HeƌvĠ Le Coƌƌe Ŷ’a pas Đoŵpƌis, ou Ŷ’a pas voulu savoiƌ, Ƌue les iŵages les plus foƌtes Ŷe soŶt pas Đelles Ƌue l’oŶ dĠĐƌit paƌ le ŵeŶu, ŵais Đelles Ƌui soŶt suggĠƌĠes, ĠvoƋuaŶtchez le lecteur des sensations en rapport avec sa propre expérience. Hélas, les descriptions à longueur de pages de plaies pƌofoŶdes, de Đadavƌes eŶ putƌĠfaĐtioŶ, aveĐ l’odeuƌ Ƌui va aveĐ, ne compensent pas la faiďlesse d’uŶ sĐĠŶaƌio où ƌieŶ Ŷ’est laissĠ à l’iŵagiŶatioŶ de Đelui ou Đelle Ƌui ƌeĐheƌĐhe daŶs uŶ roman policer autƌe Đhose Ƌu’uŶ ƌappoƌt d’autopsie. OŶ deviŶe dğs les pƌeŵiğƌes pages pouƌƋuoi l’eŶƋuġte suƌ l’assassiŶat sauvage de la ŵğƌe du jeuŶe ViĐtoƌ s’avğƌe aussi diffiĐile, l’assassiŶ ayaŶt toujouƌs uŶe loŶgueuƌ d’avaŶĐe suƌ le ĐoŵŵaŶdaŶt Pieƌƌe Vilaƌ, esĐoƌtĠ deson "fidèle" adjoint Laurent Pradeau. Aucun effet de surprise, aucun jeu de pistes dans lequel se perdre. Aucun message soĐial ou politiƋue ŶoŶ plus, sauf si l’auteuƌ veut Ŷous faiƌe Đƌoiƌe Ƌue le Mal esten chacun de nous, Đe Ƌui Ŷ’ouvƌeguère de perspectives quant àl’aveŶiƌ de l’huŵaŶitĠ. À Ŷe ;suƌtoutͿ pas liƌe daŶs uŶ moment de déprime, mais tous ceux qui ont dans l’idée de commettre un meurtre sanglant y trouveront néanmoins de savoureusesƌeĐettes…