TER
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Le hasard d'une rencontre dans un train - Nouvelle érotique

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Publié le 23 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

Sabine Delambre
TER (Nouvelle)
Collection Romans / Nouvelles --
Retrouvez cette oeuvre et beaucoup d'autres sur http://www.inlibroveritas.net
Table des matières
TER (Nouvelle)...........................................................................................1 TER......................................................................................................2 TER......................................................................................................3
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TER (Nouvelle)
Auteur : Sabine Delambre Catégorie : Romans / Nouvelles
Le hasard d'une rencontre dans un train
Licence : Licence Creative Commons (by) http://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/
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 Sabine Delambre
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— Mais qu’est-ce qu’il a de mieux que moi à la fin ?  — C’est pas ça, tu le sais… — Mais il a forcément quelque chose que je n’ai pas ! — Écoute, on ne va pas recommencer… — Je ne comprends toujours pas… — Il n’y a rien à comprendre. C’est terminé entre nous. Voilà.
Ils pouvaient avoir 25 ans. Elle, blonde sophistiquée, très jolie, élégance recherchée, qui plait aux hommes et qui le sait. Lui, brun au regard sombre et volontaire, belle carrure, beaucoup de charme, spontané. Ma réservation m’avait placée à côté d’eux dans le TER qui assurait la liaison Châteauroux-Paris. Ils avaient gardé le silence pendant près d’une heure avant de se lancer dans le dialogue dont j’étais le témoin involontaire depuis quelques minutes. Il ne fallait pas être grand clerc pour en comprendre la teneur. Elle avait décidé de mettre un terme à leur histoire commune, manifestement pour un autre homme, et lui n’était pas sur la même longueur d'onde. Histoire classique. À les écouter et à les observer, j’avais cerné leurs différences de culture, de milieux sociaux. Elle chic et superficielle, lui plus entier, plus vrai. C est le fait qu’ils aient eu une histoire commune qui me surprenait plus que leur séparation.
Mes pensées dérivèrent vers Luc, mon mari. J’avais 43 ans et le sentiment qu’il ne subsistait plus grand-chose de ce qui nous avait rapprochés voilà près de 20 ans. Non pas que nous soyons très différents l’un de l’autre contrairement à mes voisins, simplement la vie nous avait éloignés. J’étais pratiquement certaine quil avait une maitresse, tandis que je me
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TER (Nouvelle) morfondais plus ou moins, essayant vainement de compenser la tristesse de ma vie personnelle par mon travail. Je me sentais pourtant jolie. Les hommes me regardaient toujours et j’en tirais une certaine fierté. Malheureusement, Luc ne semblait pas vraiment me voir…
Le train ralentissait, nous approchions d’Orléans. Mes voisins s’étaient tus. Elle murée dans une indifférence boudeuse, et lui en proie à plusieurs sentiments, la colère mais aussi un profond désarroi, de la tristesse et du dépit. Elle attrapa un sac de voyage lorsque le train fut à l’arrêt en gare d’Orléans et quitta le wagon sans un regard pour son compagnon. Je l’observai tandis qu’il la suivait des yeux sur le quai, furieux et déboussolé. Le train redémarra.
Ce garçon avait quelque chose de troublant et d’attirant. Il émanait de lui une impression d’indiscipline farouche, un côté sauvage et rebelle et même temps d’une profonde douceur. Et du charme. Énormément de charme. Je pris la place près de la fenêtre, face à lui, après quelques minutes. J’attendis patiemment que son regard se pose sur moi. Il ne me voyait pas vraiment, perdu dans ses pensées. — Vous habitez Paris ? fut ce que je trouvai de moins stupide pour engager la conversation. Maintenant il me voyait. Il me jaugea rapidement, le regard encore dur, presque agressif, mais avec aussi de l’intérêt pour ce qu’il observait. Sans fausse modestie, je sais que je suis encore attirante avec ma silhouette élancée, mes jolies formes et mes yeux verts. Je portais de surcroit un tailleur gris clair et un manteau noir qui mettaient en valeur ma peau claire de brune, la finesse de mes traits et mes jambes fuselées. Oui…, répondit-il sobrement au bout d’un moment. — Moi aussi… Il me détaillait plus attentivement de ses yeux sombres. Lenvie irrationnelle de le charmer, de le séduire m’avait brusquement envahie. Peut-être la femme délaissée qui se rebellait soudain en moi, ou le besoin de voler au secours de ce séduisant jeune homme qui semblait perdu. Je ne
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TER (Nouvelle) sais pas. Je n’avais jamais trompé Luc, ni même sérieusement songé à le faire. Mais là je ressentais le besoin impérieux d’une étreinte dans les bras d’un homme, de ce garçon. J’avais envie de lui dire : « Laisse-la partir, elle ne te mérite pas. Moi je te désire, j’ai envie de voir le plaisir dans tes yeux, moi j’ai envie d’être dans tes bras. » Au lieu de ça, j’enchainai les questions anodines, ce qu’il faisait dans la vie, sa formation. Il semblait peu à peu sortir de son abattement, il s’animait en me parlant. Je percevais sa franchise, de la passion aussi. Nous arrivâmes petit à petit sur un registre plus sentimental. — Je suis sûr que Ludivine a trouvé un type qui correspond plus à l’idée qu’elle se fait de son rang dans la société, je n’étais pas assez… bien pour elle… Je compris que Ludivine était la jeune femme qui l’avait quitté, et ce qu’il me disait confirmait mes premières impressions. J’avais envie de le consoler. — Laissez-la partir… Si elle n’a pas compris, tant pis pour elle… Vous êtes très séduisant et je suis certaine que beaucoup de femmes y sont sensibles. Il suffit de regarder autour de vous… Je m’étais lâchée sans en avoir vraiment conscience. Je réalisai que je cherchais vraiment à le séduire. Mon cœur battait un peu plus vite.
Son regard changea, il me dévisageait maintenant avec intensité, je me sentais à sa merci, fondant sous son regard. À son tour il me questionna, et je me racontai à lui, sans fioriture. Femme plus ou moins délaissée, mais animée d’une profonde envie de vivre, de mordre la vie à pleines dents. — J’ai du mal à croire qu’une femme aussi jolie que vous soit délaissée… Il me souriait, un sourire à la fois carnassier, franc, tendre, avec une lueur de désir. Je lui plaisais. Une onde de chaleur prit naissance dans mon ventre. Je me sentais revenue 25 ans en arrière, comme une collégienne en émoi. Quelque chose de complexe, puissant et urgent s’était établi entre nous. Le train ralentissait, nous arrivions à Paris. Il posa une main sur la mienne et je la lui abandonnai.
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TER (Nouvelle) — Je vais peut-être vous choquer, mais j’ai envie de vous…, déclara-t-il d’une voix enveloppante, le regard embrasé. — Moi aussi…, m’entendis-je répondre dans un souffle. J’avais le visage en feu, un brasier s’était soudain allumé dans mon ventre. — Venez…, fit-il en attrapant son sac et en me prenant la main. J’attrapai le mien et le suivis sur le quai de la gare d’Austerlitz. Nous marchions assez rapidement, sans un mot. Je ne savais pas où il me conduisait mais je n’avais qu’une envie : le suivre. Nous remontions maintenant la rue Buffon, et je songeais avec un effroi rétrospectif que quelqu’un aurait pu venir m’attendre sur le quai… Nous passâmes près de la Mosquée, puis il m’entraina dans un petit hôtel de la rue Linné.
La chambre était petite mais très agréable et meublée avec goût. La porte se referma derrière nous. La pièce était plongée dans une relative pénombre. Il m’enleva mon manteau avec douceur et m’enlaça. Mes lèvres trouvèrent les siennes pour un baiser passionné, ardent. Nos corps se pressaient fébrilement, impatients de se découvrir. Le souffle court, il entreprit de me déshabiller. Mon tailleur ne fut bientôt plus qu’un souvenir posé sur le fauteuil. Je me débarrassai de mes talons d’une pichenette pour m’attaquer à son jean, simplement vêtue de ma culotte et de mon soutien-gorge. Mes mains tremblaient légèrement, j’éprouvai quelques difficultés à le déboutonner. Il m’embrassa tendrement, comme pour me dire de prendre mon temps. Je vins à bout du jean et pressai mon corps contre le sien. Son membre dur appuyait sur mon ventre. Mon excitation était à son comble, je sentais mon sexe inondé entre mes cuisses. Nous nous caressions doucement, tous deux aussi fiévreux. Il dégrafa mon soutien-gorge sans trop de difficultés et m’ôta délicatement ma culotte. À mon tour, je fis glisser son boxer. Il me caressa lentement les seins, avec délicatesse. Je les sentais pointer, durs et légèrement douloureux d’excitation. Je pris sa verge dans ma main. Elle était très grosse, tendue et palpitante entre mes doigts.
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TER (Nouvelle) Nous nous apprivoisions. Il me prit dans ses bras pour me déposer sur le lit avec douceur et vint s’allonger près de moi. Un nouveau baiser souda nos lèvres tandis que nos mains reprenaient leur exploration. Je sentais ses doigts m’effleurer, me presser, m’ouvrir, se glisser en moi pendant que je le caressais sans vergogne, enveloppant de la main les deux boules chaudes et gonflées, faisant glisser lentement la peau souple de son m e m b r e r a i d e e t b r û l a n t q u i s e t e n d a i t e n c o r e , m a j e s t u e u x e t impressionnant. Il vint se placer au-dessus de moi, les yeux rivés aux miens. Sa hampe battait légèrement contre mon ventre enflammé. J’étais béante, trempée. Il me pénétra lentement, m’ouvrant comme un fruit mûr, m’écartelant autour de son énorme pieu. Je frissonnais, déjà au bord de la jouissance. Sa queue commença à aller et venir dans mon ventre, très profondément. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas eu cette prodigieuse sensation d’être prise par un homme. Et Dieu sait qu’il me prenait. Avec ardeur, un peu fébrile, fougueux. Je le sentir jouir quelques instants après, planté au fond de moi, déversant longuement sa semence. J’étais déjà emportée par une énorme vague et l’orgasme me submergea presque au même moment, fendue en deux par son puissant gourdin, agitée de spasmes incontrôlables.
Nous reprîmes lentement notre souffle, enlacés, essoufflés, délicieusement fourbus. Nous navions pas échangé un mot depuis que nous étions descendus du train.
J’étais lovée contre son corps, dos à lui, son bras emprisonnant ma taille. J’ignorais depuis combien de temps nous étions ainsi, somnolents. Je sentais son sexe se tendre peu à peu contre mes reins. Le désir renaissait également en moi. Son étreinte se resserra autour de mon ventre et je creusai les reins pour l’encourager. Sa main se posa sur mes seins qui se dressaient déjà fièrement. Je frissonnai lorsqu’il déposa un baiser dans mon cou. Sa main glissait négligemment sur mon ventre, plongeant insensiblement vers le brasier qui se réveillait entre mes cuisses. Je me déplaçai légèrement de manière à sentir son membre entre mes fesses. Et je le sentais, tendu et gonflé, qui
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TER (Nouvelle) glissait lentement entre mes deux globes de chair. Mon bassin ondulait, je le masturbais entre mes fesses. Il semblait grossir encore. Ses doigts avaient atteint l’antre brûlant en bas de mon ventre, ils s’invitaient délicatement en moi, je les accueillais avec les larmes du plaisir. Sa hampe força délicatement le passage entre mes cuisses, rejoignant ses doigts, glissant entre mes lèvres mouillées de désir. Nous nous masturbions l’un l’autre, lentement. Je caressais chaque millimètre de cette puissante verge avec la chair brûlante de la bouche qui palpitait entre mes cuisses. Il s’insinuait peu à peu en moi avec mon consentement plus qu’humide. Enfin il me pénétra doucement, formidable bélier qui m’écartelait délicieusement. Il s’immobilisa au fond de mon ventre, me possédant totalement, palpitant lentement. Il me fit basculer doucement sur le ventre, toujours planté en moi, puis m’invita à me redresser sur les genoux, en appui sur les mains. J’étais sa levrette, il était mon taureau.
Un bras enserrant solidement ma taille, il commença un doux va-et-vient, me transperçant de sa formidable hampe. Je me sentais fendue en deux par ce pieu de chair qui s’enfonçait en m’écartelant divinement à chaque mouvement. Jamais un homme ne m’avait prise aussi totalement. Je me laissai emporter par le torrent de plaisir qui m’envahissait sous ses coups de boutoir. Je gémissais, haletais, feulais. Lorgasme monta, énorme, majestueux, faisant jaillir un million d’étincelles de mes cuisses à ma nuque. Je tremblais d’une jouissance infinie, inhumaine. Puis je le sentis exploser dans mon ventre, agité lui aussi de petits soubresauts incontrôlables. Je pressais son membre dans mon vagin comme pour l’aider à se déverser, recueillir chaque goutte de sa semence. Nous sombrâmes à nouveau dans un tendre néant, enlacés, étourdis, fourbus.
La nuit était tombée lorsque je rouvris les yeux. Je songeai un instant à Luc qui s’inquiétait peut-être. Mais non, probablement pas. Je le chassai de mes pensées. À demi redressée sur un coude, je regardai avec tendresse et désir
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