LA COHABITATION DU CHAT ET DU CHIEN
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LA COHABITATION DU CHAT ET DU CHIEN

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Toute reproduction, totale ou partielle de cet article sans l’autorisation de l’auteur est interdite. Copyright 2006.
LA COHABITATION DU CHAT ET DU CHIEN
L’expression populaire « s’entendre comme chien et chat » dont le sens n’échappe à personne, suggère que les
relations d’individus de ces 2 espèces sont plutôt conflictuelles.
Les chiens et les chats s’entendent-ils si mal ? Certains sont pourtant les meilleurs amis du monde…
Sur quoi repose alors leur paisible cohabitation ? Et comment peut-elle se réaliser ?
Des codes de communication différents
A leur origine, chiens et chats n’étaient pas fait pour cohabiter, encore moins pour s’entendre, et c’est l’homme qui a
pourtant fait vivre ces 2 espèces ensemble, en grande promiscuité parfois.
Leur compréhension mutuelle des émotions et des intentions n’est pas facilitée, l’un et l’autre n’ayant pas les
mêmes codes de communication : postures, mimiques ou sons émis peuvent avoir des sens différents … Et l’on peut
observer que certains de leurs signaux, pourtant presque identiques, expriment en réalité des états et donc des
messages parfois complètement opposés.
Assurément, ce sont là des sources de malentendus, ne favorisant pas l’harmonie des relations !
En ne s’en tenant par exemple qu’aux mouvements de leur queue, chats et chiens expriment justement des
émotions contraires.
Chez le chien, les battements de la queue de gauche à droite, indiquent à un congénère sa franche sympathie à son
égard, l’envie de jouer ou le bien être, alors que chez le chat cela signifie l’agacement, voire clairement l’hostilité.
Le chien «mal informé» des codes du petit félin pourrait prendre ce mouvement pour un signe d’humeur joviale. En
retour, il risque pourtant de se voir accueilli à coups de griffes !
D’autres possibilités de méprise et contre sens sont envisageables avec d’autres postures, tout aussi difficilement
d
é
chiffrables pour l’un et l’autre.
Le chien qui n’a jamais rencontré de chat, peut ne pas comprendre tout de suite la frayeur du minou qui
s’époumone en lui crachant dessus pour l’éloigner. Un coup de patte est parfois la seule défense qui reste au chat
qui voit s’approcher dangereusement le chien, tout heureux de trouver un nouveau compagnon !
Seule une familiarisation précoce des deux espèces l’une à l’autre, chez l’éleveur ou la famille de naissance, aide
plus tard le chaton ou le chiot à une approche confiante entre félidé et canidé.
Par la suite, c’est beaucoup plus simple pour chacun de comprendre l’autre et d’éviter les quiproquos.
La socialisation du très jeune âge : l’indispensable condition
Pour permettre une habituation d’une espèce à l’autre, il est important de connaître et de comprendre l’importance
de ces quelques premières semaines de vie d’un chiot ou d’un chaton, que l’on appelle période de socialisation.
Ce temps de la socialisation est une période courte et c’est celui du développement de la motricité, de la régulation
des émotions, mais aussi de la création de l’empreinte et de l’attachement à des êtres proches. Un temps où
l’adaptation est facile et permet entre autre au chaton ou au chiot:
-
l’identification à sa propre espèce ou à l’espèce qui a été présente durant cette période.
-
- l’attachement ou la familiarisation à d’autres espèces et individus.
-
- L’identification de tout ce qui est non familier, inconnu et donc redouté ou qui implique une méfiance.
Au cours de cette période, s’étirant de la 2ème et la 9ème semaine chez le chaton et jusqu’à 12 semaines pour le
chiot, le développement du cerveau de l’animal dépend directement de son environnement : plus celui-ci est
stimulant, plus le cerveau se développe et grossit. Pour le chaton comme pour le chiot, le manque de stimuli
extérieurs ne favorisera pas des capacités motrices, tactiles, visuelles, auditives et olfactives performantes pour plus
t
a
r
d
.
Par contre des contacts corporels, de la lumière, des bruits, des odeurs, puis des interactions avec les congénères
d’abord (et d’autres espèces ensuite) viendront forger, sculpter et programmer richement leur cerveau (+ de
sollicitations et stimulations conduisant à + de connexions neuronales, et plus tard à + de facilité à intégrer
l’inconnu et faire toutes les nouvelles acquisitions).
Un chat ne sait pas instinctivement qu’il est un chat. C’est la vie en communauté avec sa mère et ses frères et
soeurs qui lui ont d’abord permis de s’identifier à sa propre espèce. Identification lui faisant reconnaître plus tard un
félidé pour partenaire de vie et ne pas tenter d’aboyer comme un chien! Ce qui arrive parfois lorsque le chaton a été
élevé très tôt par une chienne. Il s’est alors identifié à l’espèce « chien » !
Au cours de cette période de forte attraction sociale, si un chaton ou un chiot naît dans un milieu où vivent déjà (ou
sont introduits) des humains, d’autres chiens ou chats, des hamsters, des oiseaux, des poissons etc.: il y sera
habitué et socialisé. Cela signifie entre autre, qu’il n’identifiera pas ces animaux comme des espèces ennemies ou
des proies potentielles, mais bel et bien comme des espèces amies. C’est donc le moment le plus propice pour le
préparer à tout ce qu’il sera amené à rencontrer dans sa vie future, et ce pour aisément faire face à une infinie
variété de mode de vie où il voisinera sûrement avec une grande diversité d’espèces animales.
Tout le vécu de cette période est gravé pour la vie et aura des retentissements sur le futur comportement de
l’adulte.
Le but est donc que toute découverte en général soit vécue agréablement, et que toute rencontre soit joyeuse et
amicale. Car si le chaton venait à faire une trop mauvaise expérience avec l’un de ces êtres vivant pendant ces
quelques semaines, il sera bien difficile d’en effacer le souvenir. Un long travail de patience sera alors nécessaire
pour désensibiliser l’animal, et sans complète garantie d’y parvenir, et même chose s’il s’agit d’un chiot.
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