Siddharth Dhanvant Shanghvi - Les derniers flamants de Bombay
Une note de lecture par Jean-François Ponge
L’aŵouƌ aveĐ uŶ gƌaŶd A, ça Ŷ’edžiste pas. Ou plutôt si, puisƋu’oŶ peut eŶ ƌġveƌ, et passeƌ sa vie à le fuir ou se laisser tenter. Karan Seth, le fil rouge de ce livre au charme ensorcelant, va changer la vie des personnes qu’il va rencontrerau loŶg des didž aŶŶĠes Ƌui jaloŶŶeŶt le ƌĠĐit. Qu’il s’agisse de Rhea, l’Ġpouse d’uŶ ƌiĐhe hoŵŵe d’affaiƌes, ƌeŶĐoŶtƌĠe au hasaƌd d’uŶe visite à uŶ ďazaƌ de Bombay, ou de Saŵaƌ, uŶ ĐĠlğďƌe piaŶiste ďƌûlaŶt sa vie, et soŶ taleŶt, au seiŶ de la jetset, ou ďieŶ d’autƌes encore, tous ces personnages vont voir leur destin basculer et abandonneront les faux-semblants qui oŶt ƌĠgi leuƌ vie d’avaŶt. DaŶs Đe ƌoŵaŶ flaŵďoLJaŶt, pĠtƌi d’uŶe poĠsie adŵiƌaďleŵeŶt ƌeŶdue paƌ la traduction, Siddhart Dhanvant ShanghviaŶalLJse les ƌappoƌts suďtils Ƌui uŶisseŶt les haďitaŶts d’uŶe ŵĠgapole de l’IŶde d’aujouƌd’hui. Au-delà, Đ’est ďieŶ de l’huŵaŶitĠ tout eŶtiğƌeƋu’il s’agit pouƌtant. La leĐtuƌe de Đe livƌe ŵ’a laissĠ paŶtois, taŶt il est ĐƌiaŶt de vĠƌitĠ, suƌ l’aŵouƌ, le dĠsiƌ, la haiŶe aussi, et suƌ l’aƌt, ďƌef suƌ tout Đe Ƌui aŶiŵe Ŷotƌe vie…