AU SECOURS, J’AI PERDU MA FILLE !

Patricia Couchot, Diwiha

Description

Véridique.
Par ailleurs, tout ce que je raconte c'est bien passé.

Informations

• Publié par: diwiha
• Publié le: 22 janvier 2013
• Nombre de lectures: 64
• Licence : Tous droits réservés
• Langue: Français

Extrait

P a g e | 1



AU SECOURS, J’AI PERDU MA FILLE


Et oui !

Je vous raconte.

Comme toute les Mamans du monde, la mienne, une fois retournée chez la
sienne, me prit avec elle, dans son lit pour dormir.

Le matin, elle se réveille et constate avec horreur et putréfaction, que je n’y suis
plus.

Elle appelle à grands cris ma grand-mère qui lâchant son ouvrage arrive plus
qu’étonnée dare-dare, auprès d’elle.

Sa fille aux cent coups, lui demande angoissée, si c’est elle qui est venue me
prendre.

-« Non.
As-tu au moins regardé dans le lit ? » lui demande-telle perplexe.

Maman ouvrant en grand son lit, lui fait constater ma mystérieuse disparition.

Et que voient-elles : rien.

-« J’ai même pensé qu’elle était tombée par terre et roulée sous le lit.
Mais pas de Patricia. je ne l’ai pas retrouvée.
C’est pour cette raison que j’ai pensée à toi. »

Sur l’instant bonne-maman est éberluée et reste coït.

Il est irréel qu’un bébé s’évapore comme ça.

Puis reprenant rapidement ses esprits, elle décide de défaire le lit entièrement.

Et là entre le fond du drap et le lit, qui voilà, dormant à poings fermés, bien loin
de la frayeur occasionnée à sa famille : moi.

Dans la nuit, j’avais migré dans mon sommeil, tout au fond.
Et une fois bien calée, puisque je ne pouvais aller plus loin, j’ai continué ma nuit
comme si de rien n’étais.
Je dormais comme un ange.

Mes parents se sont demandé comment, je ne m’étais pas étouffée puisque j’étais
déjà bien emmitouflée dans mes langes.
Sans compter les couvertures se trouvant sur le lit.

J’ai tout de même gardé de cette mésaventure, une habitude que j’ai très
longtemps gardé.
Pour m’endormir, je me mettais entièrement sous les couvertures, même en
hiver..

Combien de fois mes parents ont cru que je n’étais plus là, alors que je dormais ou
que je les écoutais ou encore les espionnais.

Et voilà, comment un petit bout-de-chou, d’à peine 9 mois, a bien
involontairement, donné des sueurs froides à sa maman et sa bonne-maman.