Manuel d archéologie chrétienne depuis les origines jusqu au VIIIe siècle
686 pages
Français

Manuel d'archéologie chrétienne depuis les origines jusqu'au VIIIe siècle

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D'ARCHÉOLOGIE
CHRÉTIENNE
DEPUIS LES ORIGINES JUSQU'AU
PAR
VIII«
SIÈCLE
DoM H.
LECLERGQ
BÉNÉDICTIN DE FARNBOROUGH
TOME SECOND
PARIS
LETOUZEY ET ANÉ, ÉDITEURS
76
BIS,
Rue
des Saints- Pères
1907
CHAPITRE PREMIER
METHODES DE CONSTRUCTIOX
Cnractère de
III.
la
première période.

II.
Maçonnerie
])ar compression.

Construction pilonée.

IV. Les parements et les charpentes enclavées.
— — XI. Les constructions appareillées. — Xll. Caractère de deuxième période. — XIII. Les massifs. — XIV. Les parements. — XV. La colonne byzantine. — XVI. — Voûtes sur cintres. — XVII. Voûtes sans cintres. — XVIII. Voûtes d'arête. — XIX. Coupoles. — XX. Xiches sphérif/ues. — XXI. Voûtes sphériques sur trompes. — XXII. Voûtes sur pendentifs. — XXIII. Les tassements. — XXIV. Les chaînages. — XXV. Les contreforts.
ture en carrelage.
— V.
la
Les voûtes en maçonnerie.
— VI.
Voûtes sur armature.

VIII.
Voûtes
d'arête.

— VII.
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IX.
Voûtes
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X. Les contreforts.
I.
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Grâce aux ressources considérables dont on disposait
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Publié le 11 janvier 2011
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Langue Français
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Extrait

^^''^^-^^f^siâ^ MANUELD'ARCHÉOLOGIECHRÉTIENNEDEPUIS LES ORIGINES JUSQU'AUPARVIII«SIÈCLEDoM H.LECLERGQBÉNÉDICTIN DE FARNBOROUGHTOME SECONDPARISLETOUZEY ET ANÉ, ÉDITEURS76BIS,Ruedes Saints- Pères1907 CHAPITRE PREMIERMETHODES DE CONSTRUCTIOXCnractère deIII.lapremière période.—II.Maçonnerie])ar compression.—Construction pilonée.—IV. Les parements et les charpentes enclavées.— — XI. Les constructions appareillées. — Xll. Caractère de deuxième période. — XIII. Les massifs. — XIV. Les parements. — XV. La colonne byzantine. — XVI. — Voûtes sur cintres. — XVII. Voûtes sans cintres. — XVIII. Voûtes d'arête. — XIX. Coupoles. — XX. Xiches sphérif/ues. — XXI. Voûtes sphériques sur trompes. — XXII. Voûtes sur pendentifs. — XXIII. Les tassements. — XXIV. Les chaînages. — XXV. Les contreforts.ture en carrelage.— V.laLes voûtes en maçonnerie.— VI.Voûtes sur armature.—VIII.Voûtesd'arête.—— VII.Arma-IX.Voûtesspliérirjues.X. Les contreforts.I.Caractère delapremière période.début dune période d'art assezd'artLe règne d'Aug-uste marqueorigXixdllepourluimériterle titreromain oud'art aufjiistal.et àGrâce aux ressources considérables dont on disposait. ..." />


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^^-^^f^siâ^MANUEL
D'ARCHÉOLOGIE
CHRÉTIENNE
DEPUIS ORIGINES JUSQU'AU VIII« SIÈCLELES
PAR
DoM H. LECLERGQ
BÉNÉDICTIN DE FARNBOROUGH
TOME SECOND
PARIS
ET ANÉ, ÉDITEURSLETOUZEY
des Saints-Pères76 BIS, Rue
1907CHAPITRE PREMIER
DE CONSTRUCTIOXMETHODES
—Cnractère de première période. — II. Maçonnerie ])ar compression.la
—III. Construction pilonée. IV. Les parements et les charpentes enclavées.
— — sur armature. — VII.V. Les voûtes en maçonnerie. VI. Voûtes
Arma— — —ture en carrelage. VIII. Voûtes d'arête. IX. Voûtes spliérirjues.
——X. Les contreforts. XI. Les constructions appareillées. Xll. Caractère de
période. — XIII. Les — XIV. Les parements. — XV. Lala deuxième massifs.
— — —colonne byzantine. XVI. Voûtes sur cintres. XVII. Voûtes sans cintres.
—— — — XX. sphérif/ues.XVIII. Voûtes d'arête. XIX. Coupoles. Xiches
— —XXI. Voûtes sphériques sur trompes. XXII. Voûtes sur pendentifs.
— —XXIII. Les tassements. XXIV. Les chaînages. XXV. Les contreforts.
I. Caractère de la première période.
Le règne d'Aug-uste marque le début dune période d'art assez
origXixdl pour lui mériter le titre d'art romain ou d'art aufjiistal.
Grâce aux ressources considérables dont on disposait et à
lenthou..lasme général, cet art se manifesta librement sous la forme la plus
coûteuse et la plus séduisante de toutes celles au moyen desquelles
èreFart peut s'exprimer : l'architecture. Depuis le début de notre
jusque vers le milieu du siècle, l'art bâtir parvient à cesiv*^ de
méthodes achevées et savantes qui sont le résultat de l'expérience
acquise par la pratique et vérifiée sans cesse par elle. Pendant cette
période, les procédés que nous allons décrire se maintiendront
presque sans changements. Il importe toutefois de ne pas confondre
ici l'architecture avec l'art de bâtir. L'architecture n'échappe pas au
mouvement de décadence qui, à partir de la fin du iT' siècle, atteint
entraîne Tandis queet toute forme artistique, quelle quelle soit.
cette forme se modifie, s'altère, l'art bâtir n'éprouve point dede
changements, ni progrès, ni déchéance. Ses dernières productions
ouvragecompteront au nombre des plus excellentes, son dernier
sera le parfait thermes deplus et le plus beau nous parlons des
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DiiH'K'lion cl de la basilicjuc do ('.oiistanliii. Mais cctto ojjposilion
iMitro 1 arc'liilt'cturc t-l la sliuttur»» n'eut (jii un liMnj)s.
l'iiedêca(K'iue 1 arriva sousaiiUMia autre ({ui K> ri'i^'ue de (Constantin.
lîien ne la faisait prévoir. Si (juehjues constructions, connin' le
eir([ue de Maxenee, près de la voie .Vppienne. laissaient apparaître
la né^'li<i^enee. on constatait ailleurs le maintien des vieilles
traditions de larclntecture prati(|ue. Soudain celle-ci retomba au point
(piatre sièclesd'où elle s'était élevée auparavant. Son pro'^rès avait
consisté ouvraj^'-es son déclindans l'expansion des voûtés, fut
marqué par absolu. A rej^^arder de très prèsleur abandon prescjue
les édiliccs, on d hésitation pendant le(juel lespeut saisir un instant
procédés traditionnels, immuables, sont remis en cpiestion par le
fait .seul (pi'ils sont timidement appliqués. Le mausolée de sainte
(Constance sur la voie Xomentane, dont nous avons parlé', indique
(pii manjuel'instant jirécis et la nature de cette hésitation la rupture
avec le passé Les voûtes, les voûteset le jj^erme de la décadence-.
sphériques en emploi fréquent dans les édi-particulier, restent d'un
fices funéraires ou mais elles disparaissent presque entiè-relii,'-ieux,
rement des grands étlilices civils. Les basili(|ues chrétiennes des 'V"
et V siècles, ne présentent plus, en l'ait de voûtes, que des arcades
sphèrereliant les colonnades deux à deux et une voûte en quart de
h l'extrémité couvert par desde la grande nef; tout le reste est
charpentes.
Depuis jusqu'à Justinien, pendant deux siècles,' lesConstantin
voûtes, réservées pour des monuments de médiocre importance,
cessent de dominer le svstème g-énéral de la construction. La renais
alors soussance bvzantine les i-amènera, mais elles reparaîtront
rompue défini-une forme toute nouvelle. La tradition anti(jue est
tivc se trouve danstivement. La raison qui rendit cette rupture défini
les conditions bâtir par les entreprisesmêmes faites à l'art de
architecturales gig-antes(jues de Constantin, et particulièrement
Constantinople (jui va enj^loutir des richesses sans bornes. La
l'empirecaractéristique des constructions de la capitale nouvelle de
\o\r iJiclionn. d'arch. chi'/'t., i, col. Oifi s<|.1. l.
2. M. A. Clioisy. L'-irf de h:\lir chez li's liomains, iw-'t", Paris, 1873, p. 178,
demaiide s'il fiiiil le bizarre édifice poilantse ne pas {lalerdc la même époque
le nom do Minerva-Medica. Puisipio nous mentionnons ici, pour la ])r<Mnière
nous faisons un plaisirfois au cours de ce travail, le nom de M. A. (".hoisy, nous
de dire que nous avons mis conlinuclliMncnl beaux travaux à contribution,ses
nous lavons souvent cité et toujours consulté.CARACTÈRK DK LA PREMIER?: PÉRIODE 7
sera la lég-èreté permettant d'entrer plus promptenient en
jouissimplification excessive des anciennessance par la méthodes jug'ées
trop lentes. Les vieux praticiens ne pouvant chang-er soudain
leurs habitudes, on se trouvera donc réduit à employer des
consremplacertructeurs improvisés, mais on ne pourra les maîtresd œuvre
et les chefs entreprendra de les improviser moyende chantiers. On au
des lois, mais c'est en vain parce qu'une chose aura disparu sans
retour : l'expérience séculaire. La grande tradition monumentale
ne lui survivra pas.
Pendant qui s'étend début de notre ère à la paix dela période du
nous ne rencontrons g-uère de vestig-es des constructionsl'Eglise,
par les chrétiens, mais les textes nous ont appris, parélevées
contre, combien fut grande l'activité monumentale des fidèles de
leurs ouvragesce temps. Les causes qui nous empêchent de juger
pas exercées au même degré à l'égard des édifices dene s'étant
l'antiquité profane, c'est aux monuments de cette classe que nous
devons demander les enseignements qu'ils renferment sur la science
ainsi,et l'expérience des contemporains. Nous sortons en
apparéalité, il rien. On a ingénieuse-r'^^'^e, de nos études. En n'en est
jadis l'influence exercée par l'art pharaonique surment démontré
l'archéologie mosaïque grâce au séjour prolongé et à la servitude
des Hébreux en Egypte'. A l'origine du christianisme, des
conditions analogues se sont exercées sur les fidèles. Ceux-ci ont été
pratiquement aux procédés ensouven Je gré ou de force, initiés
usage de leur temps pour la construction des édifices"-; c'est
,que leur profession manuelle ou la condamnation pour crime de
religion les amenait à participer soit à titre d'entrepreneurs et
d'arconcourir auxchitectes-^ ou autrement, soit à titre d'esclaves, à
sur la périodegrandes constructions impériales qui s'espacèrent
entière des persécutions. Dans un cas comme dans l'autre, les
fidèles ont été initiés aux principes et aux méthodes de l'art de
bâtir, principes et méthodes qu'ils ont appliqués lorsque, pendant
les répits la dede persécution et après la Paix, ils ont entrepris
construire pour leur propre usage.
1. Ancessi, L'Egypte et Moïse, in-8", Paris, 187o.
2. Voir ce que nous avons dit au sujet condamnés aux pcAu' crimedes mines
de reli<,^ion. H. Leclercq, Les martyrs, in-12, Paris, 1903, t. ii, préface.
3. Nous ne reviendrons ici surpas le pseudo-architecte chrétien de
l'amphithéâtre Flavien dont nous avons parlé voir Dictionn. d'arch. chrét., t. i,
;
col. 16o3

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