= 00 >M :»^>j ^i .'^w fij(i-^, '^*^> ^--^ br*^- '^ I^^J >^:.-: •6 *^ ïatin 'n))^ftiqup MôViiilï tiémy De CSbunnont te tatin lljyftiqup les \>oHt5 De l'antipbonairr et la i);mbolk|ue au moyenage ï\éface inédite ôe lauteur Prontifpicc HJaurlcf lOcniii OmcmentB Oe ï^ogcr Owerin t>t Paris tes £clition9 ffl (Si. Crée et 0/ CQXX M PRÉFACE C'EST de la Langue et de la poésie latines que je vais parler, d'une certaine langue latine, de celle qui va du cinquième au treizième siècle et au delà, de saint Augustin à Thomas A Kempis, des Confessions à /'Imitation. Elle remonte même jusqu'à la fin du troisième siècle et ne se clôt que par Erasme, au total un millier d'années de poésie et de rhétorique. Elle est inconnue et surtout elle est méprisée. Tandis que Calpurnius, pénible imitateur de Virgile, bénéficie de sa date, encore pas très éloignée du premier siècle., un authentique grand poète, Adam de Saint-Victor, demeure totalement ignoré parce qu'il écrivit le latin du temps de Louis VII. C'est un point de le vue que je n' ai jamais pu admettre, mais je puis com- prendre et je V explique. Les latinistes sont convaincus, II LE LATIN MYSTIQUE héritage du dogmatisme religieux^ qu'il et y a une ortho- doxie de la langue latine lapoésie par Virgile^ ces quelle est ...