Le Sonnet À Maître Claudius Popelin, émailleur et poète 1870
Les quatrains du Sonnet sont de bons chevaliers Crêtés de lambrequins, plastronnés d’armoiries, Marchant à pas égaux le long des galeries Ou veillant, lance au poing, droits contre les piliers. Mais une dame attend au bas des escaliers ; Sous son capuchon brun, comme dans les féeries, On voit confusément luire les pierreries ; Ils la vont recevoir, graves et réguliers. Pages de satin blanc, à la housse bouffante, Les tercets plus légers, la prennent à leur tour Et jusqu’aux pieds du Roi conduisent cette infante. Là, relevant son voile, apparaît triomphante LaBelle, laDiva, digne qu’avec amour Claudius, sur l’émail, en trace le contour.