Dossier Souvenirs de Gibraltar

Laetitia

Informations

• Publié par: ENCIMA
• Publié le: 03 avril 2014
• Nombre de lectures: 167
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Invitation… …à un moment intime et précieux au plus chaud et au plus doux de nos émotions, celles de notre main d'enfant dans celle d'un ancien qui se souvient. Laetitia Desplanque, metteur en scène, nous emmène vers les « Souvenirs de Gibraltar », délicatement. Rien n'est superflu… … les présences discrètes de Solène Bonfanti pour le décor sonore et d'Alexandre David à l'expression plastique éveillent et attisent nos 6 sens. Tout y est, bruissements, images, tissus, dessins, odeurs, saveurs, vent, sable, rochers, embruns… Les outils numériques sont maîtrisés, humanisés ! Tout est essentiel… …Gaufrette, interprétée par Annabelle Garcia danse, rit, pense, se souvient dans un jeu élégant et espiègle, presque sans paroles. Comme elle est gaie, fragile et forte, femme-enfant-femme, insouciante et profonde, dans ses gestes, ses expressions. Dehors le temps peut bien continuer sa course un instant sans nous ! Nous revivons l'enfant étonné, comme la chance d'une page blanche. Nous aimons les choses essentielles et ce moment a sa place dans nos vies. Comme le bonheur de transmettre, partager, donner…

Mise en scène : Lætitia Desplanque Interprétation : Annabelle Garcia Animation et création graphiques : Alexandre David Décor sonore : Solène Bonfanti Décor : Fritz Ebertz Costume : Béatrice Montali Régie : Thierry Cailheton « Souvenirs de Gibraltar » C’est le titre de l’album jeunesse de Laurence Gillot que j’ai choisi d’adapter au théâtre, pour l’édition 2012 du prix desIncorruptibles, présenté cette même année à Alenya à l’occasion de la fête du Livre Vivant. Tout au long du processus de création, j’ai voulu préserver l’émotion de la première lecture. L’image d’une petite fille qui tient la main de songrand père, qu’elle regarde avec tant d’admiration, ses yeux brillants, les soirs d’été sur la place du village, son premier voyage en train, qui semble interminable, la découverte, l’impatience, le goût des gaufrettes, l’eau qui pique… autant de détails qui ont su ranimer ma propre mémoire d’enfance. Laetitia Desplanque, metteure en scène.

« Depuis toujours mon grand-père m’appelle comme ça : Gaufrette. Parfois il ajoute même à la vanille ou à la noisette. » L’adaptation de l’album au théâtre est basée sur l’interprétation du personnage de Gaufrette qui fouille dans sa mémoire faite de tiroirs … « Lejour de mes six ans, mon grand-père et moi on est parti en voyage en Espagne. Rien que tous les deux. » Les souvenirs reviennent, activés par une machinerie d’images et de sons, réalisés sous les yeux des spectateurs. « On va vraiment chercher un trésor ? » Gaufrette nous raconte avec ses mots d’enfant, ce voyage, cette chasse au trésor…Une douce intrigue nous embarque dans ce voyage .

Une image, un son, une émotion, un souvenir…. Souvent, involontairement, l'instant d'un souvenir on replonge dans le passé à la vitesse de la pensée. Se souvenir est intimement lié à la mémoire sensorielle. Comment illustrer ce cheminement ? En mettant en scène la complémentarité de trois disciplines avec un comédien, un plasticien, un musicien, en réalisant un puzzle fait d’images et de sons, d’objets et d’odeurs, ils nous a été possible de nous libérer de toutes contraintes figuratives. C’est ainsi que les séquences s'enchainent, la mémoire s'étoffe, les pièces de puzzle s'assemblent. Les procédés artistiques se développent autour de la suggestion par l’image et le décor sonore tout en plaçant le comédien au centre de la réalisation. La création en direct des éléments visuels et sonores doit soutenir le jeu d’acteur. Le choix de créer sur scène en réaction réciproque équilibre sur le plateau le son, l'image, et le jeu d’acteur.

Annabelle Garcia interprète Gaufrette, aujourd’hui et hier : l’enfant qu’elle a été, ce dont elle se souvient…L’ambiance d’une cour d’école, le parfum d’un foulard, l’image d’un ours en peluche, une mélodie, Gaufrette, devenue adulte, nous raconte. Solène Bonfanti, par le mixage et la réalisation en direct des sons et bruitages, suscite l’imaginaire du spectateur, l’emmène en voyage dans le souvenir de Gaufrette. Avec le paysage sonore chacun peut entendre l’invisible. Alexandre David propose un visuel mouvant, changeant, fait de bribes d'images, animées ou fixes, en noir et blanc, réalisé avecdu papier découpé, peinture en direct ou images superposées. Les dessins, peintures et montage, sont le reflet d’une émotion vivante, présente.

Fiche Technique : Jauge : 60 personnes Espace scénique: 7 m en ouverture /5m de profondeur Montage etcalage :4 heures/ Démontage : 2 heures (Si possible montage la veille de la représentation) Technique Plateau (appartenant à la Cie) : 2 ordinateurs ; 1 guitare Captation image en direct1 vidéoprojecteur/caméra Prise de son pour la création sonore en direct A fournir : Eclairage : 1 boitier direct pour guitare (en plus du dispositif d’éclairage intégré au décor) 1 boitier direct 2 canaux Jack 6.35 XLR · 6 PC pour ordinateur · 4 par 64 Diffusion stéréo façade et retour · 2 découpes 2 platines de sol ·

FACADE

Par 64

Par 64

PC sur platine

PC

PC

RETOUR Boitier direct GUITARE Boitier direct ordinateur Boitier direct ordinateur

STRUCTURE METALLIQUE DE LA CIE

DECOUPE x 2

Multipaire 3 voies mono2 stéréo Entrée dans table de la cieen xlr mâle

PC

CADE

PC PC sur platine

Nourrir l’imaginaire et la clairvoyance est l’une des vocations premières que nous accordons au spectacle vivant. Nous pratiquons cet art comme un miroir ouvert sur le réel, pour le représenter, le critiquer, le réinventer et le sublimer. Cela se traduit par le désir de proposer au public un instant de partage sensoriel. A travers des histoires et des personnages, des lieux et des images, des sons et des odeurs, notre intention, est de profiter de l’éphémère propre à l’art vivant, pour que résonne l’instant présent. Parce que nous avons une vocation privilégiée pour le jeune public, en mettant en scène nossensibilités propres à l’enfant, nous souhaitons susciter l’envie de savoir,rêver, comprendre, réaliser…penser par soi- même ! Au service d’une création intuitive et d’un propos passionné, notre démarche trouve son sens dans le croisement des disciplines et la diversité des procédés. Comédiens, musiciens et plasticiens manipulent les arts numériques et mènent un travail de recherche et d'expérimentation.

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Laëtitia Desplanque, Metteur en scène Formée à l’école de théâtre Le Miroir Ouvert et au Conservatoire de Lyon en chant lyrique, elle travaille en tant que comédienne sur des pièces commeLes guêpes, d’Aristophane, Théâtre sans animaux,J-M Ribbes,Après la pluie,Sergi Belbel. Elle crée la Compagnie Encima en 1998. Celle-ci est accueillie en résidence au ème Chapiteau d’Adrienne Larue, Paris 18et travaille sur différents projets d’éducation artistique avec la ville de Paris dans le 19ème. Elle interprète, notamment, «Conte Toujours», album et spectacle musical de contes bilingues, écrit et compose vocalement l’album Dub Fusion"DJC’t", «Kare Manding», musique traditionnel mandingue, fait de l’illustration sonore pour la radio et l’événementiel. En 2003, elle décide de s’installer dans les Pyrénées Orientales, et collabore avec la Cie Volubilis de Karrim Arrim. Elle continue sa formation avec Corinne Soum, Théâtre de l’Ange Fou, et découvre le mime corporel. Elle est à l’origine de plusieurs projets collectifs tels queLes Curieux, théâtre de rue, création du Collectif Cultures Renouvelables ;Conteurs nomades, saynètes et théâtre de rue, en tant que co-metteur en scène et comédienne. En parallèle, depuis de nombreuses années, elle enseigne le théâtre et encadre des ateliers artistiques autour de la découverte des disciplines du spectacle vivant en apportant une attention particulière à l’accès à la culture par la pratique. Forte de ses expériences pluridisciplinaires, elle décide de se lancer dans la mise en scène en direction du jeune public :Au Carrefour du temps,LaDame des livres, Souvenirs de Gibraltar,etPetites Formes. « J’envisage la scénographie et la mise en scène comme une alchimie où se mêlent les arts visuels et numériques, en préservant le comédien au centre de ses créations. » Laetitia Desplanque