empor tements politiques d’outreManche, la France la reçoit deux ans plus tard. « L’enfant de bénédiction » grandit dans cette terre d’accueil, dans la vicissitude et le dénuement, soumise aux humeurs changeantes d’une mère déconcertante et abusive. er 1649. Charles I est décapité à Whitehall. L’enfant n’est pas en âge d’apprécier la portée de l’événement en pleine Fronde française. Puis vient Chaillot. Le couvent. Ses petits bonheurs et ses contraintes, quand le corps et l’esprit s’ouvrent et acquièrent un peu de consistance. Épouser le beau cousin Louis XIV ? Pourquoi pas ? Elle doit se contenter du frère Philippe, personnage falot, léger, jouisseur et patachon. Entre le projet de son mariage et sa mort, dix ans à peine s’écoulent. Si HenrietteAnne traverse ce temps comme un météore, elle est aussi l’astre éclatant de la cour. Le roi l’a voulu et sa volonté coïncide parfaitement avec les désirs de la princesse. Adulée par la jeunesse dorée éprise de plaisirs, Madame donne libre cours à ses envies, à ses audaces, à ses outrances. Elle en paye le prix fort auprès de son époux réfugié dans une jalousie morbide et qui, pour l’humilier, l’engrosse une fois
10 Extrait de la publication
INTRODUCTION
l’an. La princesse lutte avec l’appui inconditionnel de Charles II. Entre ballets grandioses et maladies à répétition, la « chère Minette » devient le trait d’union, le lien, le fil des relations entre le Stuart et le Bourbon. Dans l’évanescence de sa courte existence, un ultime hommage lui est rendu. Celui d’avoir conclu, par le traité de Douvres, l’alliance entre les deux royaumes si longtemps empêtrés dans des luttes fratricides. Las. Elle n’en connaîtra pas les lendemains qui chantent. Dans la chaleur de l’été, le destin interrompt sa marche en avant. La petite princesse anglaise passe en quelques heures de vie à trépas. Il n’en faut pas plus pour que la légende s’en empare.
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