Par amour extrait 4
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Une altercation a opposé Benjamin à un autre étudiant durant un cours, et notre tueur se retrouve confronté à cet étudiant, avec Rachel pour témoin.

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Langue Français

Extrait

Allez, un dernier extrait dePar Amour..., pour la route. Une altercation a opposé Benjamin à un autre étudiant durant un cours, et notre tueur se retrouve confronté à cet étudiant, avec Rachel pour témoin. "Nous arrivâmes à l'entrée du parking souterrain. J'étais venu avec mon Audi, compte tenu des avertissements de Nicole. Elle est peut-être glousseuse, mais ce Mathieu est un ancien camarade à elle, et il aurait été idiot de ma part de négliger ses mises en garde. Je pensais que nous pourrions aller quelque part, avec Rachel, un endroit où nous pourrions parler tranquille, sans que j'aie peur de la faire pleurer. Parce que j'étais sûr que la conversation tournerait à la crise de larmes. Je poussai la porte d'accès piéton du parking et la tins galamment pour Rachel. Ce faisant, un mouvement attira mon attention. Tandis que je remontais l'allée en compagnie de Rachel, je me rendis compte que le parking n'était pas désert, comme il semblait l'être au premier abord. Un individu, puis deux, puis trois, sortirent de l'ombre, l'air de rien, et se dirigèrent vers nous. Un quatrième individu sortit de derrière une voiture, et je reconnus le fameux Mathieu. J'avais déjà mes clés de voiture dans la main gauche. Rachel marchait justement à ma gauche. Je pris sa main et la serrai fort. « Aïe ! Qu'est-ce qui te prend ! s'exclama Rachel. Et qu'est-ce que tu as dans la main ? ajouta-t-elle à voix basse. - Tais-toi et écoute-moi attentivement. C'est important. Ce sont mes clés de voiture. Tu vas les prendre, j'ai une Audi A3 noire immatriculée 974 BTL 75. Elle est garée dans la dernière rangée. Tu vas à ma voiture, tu t'installes au volant, tu règles siège et rétros pour toi, et tu mets le contact. - Mais qu'est-ce qu'il y a ? Tu me fais peur ! - Comme ça, tu feras ce que je te dis. Tu vois les types qui nous entourent ? - Elle acquiesça. - Je pense qu'ils veulent régler des comptes avec moi. Je ne veux pas que tu sois au milieu. - Tu ne vas pas te battre, tout de même ? - Je vais sans doute y être obligé, mais toi, ne reste pas. Je peux me défendre seul, mais il se pourrait qu'ils s'en prennent à toi, et ça je ne veux pas. Alors tu montes dans la voiture, tu mets le contact, et si tu vois quelqu'un s'approcher de la voiture, tu fiches le camp, c'est compris ? La carte de parking est dans le pare soleil conducteur. - Je ne vais pas t'abandonner ! protesta Rachel. - Tu te protèges, et tu me protèges en même temps. Si ça sent vraiment mauvais pour moi, il faudra que tu ailles chercher du secours. - Et si je n'ai pas le permis ? me demanda-t-elle, narquoise. - À vingt-cinq ans, fille de millionnaire, je demande à voir ! - Tu as raison, reconnut-elle. - Je vais te dire au revoir maintenant. Ne te dirige pas directement vers la voiture. Fais un détour, ne serait-ce que pour les éviter. Moi, je vais tâcher de les entraîner à l'autre bout du parking. - D'accord. » Je sentais dans sa voix son angoisse. J'étais moi aussi inquiet, pour elle, mais mes réflexes avaient repris le dessus, et ce n'était pas ces quatre guignols qui allaient me faire peur... Même armés. Je lui fis la bise, elle me regarda dans les yeux, mais pour une fois, je ne vacillai pas. J'étais passé en mode automatique. Elle s'éloigna. Ainsi que je l'espérais, ils ne s'occupèrent pas de Rachel. Les quatre individus convergèrent vers moi, directement. Arrivé à ma hauteur, Mathieu m'interpela : « Alors, mec, on se retrouve ? - Il semblerait, » lui répondis-je très décontracté, tandis que les trois autres m'encadraient. Je savais ce qu'ils voulaient faire. De vrais mômes ! Vraiment ridicules !
« Tu sais quoi, tu vas moins faire le malin, aujourd'hui. - Hum, je vois, tu as besoin de trois copains parce que tout seul tu ne sais rien faire ? - Ferme-la ! aboya Mathieu. Tenez-le bien ! » fit-il à l'attention de ses comparses. Deux me saisirent chacun par un bras, le troisième restait en garde juste derrière moi. Mathieu sortit un couteau. Un grand courageux, encore ! Preuve que même avec une arme, il avait peur de moi. J'allais lui donner une raison supplémentaire d'avoir peur. Un coup de pied arrière cueillit le larron de derrière juste au point le plus sensible de l'anatomie masculine. Un coup de talon dans le tibia du type de gauche lui fit lâcher prise. Je renouvelai la même opération avec celui de droite tandis que je plaçai une clé de bras à celui de gauche. Le bras droit libre, j'attrapai chacun des deux types par le cou, et leur cognai le crâne l'un contre l'autre. Assommés pour le compte. La scène avait duré cinq secondes. Mathieu était maintenant figé. Il commençait seulement à mesurer l'étendue de son erreur de jugement. Et je n'avais pas l'intention d'en rester là. Je m'avançai vers lui. Il pointa son couteau sur moi. « T'approche pas, mec, sinon je te plante ! lança-t-il - Vas-y, surtout ne te gêne pas ! » le provoquai-je. Il fit deux ou trois mouvements latéraux, comme pour me taillader, mais si loin de moi que je ne pris même pas la peine de me mettre en garde. « C'est pas comme ça qu'on se sert d'un couteau, ''mec'', lui fis-je remarquer, en reprenant son expression pour le singer. Il n'y a que les vieillards et les fillettes pour avoir peur d'un gars qui tient sa lame comme ça. » J'enfilai mes gants de cuir, pour ne pas laisser d'empreintes. D'un geste vif, j'attrapai son poignet qui tenait la lame. Je le lui tordis pour lui faire lâcher prise. Il poussa un cri de douleur. Je le saisis de l'autre main par l'épaule, le pliai en deux et lui assenai un coup de genou dans le plexus. Il s'effondra à demi avec un grognement sourd. La leçon n'était pas encore finie. Il fallait qu'il comprenne. Je ramassai le couteau. « Tu vois, je vais être sympa avec toi et je vais même te montrer comment un vrai tueur se sert d'un couteau. Avec souplesse, élégance, et efficacité. » Je pris le couteau dans la main gauche, lame orientée vers moi. Une balayette bien placée fit chuter Mathieu au sol, sur le flanc gauche. Je m'accroupis à demi sur lui, en lui bloquant le bras droit avec une clé. Je posai la lame du couteau sur sa gorge vulnérable. Pauvre imbécile. Il haletait de peur. J'appuyai un peu la lame sur son cou, histoire qu'il la sente bien. Puis je lui dis : « Tu sais, Mathieu, oui, je sais ton nom. Il n'y aura pas toujours des témoins et des caméras de surveillance pour te sauver la vie. Alors, fais bien attention à ce que tu fais, à l'avenir. M'as-tu compris ? - Oui, oui, j'ai compris. - C'est bien, tu arriveras peut-être à faire quelque chose de ta vie, finalement. Oh, je garde le couteau, on ne sait jamais, tu pourrais te blesser. » Et je le laissai là, tout tremblant et presque pleurant."
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