Georges Nyiri « Il est scandaleux que la vie soit si courte » Médecin dévoué, lettré amateur de poésie, homme de valeurs et de convictions, juif hongrois ayant survécu aux deux guerres mondiales, grande figure aulnaysienne depuis soixante-quinze ans, Georges Nyiri est tout cela, et plus encore. Celui qui a fêté ses 100 ans le 9 juillet dernier est l'un des rares témoins, lucide et clairvoyant d'un siècle à la dérive. Qu'ai-je fait de ma vie? Je n'ai vraiment tenu la barre que par Georges Nyiri. Une autre occasion de s'impliquer dans la vie Aulnaysienne lui est donné par un des dirigeants de l'usine Idéal intermittence, beaucoup plus souvent, c'est le courant de la vie ou de Standard. De nombreux ouvriers sont d'origine marocaine ou l'histoire qui me ballottaient à leur plaisir ”. C'est par cette phrase, algérienne, il y a beaucoup d'accidents et de maladies et aucun médecin simple et modeste que Georges Nyiri commence le long récit d'une vie ne parle arabe. Georges Nyiri non plus, mais porté par son don pour les marquée par l'Histoire. Né en 1910, à Temeswar en Hongrie, Georges langues étrangères, sa détermination, un dictionnaire et un vieux Nyiri est issu d'une famille juive aisée. Ses premiers souvenirs coïncident manuel destiné aux militaires, il reçoit les malades qui abondent.