Lesalgues entr’ouvraient leurs âpres cassolettes D’oùmontait une odeur de phosphore et de sel, Et,jetant leurs reflets empourprés vers le ciel, Semblaient,au fond des eaux, un lit de violettes.
Lablancheur d’un essor palpitant de mouettes Mêlaitau frais nuage un frisson fraternel ; Lesvagues prolongeaient leur rêve et leur appel Versl’angoisse de l’air et ses langueurs muettes.
Lesflots très purs brillaient d’une reflet de miroir... Lasirène aux cheveux rouges comme le soir Chantaitla volupté d’une mort amoureuse.
Dansla nuit, sanglotait et s’agitait encor Unsoupir de la vie inquiète et fiévreuse... Lesétoiles pleuraient de longues larmes d’or.