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UNIVERSITE DE KINSHASA FACULTE DE DROIT B.P. 204 KINSHASA XI REFLEXION SUR LE SOUS-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS TOUTES SES EXTENSIONS Travail Dirigé par le Professeur Kato-Kale (Faculté d ’Economie) Par MUABILA MUABILA GLODY Etudiant en Droit ANNEE ACADEMIQUE 2010-2011 billgloben@yahoo.fr , +243823879001 Quatre points constitueront l’ossature de notre travail : l’historique et la définition du concept, l’analyse du sous-développement, puis les critères (facteurs), et la conclusion. 1. HISTORIQUE ET LA DEFINITION DU CONCEPT Le concept nait au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le 20janv.1949, dans son discours sur l’état de l’union, le président des USA Harry Truman emploie pour la première fois le terme « sous-développé ». Mais la recherche, (l’étude) sur le concept est née au début des années 1950, d’une prise de conscience du retard économique accumulé par une partie de l’humanité(1).Les pays occidentaux rêvaient ou du moins affichaient l’ambition de faire sortir les pays sous- développés de cette misère. De ce fait, Marx avait anticipait cela en affirmant que « les pays industriellement développés montrent aux pays moins développés, l’image de leur propre développent à venir»(2).

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Publié le 14 septembre 2012
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UNIVERSITE DE KINSHASA
FACULTE DE DROIT
B.P. 204 KINSHASA XI
REFLEXION SUR LE SOUS-DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DANS TOUTES SES EXTENSIONS Travail Dirigé par le Professeur KatoKale (Faculté dEconomie)
Par MUABILA MUABILA GLODY  Etudianten Droit ANNEE ACADEMIQUE 2010-2011
billgloben@yahoo.fr, +243823879001
Quatrepoints constitueront l’ossature de notre travail: l’historiqueet la définition du concept,l’(facteurs), et la conclusion.analyse du sousdéveloppement, puis les critères 1.HISTORIQUE ET LA DEFINITION DU CONCEPT Le concept nait au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le 20janv.1949, dans son discours sur l’état de l’union, le président des USA Harry Truman emploie pour la première fois le terme« sousdéveloppé ».Mais la recherche, (l’étude) sur le concept est née au début des années 1950, d’une prise de conscience du retard économique accumulé par une partie de l’humanité(1).Les pays occidentaux rêvaient ou du moins affichaient l’ambition de faire sortir les pays sousdéveloppés de cette misère. De ce fait, Marx avait anticipait cela en affirmant que« les pays industriellement développés . montrent aux pays moins développés,l’image de leur propre développent à venir»(2) Compris comme un retard et l’inadaptation du système économique, nous pouvons parler du sousdéveloppement économique ou de pays sousdéveloppé, lorsque la situation sanitaire et économique y est très mauvaise. Il importe de noter que le terme sousdéveloppé n’est plus beaucoup employé, et on préfère plutôt le terme plus politiquement correct de pays en voie de développement ou pays en développement. Nous ne pouvons parler du concept sousdéveloppement sans pour autant faire allusion à un autre qui a suscité et qui suscite le débat dans sa compréhension, nous avons cité l’expression« tiersmonde »le démographe Français: employée pour la première fois par Alfred Sauvy en 1952(3); comme ensemble des pays pauvres où se confond du point de vue des rapports NordSud avec le Sudface au Nord, plutôt occidental. Georges Balandier, l’appréhende commeune revendication des tierces nations qui veulent s’inscrire dans l’histoire(4)signalons que Mobutu s’. Nousest opposé à ce terme lors de son discours à l’ONU, le 4 octobre 1973«…le tiersmonde ne constitue pas le tiers de l’humanité, mais plutôt le 2/3…»(5) 2.ANALYSE DU CONCEPT Dans cette étude, nous n’allons pas analyser les problèmes de chaque pays sousdéveloppés, mais du moins, nous allons juste nous limiter à élucider les principales causes ou principaux facteurs de ce phénomène, qu’estle sousdéveloppement économiquedont sont butés la totalité desdits pays. Ce sousdéveloppement est présenté d’après les théoriciens de la dépendance et des économistes tiersmondistes, comme le résultat d’une domination exercée par certains Etats (au centre) aux dépens de reste du monde (périphérie)(6). Dans celleci, les structures de production combinent des secteurs à faible productivité utilisant des techniques dépassées et des secteurs modernes; elle présente une incapacité d’absorber le progrès technique à un rythme que le centre(7).
Dans ce même ordre d’idée, nous citons Baran(8)en ce mot :ne doit pas oublier que si« on l’Inde avait été soumise à son développement propre, elle aurait sans doute suivie une voie moins tortueuse, se développer de façon indépendante, on ne pourrait pas a priori exclure la possibilité qu’ils exploitent euxmêmes leurs ressources naturelles, et ce dans ces conditions plus avantageuses que celles qui leur ont été imposées par les investissements capitalistes étrangers »(9). La notion du sousdéveloppement, il convient de rappeler, marque en outre d’une vision économique du monde, où les pays sont classés non plus selon leurs caractéristiques culturelles, sociales, et humaines mais en fonction du PNB /habitant. A partir des années 1990 et de l’émergence des exigences de développement durable, cette vision commence à être remise en cause, et les critères purement comptables liés au calcul du PNB ou PIB sont aujourd’hui critiqués par des nombreuxexperts. A titre exemplatif, nous citions la classification de la Banque mondiale, qui classe les pays selon des données quantitatives et monétaires ; ainsi le rapport de cette institution distingue selon les chiffres :les économies à faibles revenusdont le PNB par tête est de 765$ /jr, regroupent 56 pays (Afrique, Asie, Amérique latine); les économies à revenus intermédiaires, tranche inferieure: regroupent 43 pays (Afrique, Asie, Amérique) dont le PNB par tête est compris entre 766 et 3035$; les économies à revenus intermédiaires, tranches supérieures: regroupent 33 pays (Afrique, Asie, Amérique latine) dont le PNB par tête compris entre 3036à 9385$; et enfinles économies à revenus élevés, qui regroupent 45 pays dont le PNB par tête est supérieur à 9386$, on y trouve 24 pays de l’OCDE et 31 hors OCDE(10). A ce propos, les chiffres cités par l’économiste Ferruccio Marzano, professeur d’économie du développement à la faculté d’économie et commerce de l’université la Sapienza de Rome sont significatifs :« alors que le revenu réel par habitant est de 25000$ dans les pays riches à égalité de pouvoir d’achat, il est d’environ 500$ en Afrique subsaharienne (dont fait aussi partie l’Afrique du sud). Cela signifie que entre les revenus européens et lesrevenus africains, le rapport est de 50 à 1 ». Toujours d’après les données fournies par la Banque mondiale, on constante que la pauvreté absolue (% de la population qui vit avec 1$ /jr) concerne plus de 46% des habitants.Un autre paramètre important est l’indice du développement humain, calculé d’après les données fournies par le PNUD ; alors que cet indice est de O, 920 pour les pays riches, il est de 0,464 dans les pays d’Afrique subsaharienne (à majorité sousdéveloppé)(11). Ce qui signifie que ces pays ont un rythme de développement réel puis lent, qui équivaut à la moitié de celui des pays les plus avancés. 3.CRITERES OU FACTEURS Aucuns paysne peut en effet se targuer d’être suffisamment développé et d’avoir exploité pour le mieuxêtre de toutes les classes sociales les possibilités de la technique et de la science déjà acquise et ne relevant que de l’application(12). Quoi qu’il en soit, ilexiste des pays plus avancés que d’autres dans la civilisation, disons dans l’évolution de la technique et qui dispose, de ce fait d’une supériorité au moins matérielle, ils peuvent adopter visàvis des pays attardés diverses attitudes(13).Il n’y a donc pas des lignes de démarcation tout à fait satisfaisante. Cependant, l’analyse du sousdéveloppement tient à plusieurs facteurs :facteurs géographiques ; facteurs démographiques ; facteurs culturels ; facteurs économiques(14).
Dans son étude sur le sousdéveloppement, Alfred Sauvy(15)avait analysé dix critères ou tests principaux caractérisant le sousdéveloppement : Taux élevé de la mortalité(forte mortalité infantile, forte fécondité, sans obstacle volontaire à la maternité) ; une alimentation physiologique insuffisante; carences diverses ; hygiène rudimentaire; condition inferieure de la population active avec primauté du secteur primaire agricole ; faiblesse des classes moyennes.Il termine en disant que la validité de ces effets est inégale et on peut en suggérer beaucoup d’autres, Le testest parfois probant… La mortalité des certains pays sousdéveloppés aprèsguerre est comparable à celle des pays développés d’avantguerre(16). A cela s’ajoute, l’analyse de R. Gendarme(17)qui a rassemblé les principaux critères du sous développement avant d’apporter une distinction majeure sur laquelle est fondée son étude: les critères synthétiques; les critères démographiques: forte mortalité (infantile); critères de structures économiques et sociales, et absence d’uneinfrastructure économique(routes, hôpitaux, écoles). Il établie un distinguo entre lesousdéveloppement correspondant à un équilibre anciend’une économie demeurée stationnaire, et lesousdéveloppement caractérisé par des choses qui détruisent l’équilibre ancien(18)4.Conclusion En définitive, nous rappelons que le phénomène du sousdéveloppement est dû à une étroitesse du marché. Ce dernier engendre le fait qu’il n’y ait pas de débouchées. Même s’il y a descapacités d’épargnes, elles ne pourront devenir investissement que s’il y a en face une demande solvable. Par conséquent, l’épargne et l’investissement, c’est l’esprit du capitalisme, est donc la base du développement. Nous chutons en disant qu’on peut bien appliquer les bonnes méthodes de développement économique: bonne gouvernance, libéralisme économique, amélioration du système éducatif, rénover les infrastructures, investir tant dans le domaine agricole qu’industriel, dès lors qu’au dessus des pays sousdéveloppés, arriérés ou du tiersmonde, se trouverait l’impérialisme, au moment où l’échange inégal persisterait, on ne peut espérer nullement au développement.
BIBLIOGRAPHIE 1.Kato kale L .M, syllabus d’économie politique, éd. Bémaf, 2010, p. 101 2.K. Marx & Engels, capital, livre I , vol I , paris, éd. Sociales, 1887, p. 13 3.Cl. Daniele Echaudemaison, dictionnaire d’économie & sciences ère sociales, 1éd. paris, éd. Nattan 1989, p. 488 4.paris, éd. Images,G. Balandier, cahiers internationaux de sociologie, 19821987, p. 722 5.Discours de Mobutu à l’ONU 4 oct. 1973, Kinshasa, réalisation du département de l’orientation nationale, p. 12 6.Kato kale L.M, op cit, p. 101 7.Idem 8.Programme communiste n°5354, théorie Baranienne du sous développement, paris, éd. Maspero, oct. 1971mars 1972, p. 192 9.Ibidem, p.229 10.Cl. Danièle Echaudemaison, Op. cit, p. 488 11.Afriquespoir n° 31, Kinshasa, éd. Afriquespoir , juilletseptembre 2005, p. 16 12.Alfred Sauvy, introduction à l’étude des payssousdéveloppés, Vol.6, Lyon, éd. Université de Lyon, 1951, p. 601 13.Idem 14.Cl. Danièle Echaudemaison, Op. cit. p. 488 15.Alfred Sauvy, Op. cit p. 604 16.Idem, p. 605 17.Kato kale, Op. cit. p.100 18.Idem, p. 101
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