Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches

icon

1

page

icon

Français

icon

Documents

Écrit par

Publié par

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

icon

1

page

icon

Français

icon

Ebook

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe Tout savoir sur nos offres

Découvrez le poème "Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches" écrit par Georges RODENBACH (1855-1898). "Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches" de RODENBACH est un poème classique faisant partie du recueil Le règne du silence. Profitez de ce poème en le découvrant sur cette page. Et n’oubliez pas que vous pouvez télécharger gratuitement en format PDF le poème Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches et l’imprimer depuis chez vous !
En téléchargeant le PDF du poème de RODENBACH, vous pourrez faire un commentaire ou bien tout simplement profiter de très beau vers de "Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches".
Voir Alternate Text

Publié par

Nombre de lectures

12

Licence :

En savoir +

Paternité, pas d'utilisation commerciale

Langue

Français

Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches

Les dimanches : tant de tristesse et tant de cloches !
Volets fermés, outils au repos, piano
Grêlement tapoté par des doigts sans anneau,
Des doigts de vierges dont les coeurs sont sans reproches.

Solitude où quelques passants ; vêpres qui geint ;
Couleur de demi-deuil planant sur les dimanches,
Avec de la fumée en lentes vapeurs blanches
Et du triste dans l'air comme un jour de toussaint.

Silence des quartiers monotones. L'espace
Est indistinct, d'un vague où tout semble éloigné ;
Et l'on entend, tandis que le soir a saigné,
Les lointains cris d'enfants en oubli de la classe.

Sois-même, dans la rue, on regrette les bons
Naguères parmi la maison familiale
Et son enfance et l'âme en ce temps liliale
Et la tiède chaleur de lampe et de charbons.

Les dimanches : tant de tristesses ! Tant de cloches
Vers le faubourg où la lenteur des pas conduit...
Une lanterne en ce commencement de nuit
S'éclaire doucement comme un oeil qui reproche.

L' horizon noir ressemble à des linceuls cousus...
Puis voici qu'un second réverbère s'allume
Triste, si triste au loin, clignotant dans la brume,
Tous deux, - comme les yeux d'enfants qu'on n'a pas eus.

Voir Alternate Text
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents
Alternate Text