Les Siècles morts
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Description

Les Siècles morts
Vicomte de Guerne
1890-97
L’ORIENT ANTIQUE
Préface
L’Exil
BABEL-ASSOUR
Incantation khaldéenne
La Lamentation d’Ištar
Hymne à la Lune
La Vision de Nabou-koudour-ousour
L’Épouse de Mardouk
LA TERRE DE KEM
Éloge du Scribe
L’Amenti
ISRAËL-KENAAN
La Fuite d’Iaqob
Le Chant de Debora
Iahvé
Le Talion
Schelomo
Bèn-Hadad
La Prière du Nabi
Le Marchand de Zour
ERAN
Zarathoustra
Les Créations d’Ahoûra-Mazdâ
Hymne à Mitra
Les Louanges d’Ardvi-çoûra-Anâhita
Persépolis
L’ORIENT GREC
Préface
La Mort de Philémon Les Noces Susiennes
Hymne à Artémis Éphésienne
La Mort de Kalanos
Hymne à Zeus
Les Jeux d’Apollon
Les Captives
Le Sacrilège
La Sibylle
Les Paroles de Schemouël-bèn-Mikah
Sagesse
Cléopâtre
Les Esséniens
La Fuite en Égypte
Iohanan-le-Baptiste
La Tentation de Jésus
Les Parouschites
Les Divinisantes
Agnôstos Théos
Les Révélations de Jean
Le Temple éternel
L’ORIENT CHRÉTIEN
Préface
Divo Marco Ælio Aurelio Antonino Aug. sacrum
Hymne platonicien
La Descente aux Enfers
Le Miracle d’Isis
Les Martyrs
La Passion de Pistis Sophia
Élagabal
Les Épigrammes
Le Taurobole
Le Concile
La Mort de Julien
Hymne à la Beauté
Les Dévots
Iesous Christos, Theou Uios, Soter
Le Reniement de Nymphodora
Le Stylite
Pan
La Malédiction de Paphos
L’Autel
Le Converti
Les Adôniastes
Consolation à Séréna
Le Barbare
Athènes sauvée
L’Autokrator
L’Augusta
Les Philosophes
Les Derniers Sages
L’ÉTERNEL SURVIVANT
L’Éternel Survivant
Les Siècles morts - Préface, I ON a dit que ce siècle était le siècle de ...

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Langue Français
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Extrait

L’ORIENT ANTIQUEPréfaceL’ExilLes Siècles mortsVicomte de Guerne1890-97BABEL-ASSOURIncantation khaldéenneLa Lamentation d’IštarHymne à la LuneLa Vision de Nabou-koudour-ousourL’Épouse de MardoukLA TERRE DE KEMÉloge du ScribeL’AmentiISRAËL-KENAANLa Fuite d’IaqobLe Chant de DeboraIahvéLe TalionSchelomoBèn-HadadLa Prière du NabiLe Marchand de ZourERANZarathoustraLes Créations d’Ahoûra-MazdâHymne à MitraLes Louanges d’Ardvi-çoûra-AnâhitaPersépolisL’ORIENT GRECPréfaceLa Mort de Philémon
Les Noces SusiennesHymne à Artémis ÉphésienneLa Mort de KalanosHymne à ZeusLes Jeux d’ApollonLes CaptivesLe SacrilègeLa SibylleLes Paroles de Schemouël-bèn-MikahSagesseCléopâtreLes EsséniensLa Fuite en ÉgypteIohanan-le-BaptisteLa Tentation de JésusLes ParouschitesLes DivinisantesAgnôstos ThéosLes Révélations de JeanLe Temple éternelL’ORIENT CHRÉTIENPréfaceDivo Marco Ælio Aurelio Antonino Aug. sacrumHymne platonicienLa Descente aux EnfersLe Miracle d’IsisLes MartyrsLa Passion de Pistis SophiaÉlagabalLes ÉpigrammesLe TauroboleLe ConcileLa Mort de JulienHymne à la BeautéLes DévotsIesous Christos, Theou Uios, SoterLe Reniement de NymphodoraLe StylitePanLa Malédiction de PaphosL’AutelLe ConvertiLes AdôniastesConsolation à SérénaLe BarbareAthènes sauvéeL’AutokratorL’AugustaLes PhilosophesLes Derniers SagesL’ÉTERNEL SURVIVANTL’Éternel SurvivantLes Siècles morts - Préface, I
ON a dit que ce siècle était le siècle de l’Histoire. À nulle autre époque, en effet, la poussière des temps n’a été remuée plusprofondément ; et les civilisations antiques en sortent aujourd’hui dans leur rude majesté. L’homme préhistorique est apparu ; lascience a reconstitué les états successifs du globe, les types des races, leurs habitations diverses, leurs industries primitives.Nous pouvons nous représenter vaguement, ce que furent les grands exodes des premières familles, à travers un mondeinconnu, le long des fleuves immenses, luttant chaque jour contre de nouveaux dangers et s’établissant enfin dans ces solitudesinnommées  s’élèveront plus tard des cités et des temples. Nous concevons de quelle manière les forces naturelles sontdevenues des formes divines, bienfaisantes ou néfastes. Les prières et les incantations peuvent rendre plus favorables encore lesEsprits protecteurs ou chasser les Esprits mauvais. Les sacrifices offerts par l’homme sont des échanges avec les Dieux.Combien de siècles ont été nécessaires pour élaborer la pensée religieuse de l’Humanité ? Nul ne le saura jamais. Mais ellenous apparaît, presque complète déjà, dans les grandes civilisations historiques d’Égypte et de Khaldée.Et la découverte de leurs mystérieuses archives est bien l’œuvre du XIXe siècle. Babylone, l’Assyrie, l’Egypte, la Perse, n’étaientconnues naguère que par les historiens grecs. Hérodote, Diodore de Sicile avaient recueilli de précieuses légendes. Lesrenseignements transmis par eux étaient loin d’être sans valeur. Néanmoins le vieux monde n’était qu’un monde grec. Les nomsdéformés étaient grecs ; les discours, la pensée même, avaient revêtu une apparence hellénique.Un seul livre, la Bible, semblait reproduire fidèlement quelques traits de la vie antique. Entouré de peuples ennemis, foulé par lesconquérants d’Assyrie et d’Égypte, Israël en avait gardé la marque profonde. Israël avait connu les cultes étrangers et s’en étaitenivré ; il avait souffert dans la vallée du Nil, trafiqué avec Tyr et Zidôn,, pleuré au bord des fleuves de la Babylonie. Et son LivreSacré conservait, en le maudissant, le souvenir des rois. vainqueurs et de leurs dieux barbares. Mais que de lacunes. encore etde mystères subsistaient dans la Bible ! Les. études nouvelles ont éclairé en bien des points ce qui était obscur, et confirmé d’uneéclatante manière ce qui était acquis à l’Histoire.L’auteur regrette de ne pouvoir retracer, en tête d’un volume de vers, l’histoire des études orientales, et celle des découvertesfaites dans leur domaine. Il eût été intéressant de montrer au lecteur quels dévouements à la science, quelle merveilleuseintuition, quel pénétrant génie ont été nécessaires aux premiers initiateurs. De nombreux et illustres savants suivent aujourd’huiles glorieux maîtres de l’Égyptologie et de l’Assyriobgie., Une littérature immense a été révélée, qui s’augmente chaque jour derichesses inespérées. Sœur de la langue hébraïque, appartenant à la même famille, possédant les mêmes racines, la littératurekhaldéo-assyrienne nous a déjà livré un récit du déluge parallèle à celui de la Genèse, des épopées mythologiques, des hymnes,des incantations, de véritables lexiques, et d’innombrables inscriptions historiques. A peine quelques lignes d’écrituresindéchiffrables, quelques ruines enfouies sous les sables, /attestaient encore la puissance des royautés disparues. De mêmepour l’Égypte, pour la Perse. Et c’est à l’aide de ces fragments épars qu’ont été restituées, avec une étonnante certitude, . langue,la religion, la poésie, l’histoire des vieux empires de l’Orient.Chaque année de nouvelles fouilles sont exécutées, de nouvelles ruines sont découvertes et explorées. Récemment encore,l’antique civilisation sumérienne surgissait des monticules de la Basse-Khaldée. Et voici que depuis peu un autre empire, celuides Hitthites, que la Bible et les textes égyptiens mentionnent souvent, semble sortir de l’ombre, et qu’une langue inconnue faitentendre ses premiers bégaiements. Le déchiffrement des inscriptions a été tenté, et l’on est en droit d’espérer que les ruines dela Syrie, comme celles de Tello, nous dévoileront prochainement leurs mystères,Ainsi, de toutes parts, les puissants empires d’autrefois ressuscitent et semblent revivre à nos yeux, dans leur réalité, Lesdocuments abondent : les poèmes cosmogoniques et mythologiques, les hymnes, les rituels, les formules magiques, nous fontconnaître les religions et les superstitions ; les monuments figurés, cylindres, bas-reliefs, peintures, objets usuels, nous restituentles cérémonies du culte, les types physiques, les costumes, les mœurs et d’innombrables scènes de l’existence journalière ; lesinscriptions royales racontent les guerres, rappellent les fondations ou les restaurations des édifices dont les ruines sont renduesà la lumière ; des tablettes et des manuscrits nous initient à la vie civile, aux procès même, aux transactions de toute nature.A la suite de l’histoire régénérée, guidée par elle, la Poésie a-t-elle le droit de pénétrer dans les mystères du passé ? Sansréveiller ici les discussions sur l’essence et le but de la Poésie, on est néanmoins en droit de se demander s’il ne lui est paspermis d’échapper aux fugitives impressions du moment, et d’errer, comme au milieu d’une vaste nécropole, parmi les cendresdes temps qui ne sont plus. Car, de ces ruines, l’homme se dégage encore, Il souffre, il aime, il espère, il meurt. Ses Dieux, dont ilpeuple l’univers, sont les formes les plus hautes et, pendant de longs siècles, l’unique expression de sa pensée. La Poésie a-t-ellele droit de s’emparer des mythes, de ressusciter ces Dieux et d’essayer de peindre les races antiques dans leur milieu propre etdans toute leur barbarie ou leur civilisation, avec leurs croyances et leurs mœurs ? L’auteur le croit ; et ce recueil de poèmes n’apas d’autre but. Il serait impossible de rappeler ici les nombreux essais de poésie « archéologique » tentés jusqu’à ce jour, depuisle XVIe siècle, tels que les traductions des psaumes ou les poèmes inspirés par les récits bibliques. De grands exempless’imposent du reste entre tous. André Chénier, le premier, puisa ses inspirations à la source de la véritable antiquité grecque. En18I5, Alfred de Vigny, imitant Théocrite, écrivait la Dryade ; en 1817 le court fragment intitulé le Bain d’une Dame romaine, plustard, Moïse, la fille de Jephté et d’autres admirables poèmes, tels que la Colère de Samson. Mais, comme le fait remarquer trèsjustement M. Leconte de Lisle, dans son Discours de réception à l’Académie Française, — et ce qu’il dit de Moïse peut s’appliqueraux autres poèmes d’Alfred de Vigny : « Le poème de Moïse n’est qu’une étude de l’âme dans une situation donnée, n’appartient à
aucune époque nettement définie et ne met en lumière aucun caractère individuel original. » Victor Hugo, avec son prodigieuxgénie, embrassa, dans la Légende des Siècles, toutes les périodes de l’humanité, tous les temps, toutes les races. Ici encore jeciterai M. Leconte de Lisle : « Mais si la Légende des Siècles, dit-il, est plutôt, çà et , l’écho superbe de sentiments modernes,attribués aux hommes des époques passées, qu’une résurrection historique ou légendaire, il faut reconnaître que la foi déiste etpanthéiste de Victor Hugo, son attachement exclusif à certaines traditions, lui interdisaient d’accorder une part égale aux diversesconceptions religieuses dont l’humanité a vécu et qui toutes ont été vraies à leur heure, puisqu’elles étaient les formes idéales deses rêves et de ses espérances. »Cette prédominance du sentiment moderne et personnel dans la Poésie historique, que M. Leconte de Lisle constatait chez A. deVigny et chez V. Hugo, n’existe pas chez lui-même, sauf peut-être dans son chef-d’œuvre, Kaïn, qui, dans un cadre sémitique,enferme tous les regrets, toutes les revendications, toutes les haines et toutes les souffrances de l’humanité, accablée sous lepoids de la Fatalité divine et se redressant enfin contre son éternel persécuteur. M. Leconte de Lisle, admiré aujourd’hui commele maître incontesté de la Poésie contemporaine, à qui l’avenir réserve la plus noble place parmi les plus grands Poètes français,a le premier donné le modèle de ce que devait être la restitution poétique de l’Antiquité. Son imagination, précise et savante, a sulaisser à chacune des mythologies, des religions et des races qu’il a chantées leur caractère propre et leur physionomie ethnique,avec leur grâce, leur splendeur, ou leur rudesse particulière. Son œuvre parcourt le cycle entier de l’Histoire. Dans une langued’une étonnante variété, merveilleusement souple et appropriée à chaque sujet, le poète retrace puissamment les civilisationsdiverses. Les rêves de l’Inde et ceux de la Grèce, l’Esprit de l’Orient et celui du Nord, l’âme obscure et féroce du Moyen-Age, seréveillent et palpitent dans ses vers évocateurs.D’autres poètes encore ont soulevé quelque coin du voile mystérieux du passé. Les Noces Corinthiennes, de M. Anatole France,doux et mélancolique reflet des âmes troublées par le souvenir des Dieux anciens et l’avènement du Dieu nouveau, ne sont pasoubliées. Même quelques poèmes, inspirés par les traductions publiées des textes cunéiformes ou hiéroglyphiques, ont déjàparu. La même curiosité intellectuelle ramène à la fois vers la plus haute antiquité plusieurs poètes contemporains.Ainsi du mouvement historique procède le mouvement poétique actuel. Profiter des découvertes archéologiques, évoquer dansleur milieu les hommes et les choses, et tenter de représenter à son tour, dans une suite de poèmes, le long déroulement dessiècles, telle fut l’ambition de l’auteur. Les Siècles morts, avec leur sous-titre l’Orient antique, ne sont que la première partie d’uneœuvre que, l’auteur essayera de réaliser si la force et le talent nécessaires ne lui font pas défaut.Le volume qu’il présente aujourd’hui au jugement de ses maîtres, de ses amis et de quelques rares lecteurs, est particulièrementaustère. L’Orient primitif, surtout l’Orient sémitique, laisse peu déplace au rêve et aux longues méditations, propres au géniearyen. Une civilisation grandiose, mais rude et sanglante, éclate de toutes parts. Guerres sans fin, villes incendiées ou rasées,princes et guerriers mis en croix, livrés aux plus cruels supplices, femmes, enfants, nations tout entières traînées en esclavage ettransplantées d’un bout à l’autre des empires : tels sont les plus fréquents tableaux que retracent les annales de Babylone etd’Assyrie. Les livres de la Bible, sauf quelques traits de la vie pastorale, sont pleins des vengeances d’Iahvé, des abominationsdes Rois, des luttes des tribus. Les malédictions des Prophètes tonnent sans cesse sur le peuple choisi et sur les nations del’univers. Partout la haine bouillonne ; partout le sang ruisselle.Et cependant, au fond des temples khaldéens, les vieux récits cosmogoniques sont recueillis, le cours des astres est étudié etinterprété, les générations divines sont expliquées. Les Dieux exercent leur action sur le monde. Les conquérants les invoquent etles interrogent. Des cultes sanglants et voluptueux une pensée religieuse se dégage ; les mythes se transforment et sedéveloppent. Le mythe d’Istar et de Douzi engendre celui d’Aschtoreth et d’Adôni. Tout s’enchaîne et tout contribue à former lepatrimoine religieux de l’humanité successive. Israël conçoit l’unité de son Dieu jaloux, élève le temple et, par la voix de sesnabis, jette son cri d’espérance au Messie idéal.. N’appartenant pas au monde sémitique, mais ayant exercé une influence considérable au moins sur Israël et sur la Phénicie,l’Égypte semble sortir de la nuit des temps en pleine possession d’elle-même. Dans les plus anciens monuments de sa littérature,une âme existe et pense. Éternellement agenouillée devant son Dieu solaire,elle l’adore sous toutes les formes et sous tous lesnoms. La vie et la mort de l’homme sont assimilées à l’existence même du soleil. Il naît au jour avec le soleil, parcourt ses phaseslumineuses, disparaît avec lui dans le ciel inférieur, et, justifié, presque divinisé, ressuscite avec Horus à l’horizon du matin.Le Livre des Morts, dont les exemplaires complets ou des fragments se retrouvent à côté de chaque momie, est un recueild’hymnes, d’incantations, de formules conjuratoires, une sorte de rituel funéraire, ainsi que l’a appelé Emmanuel de Rougé,  lavie d’outre-tombe du défunt, assimilé à Osiris, est retracée tout entière, depuis le moment , pénétrant dans « la Divine Régioninférieure, » l’âme paraît devant les Dieux, jusqu’à celui , après avoir accompli les travaux ordonnés et avoir été jugée digne dela béatitude suprême, elle accompagne, réunie à son corps, la barque du Soleil et « opère toutes les transformations désirables. »Le chapitre CXXV, avec sa vignette peinte, est particulièrement intéressant. Il contient ce que Champollion a nommé laconfession négative. Le défunt se glorifie du mal qu’il n’a pas fait pendant sa vie. C’est une exposition de la haute morale pratiquéedans l’ancienne Égypte. La traduction que M, Paul Pierret, le savant conservateur du Musée Égyptien du Louvre, a donnée duLivre des Morts, a surtout servi à l’auteur pour le poème intitulé l’Amenti.Une autre partie des Siècles morts est consacrée à la littérature avestique. La lutte d’Ahoâra-Mazdâ (Ormuz) et d’Agro-Mainyous(Arhiman) est indiquée dans les Créations d’Ahoûra-Mazdâ. D’autres hymnes, empruntés à la traduction de l’Avesta par Mgr deHarlez, sont condensés et peuvent donner une idée de ce que fut le génie de l’Eran. Quoique aryenne et étrangère au vieil Orientsémitique, la religion de Zoroastre ne devait pas être négligée ici. Fut-elle, telle du moins quelle nous apparaît dans l’Avesta. lareligion des Akhéménides ? Ce point est obscur et controversé. Elle fut, en tout cas, la religion de la Perse. L’influence duParsisme se fait sentir en Judée après la captivité. L’empire Perse fut le dernier des grands empires asiatiques. Il succombalui-même sous les coups d’Alexandre ; et la conquête grecque, en établissant dans le monde la prédominance hellénique,
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